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- L'abbé Jean-Joseph-Maxime Féraud (1810-1897) (à ne pas confondre avec l'abbé Jean-François Féraud, lexicographe originaire de Marseille) est un érudit et historien provençal. Surnommé « le Hérodote bas-alpin », il a consacré une abondante production écrite au département des Basses-Alpes, actuelles Alpes-de-Haute-Provence. Né à Riez le 15 juin 1810, il fait ses premières études à l'Institution Augier, dans sa petite ville. En 1826, il est "philosophe" au collège royal de Digne (c’est-à-dire qu’il suit le cours de philosophie, équivalent de la classe de terminale du lycée en France des années 2000). Il entre au grand séminaire en 1827 et est ordonné prêtre du diocèse de Digne le 21 décembre 1833. Successivement vicaire à Reillanne, Valensole puis Manosque, il est finalement nommé curé des Sieyes le 20 novembre 1841. Titulaire de cette paroisse jusqu'à sa mort, il est créé chanoine honoraire de Digne en 1889. Il meurt aux Sieyes le 24 avril 1897. Il avait trouvé dans la calme thébaïde de Sieyes sa paix, son bonheur et sa douceur de vivre, comme il l’a écrit : « C'est lorsqu'on a des bonheurs véritables, cachés à l'ombre des collines naturelles, qu'on peut le mieux se passer de plaisir ». Et il aurait dit volontiers aussi avec l'un de ses confrères : « Avez-vous remarqué que le Bon Dieu nous fait naître dans le pays que nous aimons le mieux ? » (Jean Gavot). Membre de l'Académie des sciences, agriculture, arts et belles-lettres d'Aix de 1849 à sa mort, cet exemple du prêtre érudit est aussi le premier président de la Société scientifique et littéraire des Basses-Alpes créée en 1860 à l'occasion de la célébration du deuxième centenaire de la mort de Gassendi. (fr)
- L'abbé Jean-Joseph-Maxime Féraud (1810-1897) (à ne pas confondre avec l'abbé Jean-François Féraud, lexicographe originaire de Marseille) est un érudit et historien provençal. Surnommé « le Hérodote bas-alpin », il a consacré une abondante production écrite au département des Basses-Alpes, actuelles Alpes-de-Haute-Provence. Né à Riez le 15 juin 1810, il fait ses premières études à l'Institution Augier, dans sa petite ville. En 1826, il est "philosophe" au collège royal de Digne (c’est-à-dire qu’il suit le cours de philosophie, équivalent de la classe de terminale du lycée en France des années 2000). Il entre au grand séminaire en 1827 et est ordonné prêtre du diocèse de Digne le 21 décembre 1833. Successivement vicaire à Reillanne, Valensole puis Manosque, il est finalement nommé curé des Sieyes le 20 novembre 1841. Titulaire de cette paroisse jusqu'à sa mort, il est créé chanoine honoraire de Digne en 1889. Il meurt aux Sieyes le 24 avril 1897. Il avait trouvé dans la calme thébaïde de Sieyes sa paix, son bonheur et sa douceur de vivre, comme il l’a écrit : « C'est lorsqu'on a des bonheurs véritables, cachés à l'ombre des collines naturelles, qu'on peut le mieux se passer de plaisir ». Et il aurait dit volontiers aussi avec l'un de ses confrères : « Avez-vous remarqué que le Bon Dieu nous fait naître dans le pays que nous aimons le mieux ? » (Jean Gavot). Membre de l'Académie des sciences, agriculture, arts et belles-lettres d'Aix de 1849 à sa mort, cet exemple du prêtre érudit est aussi le premier président de la Société scientifique et littéraire des Basses-Alpes créée en 1860 à l'occasion de la célébration du deuxième centenaire de la mort de Gassendi. (fr)
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- L'abbé Jean-Joseph-Maxime Féraud (1810-1897) (à ne pas confondre avec l'abbé Jean-François Féraud, lexicographe originaire de Marseille) est un érudit et historien provençal. Surnommé « le Hérodote bas-alpin », il a consacré une abondante production écrite au département des Basses-Alpes, actuelles Alpes-de-Haute-Provence. (fr)
- L'abbé Jean-Joseph-Maxime Féraud (1810-1897) (à ne pas confondre avec l'abbé Jean-François Féraud, lexicographe originaire de Marseille) est un érudit et historien provençal. Surnommé « le Hérodote bas-alpin », il a consacré une abondante production écrite au département des Basses-Alpes, actuelles Alpes-de-Haute-Provence. (fr)
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