La Société japonaise du Jing-lar, nommée d'après le nom de marque du saké japonais, est un cercle d'artistes et de critiques, amateurs de japonisme, créé à l'issue de l'exposition universelle de 1867, afin d'assurer la promotion dans les milieux artistiques, du renouvellement esthétique que ce mouvement provoqua en France, à partir de 1864, et en Europe. Solon en grava à l'eau-forte le brevet, accompagné d'illustrations à l'aquarelle, distribué à chacun des convives. Lors du premier dîner, Astruc composa un sonnet intitulé « Salut, vin des mystérieux ! » .

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  • La Société japonaise du Jing-lar, nommée d'après le nom de marque du saké japonais, est un cercle d'artistes et de critiques, amateurs de japonisme, créé à l'issue de l'exposition universelle de 1867, afin d'assurer la promotion dans les milieux artistiques, du renouvellement esthétique que ce mouvement provoqua en France, à partir de 1864, et en Europe. La société réunissait ses neuf membres mensuellement à Sèvres autour d'un dîner où l'on mangeait en costume japonais avec des baguettes en buvant du saké. Ceux-ci comprenaient l'historien et conservateur Léonce Bénédite, des graveurs et céramistes comme Félix Bracquemond, qui aurait conçu pour cette occasion son service Rousseau, l'un des succès de l'exposition universelle, Marc-Louis Solon et Jules Jacquemart, les peintres Henri Fantin-Latour, qui fut leur condisciple à l'école de dessin de Horace Lecoq de Boisbaudran, Carolus Duran et Alphonse Hirsch et les critiques d'art Zacharie Astruc et Philippe Burty. Solon en grava à l'eau-forte le brevet, accompagné d'illustrations à l'aquarelle, distribué à chacun des convives. Lors du premier dîner, Astruc composa un sonnet intitulé « Salut, vin des mystérieux ! » « Quand, lasse de songer, Olympia s’éveille, Le printemps entre au bras du doux messager noir C’est l’esclave à la nuit amoureuse pareille, Qui veut fêter le jour délicieux à voir, L’auguste jeune fille en qui la flamme veille » . (fr)
  • La Société japonaise du Jing-lar, nommée d'après le nom de marque du saké japonais, est un cercle d'artistes et de critiques, amateurs de japonisme, créé à l'issue de l'exposition universelle de 1867, afin d'assurer la promotion dans les milieux artistiques, du renouvellement esthétique que ce mouvement provoqua en France, à partir de 1864, et en Europe. La société réunissait ses neuf membres mensuellement à Sèvres autour d'un dîner où l'on mangeait en costume japonais avec des baguettes en buvant du saké. Ceux-ci comprenaient l'historien et conservateur Léonce Bénédite, des graveurs et céramistes comme Félix Bracquemond, qui aurait conçu pour cette occasion son service Rousseau, l'un des succès de l'exposition universelle, Marc-Louis Solon et Jules Jacquemart, les peintres Henri Fantin-Latour, qui fut leur condisciple à l'école de dessin de Horace Lecoq de Boisbaudran, Carolus Duran et Alphonse Hirsch et les critiques d'art Zacharie Astruc et Philippe Burty. Solon en grava à l'eau-forte le brevet, accompagné d'illustrations à l'aquarelle, distribué à chacun des convives. Lors du premier dîner, Astruc composa un sonnet intitulé « Salut, vin des mystérieux ! » « Quand, lasse de songer, Olympia s’éveille, Le printemps entre au bras du doux messager noir C’est l’esclave à la nuit amoureuse pareille, Qui veut fêter le jour délicieux à voir, L’auguste jeune fille en qui la flamme veille » . (fr)
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  • La Société japonaise du Jing-lar, nommée d'après le nom de marque du saké japonais, est un cercle d'artistes et de critiques, amateurs de japonisme, créé à l'issue de l'exposition universelle de 1867, afin d'assurer la promotion dans les milieux artistiques, du renouvellement esthétique que ce mouvement provoqua en France, à partir de 1864, et en Europe. Solon en grava à l'eau-forte le brevet, accompagné d'illustrations à l'aquarelle, distribué à chacun des convives. Lors du premier dîner, Astruc composa un sonnet intitulé « Salut, vin des mystérieux ! » . (fr)
  • La Société japonaise du Jing-lar, nommée d'après le nom de marque du saké japonais, est un cercle d'artistes et de critiques, amateurs de japonisme, créé à l'issue de l'exposition universelle de 1867, afin d'assurer la promotion dans les milieux artistiques, du renouvellement esthétique que ce mouvement provoqua en France, à partir de 1864, et en Europe. Solon en grava à l'eau-forte le brevet, accompagné d'illustrations à l'aquarelle, distribué à chacun des convives. Lors du premier dîner, Astruc composa un sonnet intitulé « Salut, vin des mystérieux ! » . (fr)
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  • Société du Jing-lar (en)
  • Société japonaise du Jinglar (fr)
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