François Garasse, né à Montauroux en 1585 et mort à Poitiers 19 juin 1631, fut en son temps un jésuite redouté de toute la sphère littéraire. Son père qui était ligueur, conspira contre le duc d'Épernon, gouverneur d'Angoulême pour Henri III, et fut tué à la porte du château, comme il essayait d'y pénétrer. En 1601, Garasse entra dans la compagnie de Jésus : il sollicita et obtint de ses supérieurs la permission de se livrer à la prédication. Il mit toute son énergie à lutter contre l'hérésie et le libertinage. Sa propension à la calomnie effraya, dit-on, l'ordre des Jésuites même, et il fut démenti par nombre de ses pairs. Son éloquence virulente servit toutefois l'ordre lors de sa querelle avec l'Université de Paris, opposant l'allégeance romaine des Jésuites au gallicanisme de la Sorbon

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  • François Garasse, né à Montauroux en 1585 et mort à Poitiers 19 juin 1631, fut en son temps un jésuite redouté de toute la sphère littéraire. Son père qui était ligueur, conspira contre le duc d'Épernon, gouverneur d'Angoulême pour Henri III, et fut tué à la porte du château, comme il essayait d'y pénétrer. En 1601, Garasse entra dans la compagnie de Jésus : il sollicita et obtint de ses supérieurs la permission de se livrer à la prédication. Il mit toute son énergie à lutter contre l'hérésie et le libertinage. Sa propension à la calomnie effraya, dit-on, l'ordre des Jésuites même, et il fut démenti par nombre de ses pairs. Son éloquence virulente servit toutefois l'ordre lors de sa querelle avec l'Université de Paris, opposant l'allégeance romaine des Jésuites au gallicanisme de la Sorbonne. (fr)
  • François Garasse, né à Montauroux en 1585 et mort à Poitiers 19 juin 1631, fut en son temps un jésuite redouté de toute la sphère littéraire. Son père qui était ligueur, conspira contre le duc d'Épernon, gouverneur d'Angoulême pour Henri III, et fut tué à la porte du château, comme il essayait d'y pénétrer. En 1601, Garasse entra dans la compagnie de Jésus : il sollicita et obtint de ses supérieurs la permission de se livrer à la prédication. Il mit toute son énergie à lutter contre l'hérésie et le libertinage. Sa propension à la calomnie effraya, dit-on, l'ordre des Jésuites même, et il fut démenti par nombre de ses pairs. Son éloquence virulente servit toutefois l'ordre lors de sa querelle avec l'Université de Paris, opposant l'allégeance romaine des Jésuites au gallicanisme de la Sorbonne. (fr)
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  • Rapport d'un Parlement au ciel et d'un premier president au soleil. A Monseigneur de Nesmond chevalier, conseiller du roy en ses conseils d'Estat & privé, & premier president au parlement de Guyenne, a l'occasion d'une belle harangue faicte par ledict seigneur à Bourdeaus, à l'ouverture du parlement, le 12. de novembre 1611. De la ressemblance entre la lumiere du soleil et la justice. Pour ses estrennes de l'an M.D.C.XII (fr)
  • Les Champs élyziens ou la Réception du roy très chrestien Louys XIII [treize] au collège de Bourdeaus de la Comp.[agnie] de Jésus, le huictiesme de novembre 1615 (fr)
  • Carthusia B. Mariae M. Misericordiae ab illustrissimo ... Cardinale de Sourdis, ... edificata, dotataque.. (fr)
  • La royalle reception de leurs Majestez tres-chrestiennes en la ville de Bourdeaus, ou le siecle d'or ramené par les alliances de France & d'Espaigne , recueilli par le commandement du Roy (fr)
  • La Royalle réception de leurs majestez trés chrestiennes en la ville de Bourdeaus ou le Siècle d'or ramené par les Alliances de France & [et] d'Espagne recueilli par le commandement du roy (fr)
  • Rapport d'un Parlement au ciel et d'un premier president au soleil. A Monseigneur de Nesmond chevalier, conseiller du roy en ses conseils d'Estat & privé, & premier president au parlement de Guyenne, a l'occasion d'une belle harangue faicte par ledict seigneur à Bourdeaus, à l'ouverture du parlement, le 12. de novembre 1611. De la ressemblance entre la lumiere du soleil et la justice. Pour ses estrennes de l'an M.D.C.XII (fr)
  • Les Champs élyziens ou la Réception du roy très chrestien Louys XIII [treize] au collège de Bourdeaus de la Comp.[agnie] de Jésus, le huictiesme de novembre 1615 (fr)
  • Carthusia B. Mariae M. Misericordiae ab illustrissimo ... Cardinale de Sourdis, ... edificata, dotataque.. (fr)
  • La royalle reception de leurs Majestez tres-chrestiennes en la ville de Bourdeaus, ou le siecle d'or ramené par les alliances de France & d'Espaigne , recueilli par le commandement du Roy (fr)
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  • François Garasse, né à Montauroux en 1585 et mort à Poitiers 19 juin 1631, fut en son temps un jésuite redouté de toute la sphère littéraire. Son père qui était ligueur, conspira contre le duc d'Épernon, gouverneur d'Angoulême pour Henri III, et fut tué à la porte du château, comme il essayait d'y pénétrer. En 1601, Garasse entra dans la compagnie de Jésus : il sollicita et obtint de ses supérieurs la permission de se livrer à la prédication. Il mit toute son énergie à lutter contre l'hérésie et le libertinage. Sa propension à la calomnie effraya, dit-on, l'ordre des Jésuites même, et il fut démenti par nombre de ses pairs. Son éloquence virulente servit toutefois l'ordre lors de sa querelle avec l'Université de Paris, opposant l'allégeance romaine des Jésuites au gallicanisme de la Sorbon (fr)
  • François Garasse, né à Montauroux en 1585 et mort à Poitiers 19 juin 1631, fut en son temps un jésuite redouté de toute la sphère littéraire. Son père qui était ligueur, conspira contre le duc d'Épernon, gouverneur d'Angoulême pour Henri III, et fut tué à la porte du château, comme il essayait d'y pénétrer. En 1601, Garasse entra dans la compagnie de Jésus : il sollicita et obtint de ses supérieurs la permission de se livrer à la prédication. Il mit toute son énergie à lutter contre l'hérésie et le libertinage. Sa propension à la calomnie effraya, dit-on, l'ordre des Jésuites même, et il fut démenti par nombre de ses pairs. Son éloquence virulente servit toutefois l'ordre lors de sa querelle avec l'Université de Paris, opposant l'allégeance romaine des Jésuites au gallicanisme de la Sorbon (fr)
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