Peines de cœur d’une chatte anglaise est une nouvelle d'Honoré de Balzac. Elle fait partie des Scènes de la vie privée et publique des animaux, paru en livraison de 1840 à 1842, puis en livre illustré, le tome premier en 1841 et le second en 1842 avec le sous-titre Études de mœurs contemporaines. George Sand, Charles Nodier et Louis Viardot participèrent aussi à l'ouvrage, ainsi que l'éditeur lui-même, Hetzel, qui produisit la nouvelle sous le pseudonyme de P. J. Stahl : Les Peines de cœur d'une chatte française, en réponse aux Peines de cœur d'une chatte anglaise.

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  • Peines de cœur d’une chatte anglaise est une nouvelle d'Honoré de Balzac. Elle fait partie des Scènes de la vie privée et publique des animaux, paru en livraison de 1840 à 1842, puis en livre illustré, le tome premier en 1841 et le second en 1842 avec le sous-titre Études de mœurs contemporaines. « Pour cet ouvrage collectif qui prend place à son tour dans le réseau éditorial de la “littérature panoramique”, et qui animalise les “types”, Balzac donne les Peines de cœur d’une chatte anglaise ainsi que d'autres contes animaliers. Le seul énoncé du titre, Scènes de la vie privée et publique, indique la référence à Balzac et aux sections introduites dans La Comédie humaine. Balzac intervient ainsi non seulement comme l’un des contributeurs de l’ouvrage, mais il constitue aussi l’horizon de référence du livre entier qui transpose La Comédie humaine en une “comédie animale” conforme au goût de Grandville pour le bestiaire anthropomorphe. ». George Sand, Charles Nodier et Louis Viardot participèrent aussi à l'ouvrage, ainsi que l'éditeur lui-même, Hetzel, qui produisit la nouvelle sous le pseudonyme de P. J. Stahl : Les Peines de cœur d'une chatte française, en réponse aux Peines de cœur d'une chatte anglaise. « Le frontispice des Scènes de la vie privée et publique des animaux met en scène les similitudes de l’homme à l’animal […]. Il montre Grandville dessinant ses auteurs, Balzac, Sand et Janin, qui sont mis en cabane au Jardin des Plantes avec la légende : “défense de rien jeter aux animaux”. Dans sa seconde édition, ce livre illustré par Grandville prendra un nouveau titre : Les Animaux peints par eux-mêmes. » Lors de sa publication, le texte fut accueilli avec enthousiasme par la gentry anglaise qui en comprenait l’humour au second degré. Ce fut d’ailleurs un Anglais, Edward Bond, qui l’adapta en livret d’opéra, bien qu'on ait, au XXe siècle, assez injustement taxé Balzac ainsi qu’Hetzel d’anglophobie. (fr)
  • Peines de cœur d’une chatte anglaise est une nouvelle d'Honoré de Balzac. Elle fait partie des Scènes de la vie privée et publique des animaux, paru en livraison de 1840 à 1842, puis en livre illustré, le tome premier en 1841 et le second en 1842 avec le sous-titre Études de mœurs contemporaines. « Pour cet ouvrage collectif qui prend place à son tour dans le réseau éditorial de la “littérature panoramique”, et qui animalise les “types”, Balzac donne les Peines de cœur d’une chatte anglaise ainsi que d'autres contes animaliers. Le seul énoncé du titre, Scènes de la vie privée et publique, indique la référence à Balzac et aux sections introduites dans La Comédie humaine. Balzac intervient ainsi non seulement comme l’un des contributeurs de l’ouvrage, mais il constitue aussi l’horizon de référence du livre entier qui transpose La Comédie humaine en une “comédie animale” conforme au goût de Grandville pour le bestiaire anthropomorphe. ». George Sand, Charles Nodier et Louis Viardot participèrent aussi à l'ouvrage, ainsi que l'éditeur lui-même, Hetzel, qui produisit la nouvelle sous le pseudonyme de P. J. Stahl : Les Peines de cœur d'une chatte française, en réponse aux Peines de cœur d'une chatte anglaise. « Le frontispice des Scènes de la vie privée et publique des animaux met en scène les similitudes de l’homme à l’animal […]. Il montre Grandville dessinant ses auteurs, Balzac, Sand et Janin, qui sont mis en cabane au Jardin des Plantes avec la légende : “défense de rien jeter aux animaux”. Dans sa seconde édition, ce livre illustré par Grandville prendra un nouveau titre : Les Animaux peints par eux-mêmes. » Lors de sa publication, le texte fut accueilli avec enthousiasme par la gentry anglaise qui en comprenait l’humour au second degré. Ce fut d’ailleurs un Anglais, Edward Bond, qui l’adapta en livret d’opéra, bien qu'on ait, au XXe siècle, assez injustement taxé Balzac ainsi qu’Hetzel d’anglophobie. (fr)
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  • Peines de cœur d’une chatte anglaise est une nouvelle d'Honoré de Balzac. Elle fait partie des Scènes de la vie privée et publique des animaux, paru en livraison de 1840 à 1842, puis en livre illustré, le tome premier en 1841 et le second en 1842 avec le sous-titre Études de mœurs contemporaines. George Sand, Charles Nodier et Louis Viardot participèrent aussi à l'ouvrage, ainsi que l'éditeur lui-même, Hetzel, qui produisit la nouvelle sous le pseudonyme de P. J. Stahl : Les Peines de cœur d'une chatte française, en réponse aux Peines de cœur d'une chatte anglaise. (fr)
  • Peines de cœur d’une chatte anglaise est une nouvelle d'Honoré de Balzac. Elle fait partie des Scènes de la vie privée et publique des animaux, paru en livraison de 1840 à 1842, puis en livre illustré, le tome premier en 1841 et le second en 1842 avec le sous-titre Études de mœurs contemporaines. George Sand, Charles Nodier et Louis Viardot participèrent aussi à l'ouvrage, ainsi que l'éditeur lui-même, Hetzel, qui produisit la nouvelle sous le pseudonyme de P. J. Stahl : Les Peines de cœur d'une chatte française, en réponse aux Peines de cœur d'une chatte anglaise. (fr)
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