Les Croisés de Mayenne en 1158 est un ouvrage de l'abbé Charles Pointeau publié en 1878, qui décrit un épisode qui s'avéra être une invention. La mention du départ en 1158 d'une troupe de croisés de Mayenne apparut en 1683 dans l'Histoire de Sablé de Gilles Ménage. Ce « fait historique » fut par la suite repris par des savants et des historiens, surtout locaux. À la fin du XIXe siècle, l'Abbé Angot fit un travail de recherche remarquable sur le Chartrier de Goué et mit en évidence qu'il s'agissait du travail d'un faussaire, qu'il détailla avec une extrême précision. Au début du XXe siècle, la polémique remonta à la surface lorsque Alain de Goué exhuma Les Croisés de Mayenne en 1158. Ce fut Ernest Laurain, directeur des Archives départementales de la Mayenne qui par une étude complète en 19

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  • Les Croisés de Mayenne en 1158 est un ouvrage de l'abbé Charles Pointeau publié en 1878, qui décrit un épisode qui s'avéra être une invention. La mention du départ en 1158 d'une troupe de croisés de Mayenne apparut en 1683 dans l'Histoire de Sablé de Gilles Ménage. Ce « fait historique » fut par la suite repris par des savants et des historiens, surtout locaux. À la fin du XIXe siècle, l'Abbé Angot fit un travail de recherche remarquable sur le Chartrier de Goué et mit en évidence qu'il s'agissait du travail d'un faussaire, qu'il détailla avec une extrême précision. Au début du XXe siècle, la polémique remonta à la surface lorsque Alain de Goué exhuma Les Croisés de Mayenne en 1158. Ce fut Ernest Laurain, directeur des Archives départementales de la Mayenne qui par une étude complète en 1912, donna une conclusion définitive à cette Histoire. (fr)
  • Les Croisés de Mayenne en 1158 est un ouvrage de l'abbé Charles Pointeau publié en 1878, qui décrit un épisode qui s'avéra être une invention. La mention du départ en 1158 d'une troupe de croisés de Mayenne apparut en 1683 dans l'Histoire de Sablé de Gilles Ménage. Ce « fait historique » fut par la suite repris par des savants et des historiens, surtout locaux. À la fin du XIXe siècle, l'Abbé Angot fit un travail de recherche remarquable sur le Chartrier de Goué et mit en évidence qu'il s'agissait du travail d'un faussaire, qu'il détailla avec une extrême précision. Au début du XXe siècle, la polémique remonta à la surface lorsque Alain de Goué exhuma Les Croisés de Mayenne en 1158. Ce fut Ernest Laurain, directeur des Archives départementales de la Mayenne qui par une étude complète en 1912, donna une conclusion définitive à cette Histoire. (fr)
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  • Alanus de Goeio Flandrensis (fr)
  • Alanus de Goeo Flandransis dictus (fr)
  • Almaricus Goranton (fr)
  • Amel frater [H. Pesnel] (fr)
  • Angeldus frater (fr)
  • Ansel pr. (fr)
  • Asselinus de Antramis (fr)
  • Aubertus Giffardus (fr)
  • Aubertus Guiffardus (fr)
  • Aubertus frater (fr)
  • Geoffroi, IV. du nom, fîs aisné de Juhel de Maïenne & de Clémence de Bellesme, se croisa à Maïenne en 1158, avec un grand nombre de Gentishommes de la province du Maine, & des autres provinces voisines. La cérémonie de cette Croisade, & le Catalogue de ces Gentishommes, se voyent dans une Notice qui est dans le Prieuré de Nogent-le-Rotrou. Comme cette pièce est curieuse, je suis persuadé que mes Lecteurs seront bien aises de la voir. Et dans cette créance, je la produiray dans cet endroit » . (fr)
