dbo:abstract
|
- Catherine Rosalie Gérard, dite Rosalie Duthé, née le 23 novembre 1748 à Versailles, morte le 25 septembre 1830 à Paris, est une courtisane de la fin du XVIIIe siècle. Elle commence une carrière de danseuse de l'Opéra de Paris mais elle se fait connaître dans les fastes de la galanterie. Elle avait été reçue encore jeune par les demoiselles de Verrières, courtisanes du temps de Louis XV, dont l'une, Marie, est l'arrière-grand-mère de George Sand. Elle y fait la rencontre de personnages de qualité, car Mlle Duthé se fait apprécier par la fine fleur du Gotha et chez les « matadors de la finance », notamment Hocquart de Montfermeil grâce à qui elle a bientôt son hôtel particulier à l'angle des rues de la Chaussée d'Antin et Saint-Lazare. Sa réputation devint européenne et plusieurs têtes couronnées, à commencer par Christian VII de Danemark, le duc de Chartres ou le comte d'Artois, se flattèrent d'avoir fait sa conquête. Elle est en quelque sorte l'ancêtre des grandes courtisanes de la Belle Époque telles que Liane de Pougy, Cléo de Mérode ou Caroline Otero. Son plus grand admirateur et ami est le banquier Jean-Frédéric Perregaux qui, selon une légende, se serait donné la mort dans son château de Chilly-Mazarin en contemplant son portrait peint en 1792 par Danloux. Elle serait notamment à l’origine du stéréotype de la blonde idiote mais cela est contesté. (fr)
- Catherine Rosalie Gérard, dite Rosalie Duthé, née le 23 novembre 1748 à Versailles, morte le 25 septembre 1830 à Paris, est une courtisane de la fin du XVIIIe siècle. Elle commence une carrière de danseuse de l'Opéra de Paris mais elle se fait connaître dans les fastes de la galanterie. Elle avait été reçue encore jeune par les demoiselles de Verrières, courtisanes du temps de Louis XV, dont l'une, Marie, est l'arrière-grand-mère de George Sand. Elle y fait la rencontre de personnages de qualité, car Mlle Duthé se fait apprécier par la fine fleur du Gotha et chez les « matadors de la finance », notamment Hocquart de Montfermeil grâce à qui elle a bientôt son hôtel particulier à l'angle des rues de la Chaussée d'Antin et Saint-Lazare. Sa réputation devint européenne et plusieurs têtes couronnées, à commencer par Christian VII de Danemark, le duc de Chartres ou le comte d'Artois, se flattèrent d'avoir fait sa conquête. Elle est en quelque sorte l'ancêtre des grandes courtisanes de la Belle Époque telles que Liane de Pougy, Cléo de Mérode ou Caroline Otero. Son plus grand admirateur et ami est le banquier Jean-Frédéric Perregaux qui, selon une légende, se serait donné la mort dans son château de Chilly-Mazarin en contemplant son portrait peint en 1792 par Danloux. Elle serait notamment à l’origine du stéréotype de la blonde idiote mais cela est contesté. (fr)
|
rdfs:comment
|
- Catherine Rosalie Gérard, dite Rosalie Duthé, née le 23 novembre 1748 à Versailles, morte le 25 septembre 1830 à Paris, est une courtisane de la fin du XVIIIe siècle. Elle commence une carrière de danseuse de l'Opéra de Paris mais elle se fait connaître dans les fastes de la galanterie. Elle avait été reçue encore jeune par les demoiselles de Verrières, courtisanes du temps de Louis XV, dont l'une, Marie, est l'arrière-grand-mère de George Sand. Elle y fait la rencontre de personnages de qualité, car Mlle Duthé se fait apprécier par la fine fleur du Gotha et chez les « matadors de la finance », notamment Hocquart de Montfermeil grâce à qui elle a bientôt son hôtel particulier à l'angle des rues de la Chaussée d'Antin et Saint-Lazare. Sa réputation devint européenne et plusieurs têtes couro (fr)
- Catherine Rosalie Gérard, dite Rosalie Duthé, née le 23 novembre 1748 à Versailles, morte le 25 septembre 1830 à Paris, est une courtisane de la fin du XVIIIe siècle. Elle commence une carrière de danseuse de l'Opéra de Paris mais elle se fait connaître dans les fastes de la galanterie. Elle avait été reçue encore jeune par les demoiselles de Verrières, courtisanes du temps de Louis XV, dont l'une, Marie, est l'arrière-grand-mère de George Sand. Elle y fait la rencontre de personnages de qualité, car Mlle Duthé se fait apprécier par la fine fleur du Gotha et chez les « matadors de la finance », notamment Hocquart de Montfermeil grâce à qui elle a bientôt son hôtel particulier à l'angle des rues de la Chaussée d'Antin et Saint-Lazare. Sa réputation devint européenne et plusieurs têtes couro (fr)
|