L'Aigle et le Hibou est la dix-huitième fable du livre V de La Fontaine situé dans le premier recueil des Fables de La Fontaine, édité pour la première fois en 1668.

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  • L'Aigle et le Hibou est la dix-huitième fable du livre V de La Fontaine situé dans le premier recueil des Fables de La Fontaine, édité pour la première fois en 1668. (fr)
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  • Illustration de L'aigle et le Hibou par Gustave Doré. (fr)
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  • Livre V des Fables de Jean de La Fontaine (fr)
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  • L'Aigle et le Chat-huant leurs querelles cessèrent,  Et firent tant qu'ils s'embrassèrent.  L'un jura foi de Roi, l'autre foi de Hibou,  Qu'ils ne se goberaient leurs petits peu ni prou.  Connaissez-vous les miens ? dit l'Oiseau de Minerve.  - Non, dit l'Aigle.- Tant pis, reprit le triste Oiseau.  Je crains en ce cas pour leur peau :  C'est hasard si je les conserve.  Comme vous êtes Roi, vous ne considérez  Qui ni quoi : Rois et Dieux mettent, quoi qu'on leur die,  Tout en même catégorie.  Adieu mes nourrissons si vous les rencontrez.  - Peignez-les-moi, dit l'Aigle, ou bien me les montrez.  Je n'y toucherai de ma vie.  Le Hibou repartit : Mes petits sont mignons,  Beaux, bien faits, et jolis sur tous leurs compagnons.  Vous les reconnaîtrez sans peine à cette marque.  N'allez pas l'oublier ; retenez-la si bien  Que chez moi la maudite Parque  N'entre point par votre moyen.  Il advint qu'au Hibou Dieu donna géniture,  De façon qu'un beau soir qu'il était en pâture,  Notre Aigle aperçut d'aventure,  Dans les coins d'une roche dure,  Ou dans les trous d'une masure  ,  De petits monstres fort hideux,  Rechignés, un air triste, une voix de Mégère.  Ces enfants ne sont pas, dit l'Aigle, à notre ami.  Croquons-les. Le galant n'en fit pas à demi.  Ses repas ne sont point repas à la légère.  Le Hibou, de retour, ne trouve que les pieds  De ses chers nourrissons, hélas ! Pour toute chose.  Il se plaint, et les Dieux sont par lui suppliés  De punir le brigand qui de son deuil est cause.  Quelqu'un lui dit alors : N'en accuse que toi  Ou plutôt la commune loi  Qui veut qu'on trouve son semblable  Beau, bien fait, et sur tous aimable.  Tu fis de tes enfants à l'Aigle ce portrait ;  En avaient-ils le moindre trait ? Intégralité Fables de Jean de La Fontaine (fr)
  • L'Aigle et le Chat-huant leurs querelles cessèrent,  Et firent tant qu'ils s'embrassèrent.  L'un jura foi de Roi, l'autre foi de Hibou,  Qu'ils ne se goberaient leurs petits peu ni prou.  Connaissez-vous les miens ? dit l'Oiseau de Minerve.  - Non, dit l'Aigle.- Tant pis, reprit le triste Oiseau.  Je crains en ce cas pour leur peau :  C'est hasard si je les conserve.  Comme vous êtes Roi, vous ne considérez  Qui ni quoi : Rois et Dieux mettent, quoi qu'on leur die,  Tout en même catégorie.  Adieu mes nourrissons si vous les rencontrez.  - Peignez-les-moi, dit l'Aigle, ou bien me les montrez.  Je n'y toucherai de ma vie.  Le Hibou repartit : Mes petits sont mignons,  Beaux, bien faits, et jolis sur tous leurs compagnons.  Vous les reconnaîtrez sans peine à cette marque.  N'allez pas l'oublier ; retenez-la si bien  Que chez moi la maudite Parque  N'entre point par votre moyen.  Il advint qu'au Hibou Dieu donna géniture,  De façon qu'un beau soir qu'il était en pâture,  Notre Aigle aperçut d'aventure,  Dans les coins d'une roche dure,  Ou dans les trous d'une masure  ,  De petits monstres fort hideux,  Rechignés, un air triste, une voix de Mégère.  Ces enfants ne sont pas, dit l'Aigle, à notre ami.  Croquons-les. Le galant n'en fit pas à demi.  Ses repas ne sont point repas à la légère.  Le Hibou, de retour, ne trouve que les pieds  De ses chers nourrissons, hélas ! Pour toute chose.  Il se plaint, et les Dieux sont par lui suppliés  De punir le brigand qui de son deuil est cause.  Quelqu'un lui dit alors : N'en accuse que toi  Ou plutôt la commune loi  Qui veut qu'on trouve son semblable  Beau, bien fait, et sur tous aimable.  Tu fis de tes enfants à l'Aigle ce portrait ;  En avaient-ils le moindre trait ? Intégralité Fables de Jean de La Fontaine (fr)
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  • L'Aigle et le Hibou est la dix-huitième fable du livre V de La Fontaine situé dans le premier recueil des Fables de La Fontaine, édité pour la première fois en 1668. (fr)
  • L'Aigle et le Hibou est la dix-huitième fable du livre V de La Fontaine situé dans le premier recueil des Fables de La Fontaine, édité pour la première fois en 1668. (fr)
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  • L'Aigle et le Hibou (fr)
  • Der Adler und die Eule (de)
  • L'Aigle et le Hibou (fr)
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