  • Beleazar de Coesmes (fr)
  • Eleazar de Coesmes (fr)
  • Eleazard de Coesmes (fr)
  • Fulco Rib. l… (fr)
  • Fulco Ribole (fr)
  • Fulco Ribolé (fr)
  • Fulco de Desertinis (fr)
  • Fulco de Sertinis (fr)
  • Gelinus de Goeo (fr)
  • Gervasius de Rongeria (fr)
  • Gesselinus de Goeo (fr)
  • Gillo de Garania (fr)
  • Gilo de Goran (fr)
  • Gilo de Gorania (fr)
  • Gosselinus de Goeo (fr)
  • Halanus de Goeio Flandrensis (fr)
  • Hanricus de Guercheia et Aubertus (fr)
  • Hanricus de Rongeria (fr)
  • Henricus de Guercheia (fr)
  • Henricus de Rongeria (fr)
  • Hervaeus de Guercheia (fr)
  • Hugo Lepus (fr)
  • Hugo Lupus (fr)
  • Hugo de Chemineio (fr)
  • Hugo de Chemureio (fr)
  • Josselinus de Entremeio (fr)
  • Juhellus de Roesson (fr)
  • Juhellus de Roresson (fr)
  • Manasses Le Boindre (fr)
  • Manasses Le Bourdre (fr)
  • Mauricius Goranton (fr)
  • Mauricius de Goranton (fr)
  • Robertus Giffardus (fr)
  • Robertus de Chantrigneio (fr)
  • Robertus de Landiguineio (fr)
  • Robertus de Landiguisio (fr)
  • Rodulfus de Chantrigneio (fr)
  • Simeon Abbas (fr)
  • Simon Abbas (fr)
  • et Angeldus (fr)
  • Jean, moine de Saint-Mars-la-Futaye, prieuré dépendant de Saint-Jouin-de-Marnes, situé dans le diocèse du Mans, est-il né dans ce diocèse? On peut le supposer, mais on ne peut le prouver. Il a été confondu quelquefois avec Jean, moine de Marmoutiers. Ils vivaient, il est vrai, dans le même temps, mais ils n'habitaient pas la même province, et le nom de Jean est très-commun. Il en est de même, disons-le en passant, des noms de Guillaume, Hugues, Geoffroy, Robert et Raoul. Celui de Pierre, par exemple, était alors beaucoup moins en usage et celui de Paul ne se rencontre jamais. Jean de La Futaye est auteur d'une courte narration concernant les seigneurs du Maine qui se croisèrent en 1158 et allèrent combattre en Palestine avec leur suzerain Geoffroy de Mayenne. La scène se passe dans la ville de Mayenne. Guillaume, évêque du Mans, donne la croix aux volontaires du Christ. Ceux-ci, aussitôt après l'avoir reçue, se signent au front, à la bouche, à la poitrine et au cœur, et revêtent le manteau que la croix décore. Ensuite le doyen du Mans chante le cantique Benedictus Dominus Israël, et sort de l'église suivi par les croisés et toute la foule du peuple. La procession faite, les croisés rentrent dans le chœur de l'église, et, à genoux devant le grand autel, jurent de consacrera Dieu,pendant trois ans, leurs armes, leurs biens, leur vie. Juhel de Mayenne, père de Geoffroi, jure à son tour, à haute voix, de veiller, pendant le même temps, en patron fidèle, sur les femmes, les fils, les filles, les servi teurs, les domaines des chevaliers absents. Enfin l'évêque du Mans trace lui-même sur leurs fronts le signe de la croix, disant à chacun : « Tous tes.péchés « te seront remis, si lu accomplis ce que tu viens de « promettre. » Telles étaient, au xue siècle, suivant un témoin oculaire, les principales circonstances d'une prise de croix. Les seigneurs du Maine qui firent partie de cette expédition étaient au nombre de cent deux, et l'historien nous a transmis tous leurs noms. En l'année 1162 il en revint trente-cinq. Les autres étaient morts au pied du Sinaï. La courte chronique de Jean de La Futaye se termine par ces mots : Hoc scripsit, prœsens et adfuit Joannes, monachus B. Benedicti, patris nostri, ad Fustaiam, anno Boni. 1163, die 22 mensis junii. Elle a été publiée par Ménage, Histoire de Sablé, première partie, p. 179, et par M. Cauvin, Géographie ancienne du diocèse du Mans'', Instrumenta, p. 82. (fr)
