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- Le massacre de Račak (albanais : Masakra e Reçakut, serbe en écriture cyrillique : Масакр у Рачку, serbe : Masakr u Račku) est le massacre de 45 Albanais du Kosovo qui a eu lieu le 15 janvier 1999, pendant la guerre du Kosovo dans le village de Račak (Račak en serbe, Reçak en albanais), au Kosovo central. Selon des rapports du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et de Human Rights Watch, l'événement était un massacre délibéré de civils par la police serbe. Cette version est contestée alors par le gouvernement de la République fédérale de Yougoslavie pour qui les morts étaient des membres de l'Armée de libération du Kosovo (ALK) tués dans un accrochage avec les forces de sécurité de l'État. Condamné par le Conseil de sécurité des Nations unies, le massacre de Račak est devenu une des causes principales de l'ultimatum pour des négociations à Rambouillet puis, celles-ci ayant échoué, du bombardement de la République fédérale de Yougoslavie par l'OTAN . Après la guerre, le massacre a été inclus dans l'acte d'accusation du TPIY contre Slobodan Milošević et ses complices. Il est longtemps demeuré une controverse sur la nature des victimes du massacre entre les populations serbes et albanaises et le massacre de Račak est toujours une cause de dissension entre les deux communautés, au côté de nombreux autres meurtres inter-ethniques subis par les deux camps. Néanmoins, les conclusions de l'experte finlandaise venue sur place confirment qu'il s'agit bien d'un massacre des civils kosovars albanais exécutés par la police serbe. Néanmoins, l'équipe médico-légale de l'Union européenne, dirigée par Helena Ranta fut pressée par son propre gouvernement (Finlande) et par William Walker (diplomate américain) de déclarer que Račak était effectivement un massacre de civils et un crime contre l'humanité, ce qu'elle accepta finalement de déclarer, alors qu'elle n'avait encore jamais enquêté sur les lieux du crime, et qu'il lui était donc impossible de déterminer combien de fois les corps avaient été manipulés entre le moment de leur mort et de la date à laquelle on avait commencé les autopsies. De plus, Ranta n'a cessé de se rétracter depuis ses premières déclarations et de se plaindre des pressions politiques auxquelles elle s'était trouvée exposée pendant son travail. Une biographie de Ranta fut même publiée en Finlande en 2008, dans laquelle elle explique : « Walker voulait que je déclare que les Serbes étaient derrière [le massacre de Račak] afin que la guerre puisse commencer » — Kaius Niemi, Helena Ranta, Human Mark (fr)
- Le massacre de Račak (albanais : Masakra e Reçakut, serbe en écriture cyrillique : Масакр у Рачку, serbe : Masakr u Račku) est le massacre de 45 Albanais du Kosovo qui a eu lieu le 15 janvier 1999, pendant la guerre du Kosovo dans le village de Račak (Račak en serbe, Reçak en albanais), au Kosovo central. Selon des rapports du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et de Human Rights Watch, l'événement était un massacre délibéré de civils par la police serbe. Cette version est contestée alors par le gouvernement de la République fédérale de Yougoslavie pour qui les morts étaient des membres de l'Armée de libération du Kosovo (ALK) tués dans un accrochage avec les forces de sécurité de l'État. Condamné par le Conseil de sécurité des Nations unies, le massacre de Račak est devenu une des causes principales de l'ultimatum pour des négociations à Rambouillet puis, celles-ci ayant échoué, du bombardement de la République fédérale de Yougoslavie par l'OTAN . Après la guerre, le massacre a été inclus dans l'acte d'accusation du TPIY contre Slobodan Milošević et ses complices. Il est longtemps demeuré une controverse sur la nature des victimes du massacre entre les populations serbes et albanaises et le massacre de Račak est toujours une cause de dissension entre les deux communautés, au côté de nombreux autres meurtres inter-ethniques subis par les deux camps. Néanmoins, les conclusions de l'experte finlandaise venue sur place confirment qu'il s'agit bien d'un massacre des civils kosovars albanais exécutés par la police serbe. Néanmoins, l'équipe médico-légale de l'Union européenne, dirigée par Helena Ranta fut pressée par son propre gouvernement (Finlande) et par William Walker (diplomate américain) de déclarer que Račak était effectivement un massacre de civils et un crime contre l'humanité, ce qu'elle accepta finalement de déclarer, alors qu'elle n'avait encore jamais enquêté sur les lieux du crime, et qu'il lui était donc impossible de déterminer combien de fois les corps avaient été manipulés entre le moment de leur mort et de la date à laquelle on avait commencé les autopsies. De plus, Ranta n'a cessé de se rétracter depuis ses premières déclarations et de se plaindre des pressions politiques auxquelles elle s'était trouvée exposée pendant son travail. Une biographie de Ranta fut même publiée en Finlande en 2008, dans laquelle elle explique : « Walker voulait que je déclare que les Serbes étaient derrière [le massacre de Račak] afin que la guerre puisse commencer » — Kaius Niemi, Helena Ranta, Human Mark (fr)
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- Le massacre de Račak (albanais : Masakra e Reçakut, serbe en écriture cyrillique : Масакр у Рачку, serbe : Masakr u Račku) est le massacre de 45 Albanais du Kosovo qui a eu lieu le 15 janvier 1999, pendant la guerre du Kosovo dans le village de Račak (Račak en serbe, Reçak en albanais), au Kosovo central. Néanmoins, les conclusions de l'experte finlandaise venue sur place confirment qu'il s'agit bien d'un massacre des civils kosovars albanais exécutés par la police serbe. « Walker voulait que je déclare que les Serbes étaient derrière [le massacre de Račak] afin que la guerre puisse commencer » (fr)
- Le massacre de Račak (albanais : Masakra e Reçakut, serbe en écriture cyrillique : Масакр у Рачку, serbe : Masakr u Račku) est le massacre de 45 Albanais du Kosovo qui a eu lieu le 15 janvier 1999, pendant la guerre du Kosovo dans le village de Račak (Račak en serbe, Reçak en albanais), au Kosovo central. Néanmoins, les conclusions de l'experte finlandaise venue sur place confirment qu'il s'agit bien d'un massacre des civils kosovars albanais exécutés par la police serbe. « Walker voulait que je déclare que les Serbes étaient derrière [le massacre de Račak] afin que la guerre puisse commencer » (fr)
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