Le guépard royal (Acinonyx jubatus f. rex) est parfois considéré comme une sous-espèce, mais il s'agit d'une simple forme qui résulterait d'une mutation récessive. Si deux guépards accouplés possèdent l'allèle muté, un quart de leur progéniture peut devenir des guépards royaux. En effet, il peut apparaître dans une portée de guépards normaux. C'est pourquoi il n'est pas considéré comme une sous-espèce. Le guépard royal tient son pelage à une variation génétique souvent appelée pseudo-mélanisme, proche des variations qui touchent d'autres félins comme le tigre blanc et la panthère noire. Il se rencontre dans les zones les plus boisées d'un petit secteur de l'Afrique du Sud et au Zimbabwe.

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  • Le guépard royal (Acinonyx jubatus f. rex) est parfois considéré comme une sous-espèce, mais il s'agit d'une simple forme qui résulterait d'une mutation récessive. Si deux guépards accouplés possèdent l'allèle muté, un quart de leur progéniture peut devenir des guépards royaux. En effet, il peut apparaître dans une portée de guépards normaux. C'est pourquoi il n'est pas considéré comme une sous-espèce. Le guépard royal tient son pelage à une variation génétique souvent appelée pseudo-mélanisme, proche des variations qui touchent d'autres félins comme le tigre blanc et la panthère noire. Il se rencontre dans les zones les plus boisées d'un petit secteur de l'Afrique du Sud et au Zimbabwe. Son aspect est différent de celui des autres guépards : ses taches sont nettement plus grandes et forment des lignes par endroits, avec trois bandes noires sur le dos se prolongeant de la tête à la queue. Sa fourrure est plus longue que celle d'un guépard sans mutation. Ce pelage, marbré plutôt que moucheté, semble lui assurer un excellent camouflage dans le miombo – plateau recouvert par une forêt caducifoliée entrecoupée de vastes dépressions herbeuses humides et caractérisé par la prédominance d'arbres des genres Brachystegia, Julbernardia et Isoberlinia – du Botswana et du Zimbabwe. Ce milieu boisé lui donne un avantage conséquent par rapport aux autres guépards dit "classiques", qui eux sont plus clairs donc plus voyants. Le premier enregistrement de guépard royal se fit en 1927 par le zoologiste britannique Reginald Innes Pocock au Zimbabwe mais la première photographie de l'animal est prise en 1975. Nous pouvions estimer le nombre de guépard royal à une trentaine de spécimen en 2016. (fr)
  • Le guépard royal (Acinonyx jubatus f. rex) est parfois considéré comme une sous-espèce, mais il s'agit d'une simple forme qui résulterait d'une mutation récessive. Si deux guépards accouplés possèdent l'allèle muté, un quart de leur progéniture peut devenir des guépards royaux. En effet, il peut apparaître dans une portée de guépards normaux. C'est pourquoi il n'est pas considéré comme une sous-espèce. Le guépard royal tient son pelage à une variation génétique souvent appelée pseudo-mélanisme, proche des variations qui touchent d'autres félins comme le tigre blanc et la panthère noire. Il se rencontre dans les zones les plus boisées d'un petit secteur de l'Afrique du Sud et au Zimbabwe. Son aspect est différent de celui des autres guépards : ses taches sont nettement plus grandes et forment des lignes par endroits, avec trois bandes noires sur le dos se prolongeant de la tête à la queue. Sa fourrure est plus longue que celle d'un guépard sans mutation. Ce pelage, marbré plutôt que moucheté, semble lui assurer un excellent camouflage dans le miombo – plateau recouvert par une forêt caducifoliée entrecoupée de vastes dépressions herbeuses humides et caractérisé par la prédominance d'arbres des genres Brachystegia, Julbernardia et Isoberlinia – du Botswana et du Zimbabwe. Ce milieu boisé lui donne un avantage conséquent par rapport aux autres guépards dit "classiques", qui eux sont plus clairs donc plus voyants. Le premier enregistrement de guépard royal se fit en 1927 par le zoologiste britannique Reginald Innes Pocock au Zimbabwe mais la première photographie de l'animal est prise en 1975. Nous pouvions estimer le nombre de guépard royal à une trentaine de spécimen en 2016. (fr)
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  • Le guépard royal (Acinonyx jubatus f. rex) est parfois considéré comme une sous-espèce, mais il s'agit d'une simple forme qui résulterait d'une mutation récessive. Si deux guépards accouplés possèdent l'allèle muté, un quart de leur progéniture peut devenir des guépards royaux. En effet, il peut apparaître dans une portée de guépards normaux. C'est pourquoi il n'est pas considéré comme une sous-espèce. Le guépard royal tient son pelage à une variation génétique souvent appelée pseudo-mélanisme, proche des variations qui touchent d'autres félins comme le tigre blanc et la panthère noire. Il se rencontre dans les zones les plus boisées d'un petit secteur de l'Afrique du Sud et au Zimbabwe. (fr)
  • Le guépard royal (Acinonyx jubatus f. rex) est parfois considéré comme une sous-espèce, mais il s'agit d'une simple forme qui résulterait d'une mutation récessive. Si deux guépards accouplés possèdent l'allèle muté, un quart de leur progéniture peut devenir des guépards royaux. En effet, il peut apparaître dans une portée de guépards normaux. C'est pourquoi il n'est pas considéré comme une sous-espèce. Le guépard royal tient son pelage à une variation génétique souvent appelée pseudo-mélanisme, proche des variations qui touchent d'autres félins comme le tigre blanc et la panthère noire. Il se rencontre dans les zones les plus boisées d'un petit secteur de l'Afrique du Sud et au Zimbabwe. (fr)
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  • Guépard royal (fr)
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