Cet article recense les élections ayant eu lieu durant l'année 1974. Il inclut les élections législatives et présidentielles nationales dans les États souverains, ainsi que les référendums au niveau national. En Grèce, la fin de la dictature militaire est marquée par des élections législatives en novembre, largement remportées par le parti Nouvelle Démocratie (centre-droit) du premier ministre (jusque-là intérimaire) Konstantínos Karamanlís.

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  • Cet article recense les élections ayant eu lieu durant l'année 1974. Il inclut les élections législatives et présidentielles nationales dans les États souverains, ainsi que les référendums au niveau national. Parmi les États démocratiques qui organisent des élections en 1974, six connaissent une alternance politique. Au Royaume-Uni, les travaillistes devancent de peu les conservateurs aux élections en février, permettant à Harold Wilson de devenir premier ministre. Ne disposant pas d'une majorité parlementaire stable, il convoque de nouvelles élections en octobre, qui accroissent la majorité de son parti. De même à Saint-Vincent-et-les-Grenadines, les travaillistes, principal parti d'opposition, retrouvent le pouvoir grâce aux élections législatives en décembre. En Colombie, les conservateurs perdent en avril la présidence de la République, remportée par le libéral Alfonso López Michelsen. Au Luxembourg, les chrétiens-sociaux de centre-droit ne parviennent pas à conserver le pouvoir à l'issue des élections législatives en mai ; les libéraux et les socialistes forment un gouvernement de coalition. En Islande à l'inverse, les conservateurs retrouvent la direction du gouvernement à l'occasion des élections en juin. Au Sikkim, enfin, la nouvelle majorité parlementaire élue en avril est favorable au rattachement du pays à l'Inde, qu'elle obtient l'année suivante. En Grèce, la fin de la dictature militaire est marquée par des élections législatives en novembre, largement remportées par le parti Nouvelle Démocratie (centre-droit) du premier ministre (jusque-là intérimaire) Konstantínos Karamanlís. En Amérique latine, bon nombre d'États à cette date sont des dictatures militaires, où un parti de droite autoritaire monopolise de facto le pouvoir politique, réprimant parfois dans le sang toute opposition réelle, bien qu'un multipartisme de façade puisse être maintenu. C'est ainsi qu'en 1974 des élections sans réel suspense ont lieu au Guatemala (où les « escadrons de la mort » du gouvernement font régner la terreur) (mars), au Salvador (mars), en République dominicaine (mai), au Nicaragua (septembre) et au Brésil (novembre). Parallèlement, des États à parti unique marxiste-léniniste orchestrent cette année des élections où aucune candidature d'opposition n'est possible, et où les électeurs sont appelés à approuver les candidats choisis par les autorités. Il en va ainsi en mai dans la Yougoslavie de Josip Tito, en juin dabs l'Union soviétique de Léonid Brejnev, et en octobre dans l'Albanie d'Enver Hoxha. La situation est similaire en Birmanie (février), où le parti unique du dictateur militaire Ne Win prône la « voie birmane vers le socialisme », et où aucune opposition n'est tolérée ; ou encore dans la Tunisie de Habib Bourguiba, où les élections en novembre ne laissent aucune autre possibilité aux électeurs que de voter pour le Parti socialiste destourien. En Afrique du Sud (avril) et en Rhodésie (juillet), la population noire demeure exclue du pouvoir, monopolisé par des partis blancs de droite ou d'extrême-droite. Le Parti national de John Vorster remporte en Afrique du Sud ses septièmes élections consécutives. Les deux pays demeurent au ban de la communauté internationale. (fr)
  • Cet article recense les élections ayant eu lieu durant l'année 1974. Il inclut les élections législatives et présidentielles nationales dans les États souverains, ainsi que les référendums au niveau national. Parmi les États démocratiques qui organisent des élections en 1974, six connaissent une alternance politique. Au Royaume-Uni, les travaillistes devancent de peu les conservateurs aux élections en février, permettant à Harold Wilson de devenir premier ministre. Ne disposant pas d'une majorité parlementaire stable, il convoque de nouvelles élections en octobre, qui accroissent la majorité de son parti. De même à Saint-Vincent-et-les-Grenadines, les travaillistes, principal parti d'opposition, retrouvent le pouvoir grâce aux élections législatives en décembre. En Colombie, les conservateurs perdent en avril la présidence de la République, remportée par le libéral Alfonso López Michelsen. Au Luxembourg, les chrétiens-sociaux de centre-droit ne parviennent pas à conserver le pouvoir à l'issue des élections législatives en mai ; les libéraux et les socialistes forment un gouvernement de coalition. En Islande à l'inverse, les conservateurs retrouvent la direction du gouvernement à l'occasion des élections en juin. Au Sikkim, enfin, la nouvelle majorité parlementaire élue en avril est favorable au rattachement du pays à l'Inde, qu'elle obtient l'année suivante. En Grèce, la fin de la dictature militaire est marquée par des élections législatives en novembre, largement remportées par le parti Nouvelle Démocratie (centre-droit) du premier ministre (jusque-là intérimaire) Konstantínos Karamanlís. En Amérique latine, bon nombre d'États à cette date sont des dictatures militaires, où un parti de droite autoritaire monopolise de facto le pouvoir politique, réprimant parfois dans le sang toute opposition réelle, bien qu'un multipartisme de façade puisse être maintenu. C'est ainsi qu'en 1974 des élections sans réel suspense ont lieu au Guatemala (où les « escadrons de la mort » du gouvernement font régner la terreur) (mars), au Salvador (mars), en République dominicaine (mai), au Nicaragua (septembre) et au Brésil (novembre). Parallèlement, des États à parti unique marxiste-léniniste orchestrent cette année des élections où aucune candidature d'opposition n'est possible, et où les électeurs sont appelés à approuver les candidats choisis par les autorités. Il en va ainsi en mai dans la Yougoslavie de Josip Tito, en juin dabs l'Union soviétique de Léonid Brejnev, et en octobre dans l'Albanie d'Enver Hoxha. La situation est similaire en Birmanie (février), où le parti unique du dictateur militaire Ne Win prône la « voie birmane vers le socialisme », et où aucune opposition n'est tolérée ; ou encore dans la Tunisie de Habib Bourguiba, où les élections en novembre ne laissent aucune autre possibilité aux électeurs que de voter pour le Parti socialiste destourien. En Afrique du Sud (avril) et en Rhodésie (juillet), la population noire demeure exclue du pouvoir, monopolisé par des partis blancs de droite ou d'extrême-droite. Le Parti national de John Vorster remporte en Afrique du Sud ses septièmes élections consécutives. Les deux pays demeurent au ban de la communauté internationale. (fr)
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  • Cet article recense les élections ayant eu lieu durant l'année 1974. Il inclut les élections législatives et présidentielles nationales dans les États souverains, ainsi que les référendums au niveau national. En Grèce, la fin de la dictature militaire est marquée par des élections législatives en novembre, largement remportées par le parti Nouvelle Démocratie (centre-droit) du premier ministre (jusque-là intérimaire) Konstantínos Karamanlís. (fr)
  • Cet article recense les élections ayant eu lieu durant l'année 1974. Il inclut les élections législatives et présidentielles nationales dans les États souverains, ainsi que les référendums au niveau national. En Grèce, la fin de la dictature militaire est marquée par des élections législatives en novembre, largement remportées par le parti Nouvelle Démocratie (centre-droit) du premier ministre (jusque-là intérimaire) Konstantínos Karamanlís. (fr)
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  • Liste d'élections en 1974 (fr)
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