La question d’Orient est le terme utilisé pour qualifier l’implication des diverses puissances européennes (principalement la France, le Royaume-Uni et la Russie, ainsi que, dans une moindre mesure l’Autriche des Habsbourg-Lorraine (sous quelque forme que ce soit), l’Italie et le Reich) en Méditerranée orientale et dans les Balkans, profitant des difficultés de l’Empire ottoman.

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  • La question d’Orient est le terme utilisé pour qualifier l’implication des diverses puissances européennes (principalement la France, le Royaume-Uni et la Russie, ainsi que, dans une moindre mesure l’Autriche des Habsbourg-Lorraine (sous quelque forme que ce soit), l’Italie et le Reich) en Méditerranée orientale et dans les Balkans, profitant des difficultés de l’Empire ottoman. La « question d’Orient » commence à être évoquée par cette expression seulement vers 1774, avec la signature du traité de Kutchuk-Kaïnardji qui donne d’importants privilèges politiques et commerciaux à la Russie (et à ses protégés, comme les marchands grecs d’Hydra). Mais elle avait commencé dès le traité de Karlowitz (1699, avec le grand recul turc en Europe centrale) et ne s’achèvera qu’en 1918, par la défaite de la « Sublime Porte », qui disparaît du paysage géopolitique en 1923, avec la signature du traité de Lausanne et le remplacement de l’Empire par la république turque. Le trait essentiel de cette période est le recul progressif de l'Empire ottoman dans un climat de rivalité entre les grandes puissances européennes. L'économie de l'Empire ottoman, caractérisée par un retard de développement et un endettement chronique, contribue à aiguiser les inquiétudes et les convoitises des puissances occidentales. Plus spécifiquement en France, la « question d’Orient » fait référence à la politique d'intervention menée par les gouvernements successifs au XIXe siècle : intervention en Grèce (1828), expédition d'Alger (1830), guerre de Crimée (1853-1856), expédition française en Syrie (1860-1861), etc. (fr)
  • La question d’Orient est le terme utilisé pour qualifier l’implication des diverses puissances européennes (principalement la France, le Royaume-Uni et la Russie, ainsi que, dans une moindre mesure l’Autriche des Habsbourg-Lorraine (sous quelque forme que ce soit), l’Italie et le Reich) en Méditerranée orientale et dans les Balkans, profitant des difficultés de l’Empire ottoman. La « question d’Orient » commence à être évoquée par cette expression seulement vers 1774, avec la signature du traité de Kutchuk-Kaïnardji qui donne d’importants privilèges politiques et commerciaux à la Russie (et à ses protégés, comme les marchands grecs d’Hydra). Mais elle avait commencé dès le traité de Karlowitz (1699, avec le grand recul turc en Europe centrale) et ne s’achèvera qu’en 1918, par la défaite de la « Sublime Porte », qui disparaît du paysage géopolitique en 1923, avec la signature du traité de Lausanne et le remplacement de l’Empire par la république turque. Le trait essentiel de cette période est le recul progressif de l'Empire ottoman dans un climat de rivalité entre les grandes puissances européennes. L'économie de l'Empire ottoman, caractérisée par un retard de développement et un endettement chronique, contribue à aiguiser les inquiétudes et les convoitises des puissances occidentales. Plus spécifiquement en France, la « question d’Orient » fait référence à la politique d'intervention menée par les gouvernements successifs au XIXe siècle : intervention en Grèce (1828), expédition d'Alger (1830), guerre de Crimée (1853-1856), expédition française en Syrie (1860-1861), etc. (fr)
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  • La question d’Orient est le terme utilisé pour qualifier l’implication des diverses puissances européennes (principalement la France, le Royaume-Uni et la Russie, ainsi que, dans une moindre mesure l’Autriche des Habsbourg-Lorraine (sous quelque forme que ce soit), l’Italie et le Reich) en Méditerranée orientale et dans les Balkans, profitant des difficultés de l’Empire ottoman. (fr)
  • La question d’Orient est le terme utilisé pour qualifier l’implication des diverses puissances européennes (principalement la France, le Royaume-Uni et la Russie, ainsi que, dans une moindre mesure l’Autriche des Habsbourg-Lorraine (sous quelque forme que ce soit), l’Italie et le Reich) en Méditerranée orientale et dans les Balkans, profitant des difficultés de l’Empire ottoman. (fr)
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  • Eastern Question (en)
  • Ekialdeko auzia (eu)
  • Orientalische Frage (de)
  • Question d'Orient (fr)
  • Questione d'oriente (it)
  • Восточный вопрос (ru)
  • 東方問題 (ja)
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