  • Alanus de Goeio Flandrensis (fr)
  • Alanus de Goeo Flandransis dictus (fr)
  • Almaricus Goranton (fr)
  • Amel frater [H. Pesnel] (fr)
  • Angeldus frater (fr)
  • Ansel pr. (fr)
  • Asselinus de Antramis (fr)
  • Aubertus Giffardus (fr)
  • Aubertus Guiffardus (fr)
  • Aubertus frater (fr)
  • Geoffroi, IV. du nom, fîs aisné de Juhel de Maïenne & de Clémence de Bellesme, se croisa à Maïenne en 1158, avec un grand nombre de Gentishommes de la province du Maine, & des autres provinces voisines. La cérémonie de cette Croisade, & le Catalogue de ces Gentishommes, se voyent dans une Notice qui est dans le Prieuré de Nogent-le-Rotrou. Comme cette pièce est curieuse, je suis persuadé que mes Lecteurs seront bien aises de la voir. Et dans cette créance, je la produiray dans cet endroit » . (fr)
  • Beleazar de Coesmes (fr)
  • Eleazar de Coesmes (fr)
  • Eleazard de Coesmes (fr)
  • Fulco Rib. l… (fr)
  • Fulco Ribole (fr)
  • Fulco Ribolé (fr)
  • Fulco de Desertinis (fr)
  • Fulco de Sertinis (fr)
  • Gelinus de Goeo (fr)
  • Gervasius de Rongeria (fr)
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  • Gilo de Goran (fr)
  • Gilo de Gorania (fr)
  • Gosselinus de Goeo (fr)
  • Halanus de Goeio Flandrensis (fr)
  • Hanricus de Guercheia et Aubertus (fr)
  • Hanricus de Rongeria (fr)
  • Henricus de Guercheia (fr)
  • Henricus de Rongeria (fr)
  • Hervaeus de Guercheia (fr)
  • Hugo Lepus (fr)
  • Hugo Lupus (fr)
  • Hugo de Chemineio (fr)
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  • Juhellus de Roesson (fr)
  • Juhellus de Roresson (fr)
  • Manasses Le Boindre (fr)
  • Manasses Le Bourdre (fr)
  • Mauricius Goranton (fr)
  • Mauricius de Goranton (fr)
  • Robertus Giffardus (fr)
  • Robertus de Chantrigneio (fr)
  • Robertus de Landiguineio (fr)
  • Robertus de Landiguisio (fr)
  • Rodulfus de Chantrigneio (fr)
  • Simeon Abbas (fr)
  • Simon Abbas (fr)
  • et Angeldus (fr)
  • Jean, moine de Saint-Mars-la-Futaye, prieuré dépendant de Saint-Jouin-de-Marnes, situé dans le diocèse du Mans, est-il né dans ce diocèse? On peut le supposer, mais on ne peut le prouver. Il a été confondu quelquefois avec Jean, moine de Marmoutiers. Ils vivaient, il est vrai, dans le même temps, mais ils n'habitaient pas la même province, et le nom de Jean est très-commun. Il en est de même, disons-le en passant, des noms de Guillaume, Hugues, Geoffroy, Robert et Raoul. Celui de Pierre, par exemple, était alors beaucoup moins en usage et celui de Paul ne se rencontre jamais. Jean de La Futaye est auteur d'une courte narration concernant les seigneurs du Maine qui se croisèrent en 1158 et allèrent combattre en Palestine avec leur suzerain Geoffroy de Mayenne. La scène se passe dans la ville de Mayenne. Guillaume, évêque du Mans, donne la croix aux volontaires du Christ. Ceux-ci, aussitôt après l'avoir reçue, se signent au front, à la bouche, à la poitrine et au cœur, et revêtent le manteau que la croix décore. Ensuite