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- La partition de l’Empire ottoman (du 30 octobre 1918 au 1er novembre 1922) correspond à une série d’événements politiques qui eurent lieu après la Première Guerre mondiale. L’Empire ottoman fut longtemps le premier État islamique en termes géopolitique, culturel et idéologique. Sa disparition le 1er novembre 1922 lors de la déposition du sultan-calife Mehmed VI permit, sur le plan politique, de passer du sultanat à un régime républicain et d'arrêter la partition de l’Empire ; sur le plan spirituel l’abolition du califat permit l’instauration de la laïcité en Turquie, mais fit disparaître l’instance régulatrice de l’islam sunnite. La partition de l’Empire ottoman conduisit à l’augmentation de l’influence des puissances occidentales au « Proche-Orient», notamment de la Grande-Bretagne et de la France. Le vaste ensemble de territoires et de peuples qui composaient autrefois l’Empire ottoman fut divisé en plusieurs nouveaux pays après son éclatement. La partition mena à la création du monde arabe moderne et de la république de Turquie. La Société des Nations (SDN) accorda des mandats à la France sur la Syrie et le Liban et au Royaume-Uni sur la Mésopotamie (qui devint plus tard l'Irak) et sur la Palestine (divisée ultérieurement en Palestine et Transjordanie). Les provinces de l'Empire ottoman dans la péninsule arabique devinrent le royaume mutawakkilite du Yémen, le royaume du Hedjaz et une partie des états arabes du golfe Persique, le Hedjaz étant ultérieurement réuni au sultanat de Nedjd pour former l’Arabie saoudite. Ceux des états arabes du golfe Persique qui étaient déjà sous influence britannique avant la guerre, formèrent les émirats du Koweit, du Katar, de Bahrein, d’Oman et les Émirats arabes unis. Après l’occupation de Constantinople par les troupes britanniques, françaises et italiennes en novembre 1918 à la suite de l’armistice de Moudros, le gouvernement ottoman vaincu dut signer le traité de Sèvres en 1920. Ce dernier reconnaissait formellement les nouveaux mandats de la Société des Nations au Moyen-Orient, l’indépendance du Yémen, et la souveraineté britannique sur Chypre. Cependant, la guerre d'indépendance turque contraignit les anciens Alliés à revenir à la table des négociations avant que le traité ne soit ratifié. Les Alliés et la Grande Assemblée nationale de Turquie signèrent et ratifièrent le nouveau traité de Lausanne en 1923, remplaçant le traité de Sèvres et gelant la plupart des questions territoriales. La question non résolue de Mossoul fut, plus tard, négociée dans le cadre de la Société des Nations en 1926. Reniant leurs engagements précédents vis-à-vis des Arabes, les Britanniques et les Français se partagèrent la partie orientale du Moyen-Orient (aussi appelé « Grande Syrie ») entre eux par l'accord Sykes-Picot. D'autres accords secrets furent conclus avec l'Italie et la Russie (voir la carte). La déclaration Balfour encouragea le mouvement sioniste international à militer pour une patrie juive en Palestine entre le Jourdain et la mer Méditerranée, qui était le site de l'ancien royaume d'Israël et qui, à ce moment-là, comptait déjà une population minoritaire juive significative par rapport à la majorité de la population arabo-musulmane. Le régime tsariste avait également conclu des accords durant la guerre dans le cadre de la Triple-Entente sur la partition de l'Empire ottoman, mais après la révolution russe, la Russie devenue bolchevique ne participa pas à la partition : bien au contraire, elle fournit au mouvement national turc des armes et céda à la République turque la région de Kars. (fr)
- La partition de l’Empire ottoman (du 30 octobre 1918 au 1er novembre 1922) correspond à une série d’événements politiques qui eurent lieu après la Première Guerre mondiale. L’Empire ottoman fut longtemps le premier État islamique en termes géopolitique, culturel et idéologique. Sa disparition le 1er novembre 1922 lors de la déposition du sultan-calife Mehmed VI permit, sur le plan politique, de passer du sultanat à un régime républicain et d'arrêter la partition de l’Empire ; sur le plan spirituel l’abolition du califat permit l’instauration de la laïcité en Turquie, mais fit disparaître l’instance régulatrice de l’islam sunnite. La partition de l’Empire ottoman conduisit à l’augmentation de l’influence des puissances occidentales au « Proche-Orient», notamment de la Grande-Bretagne et de la France. Le vaste ensemble de