le doyen du Mans chante le cantique Benedictus Dominus Israël, et sort de l'église suivi par les croisés et toute la foule du peuple. La procession faite, les croisés rentrent dans le chœur de l'église, et, à genoux devant le grand autel, jurent de consacrera Dieu,pendant trois ans, leurs armes, leurs biens, leur vie. Juhel de Mayenne, père de Geoffroi, jure à son tour, à haute voix, de veiller, pendant le même temps, en patron fidèle, sur les femmes, les fils, les filles, les servi teurs, les domaines des chevaliers absents. Enfin l'évêque du Mans trace lui-même sur leurs fronts le signe de la croix, disant à chacun : « Tous tes.péchés « te seront remis, si lu accomplis ce que tu viens de « promettre. » Telles étaient, au xue siècle, suivant un témoin oculaire, les principales circonstances d'une prise de croix. Les seigneurs du Maine qui firent partie de cette expédition étaient au nombre de cent deux, et l'historien nous a transmis tous leurs noms. En l'année 1162 il en revint trente-cinq. Les autres étaient morts au pied du Sinaï. La courte chronique de Jean de La Futaye se termine par ces mots : Hoc scripsit, prœsens et adfuit Joannes, monachus B. Benedicti, patris nostri, ad Fustaiam, anno Boni. 1163, die 22 mensis junii. Elle a été publiée par Ménage, Histoire de Sablé, première partie, p. 179, et par M. Cauvin, Géographie ancienne du diocèse du Mans'', Instrumenta, p. 82. (fr)
prop-fr:titre
  • Le moine de la Futaye par Hauréau (fr)
  • Texte de Ménage (fr)
  • Texte de la pancarte (fr)
  • Texte du manuscrit 32.633 (fr)
  • Le moine de la Futaye par Hauréau (fr)
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  • Les Croisés de Mayenne en 1158 est un ouvrage de l'abbé Charles Pointeau publié en 1878, qui décrit un épisode qui s'avéra être une invention. La mention du départ en 1158 d'une troupe de croisés de Mayenne apparut en 1683 dans l'Histoire de Sablé de Gilles Ménage. Ce « fait historique » fut par la suite repris par des savants et des historiens, surtout locaux. À la fin du XIXe siècle, l'Abbé Angot fit un travail de recherche remarquable sur le Chartrier de Goué et mit en évidence qu'il s'agissait du travail d'un faussaire, qu'il détailla avec une extrême précision. Au début du XXe siècle, la polémique remonta à la surface lorsque Alain de Goué exhuma Les Croisés de Mayenne en 1158. Ce fut Ernest Laurain, directeur des Archives départementales de la Mayenne qui par une étude complète en 19 (fr)
  • Les Croisés de Mayenne en 1158 est un ouvrage de l'abbé Charles Pointeau publié en 1878, qui décrit un épisode qui s'avéra être une invention. La mention du départ en 1158 d'une troupe de croisés de Mayenne apparut en 1683 dans l'Histoire de Sablé de Gilles Ménage. Ce « fait historique » fut par la suite repris par des savants et des historiens, surtout locaux. À la fin du XIXe siècle, l'Abbé Angot fit un travail de recherche remarquable sur le Chartrier de Goué et mit en évidence qu'il s'agissait du travail d'un faussaire, qu'il détailla avec une extrême précision. Au début du XXe siècle, la polémique remonta à la surface lorsque Alain de Goué exhuma Les Croisés de Mayenne en 1158. Ce fut Ernest Laurain, directeur des Archives départementales de la Mayenne qui par une étude complète en 19 (fr)
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