territoires et de peuples qui composaient autrefois l’Empire ottoman fut divisé en plusieurs nouveaux pays après son éclatement. La partition mena à la création du monde arabe moderne et de la république de Turquie. La Société des Nations (SDN) accorda des mandats à la France sur la Syrie et le Liban et au Royaume-Uni sur la Mésopotamie (qui devint plus tard l'Irak) et sur la Palestine (divisée ultérieurement en Palestine et Transjordanie). Les provinces de l'Empire ottoman dans la péninsule arabique devinrent le royaume mutawakkilite du Yémen, le royaume du Hedjaz et une partie des états arabes du golfe Persique, le Hedjaz étant ultérieurement réuni au sultanat de Nedjd pour former l’Arabie saoudite. Ceux des états arabes du golfe Persique qui étaient déjà sous influence britannique avant la guerre, formèrent les émirats du Koweit, du Katar, de Bahrein, d’Oman et les Émirats arabes unis. Après l’occupation de Constantinople par les troupes britanniques, françaises et italiennes en novembre 1918 à la suite de l’armistice de Moudros, le gouvernement ottoman vaincu dut signer le traité de Sèvres en 1920. Ce dernier reconnaissait formellement les nouveaux mandats de la Société des Nations au Moyen-Orient, l’indépendance du Yémen, et la souveraineté britannique sur Chypre. Cependant, la guerre d'indépendance turque contraignit les anciens Alliés à revenir à la table des négociations avant que le traité ne soit ratifié. Les Alliés et la Grande Assemblée nationale de Turquie signèrent et ratifièrent le nouveau traité de Lausanne en 1923, remplaçant le traité de Sèvres et gelant la plupart des questions territoriales. La question non résolue de Mossoul fut, plus tard, négociée dans le cadre de la Société des Nations en 1926. Reniant leurs engagements précédents vis-à-vis des Arabes, les Britanniques et les Français se partagèrent la partie orientale du Moyen-Orient (aussi appelé « Grande Syrie ») entre eux par l'accord Sykes-Picot. D'autres accords secrets furent conclus avec l'Italie et la Russie (voir la carte). La déclaration Balfour encouragea le mouvement sioniste international à militer pour une patrie juive en Palestine entre le Jourdain et la mer Méditerranée, qui était le site de l'ancien royaume d'Israël et qui, à ce moment-là, comptait déjà une population minoritaire juive significative par rapport à la majorité de la population arabo-musulmane. Le régime tsariste avait également conclu des accords durant la guerre dans le cadre de la Triple-Entente sur la partition de l'Empire ottoman, mais après la révolution russe, la Russie devenue bolchevique ne participa pas à la partition : bien au contraire, elle fournit au mouvement national turc des armes et céda à la République turque la région de Kars. (fr)
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- La partition de l’Empire ottoman (du 30 octobre 1918 au 1er novembre 1922) correspond à une série d’événements politiques qui eurent lieu après la Première Guerre mondiale. L’Empire ottoman fut longtemps le premier État islamique en termes géopolitique, culturel et idéologique. Sa disparition le 1er novembre 1922 lors de la déposition du sultan-calife Mehmed VI permit, sur le plan politique, de passer du sultanat à un régime républicain et d'arrêter la partition de l’Empire ; sur le plan spirituel l’abolition du califat permit l’instauration de la laïcité en Turquie, mais fit disparaître l’instance régulatrice de l’islam sunnite. La partition de l’Empire ottoman conduisit à l’augmentation de l’influence des puissances occidentales au « Proche-Orient», notamment de la Grande-Bretagne et de (fr)
- La partition de l’Empire ottoman (du 30 octobre 1918 au 1er novembre 1922) correspond à une série d’événements politiques qui eurent lieu après la Première Guerre mondiale. L’Empire ottoman fut longtemps le premier État islamique en termes géopolitique, culturel et idéologique. Sa disparition le 1er novembre 1922 lors de la déposition du sultan-calife Mehmed VI permit, sur le plan politique, de passer du sultanat à un régime républicain et d'arrêter la partition de l’Empire ; sur le plan spirituel l’abolition du califat permit l’instauration de la laïcité en Turquie, mais fit disparaître l’instance régulatrice de l’islam sunnite. La partition de l’Empire ottoman conduisit à l’augmentation de l’influence des puissances occidentales au « Proche-Orient», notamment de la Grande-Bretagne et de (fr)
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