Le fort de Buenos Aires était une place-forte destinée à défendre la ville de Buenos Aires et à servir de logis aux autorités coloniales résidant dans la ville. L’ouvrage, dont la construction commença en 1595 et se termina, après plusieurs remaniements, vers le début du XVIIIe siècle, se trouva entièrement démoli en 1882. Acarette du Biscay, voyageur français, en fournit la description suivante en 1658 : Son but initial était d’éviter que des pirates européens, c'est-à-dire essentiellement anglais, hollandais et portugais, ne pussent s’emparer de la ville.

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  • Le fort de Buenos Aires était une place-forte destinée à défendre la ville de Buenos Aires et à servir de logis aux autorités coloniales résidant dans la ville. L’ouvrage, dont la construction commença en 1595 et se termina, après plusieurs remaniements, vers le début du XVIIIe siècle, se trouva entièrement démoli en 1882. Doté d’abord du nom de Real Fortaleza de Don Juan Baltasar de Austria, puis, au XVIIe siècle, de celui de San Miguel de Buenos Aires, le fort se dressait sur la berge du río de la Plata, laquelle à cette époque n’était éloignée que d’une centaine de mètres de l’actuelle place de Mai, et occupait l’emplacement sur lequel se trouve aujourd’hui la Casa Rosada, siège du pouvoir exécutif de la République argentine. Au fil des décennies, il vint à être renforcé d’une muraille de pierre, cerné d’un fossé l’entourant entièrement, pourvu d’un pont-levis le faisant communiquer avec la place, cantonné de bastions, armé de canons, et garni, au-dedans de son périmètre, de divers édifices. Acarette du Biscay, voyageur français, en fournit la description suivante en 1658 : « ...[la ville] possède un petit fort de terre dominant le fleuve, cerné par un fossé, doté de dix canons de fer, dont le plus gros est de calibre douze. Là réside le gouverneur, et la garnison se compose de 150 hommes seulement, répartis en trois compagnies, commandées par trois capitaines nommés par celui-là selon sa convenance... » Son but initial était d’éviter que des pirates européens, c'est-à-dire essentiellement anglais, hollandais et portugais, ne pussent s’emparer de la ville. Il fut utilisé comme lieu de résidence par les autorités coloniales espagnoles jusqu’à la révolution de Mai de 1810, puis (hormis quelques périodes durant la Confédération argentine) comme siège par les gouvernements criollos indépendants, jusqu’à la présidence de Julio Argentino Roca, qui donna l’ordre en 1882 de démolir le peu qui en subsistait ; le site, outre qu’il avait quasiment perdu toute valeur défensive, ne pouvait plus en effet, aux yeux des autorités d’alors, apparaître digne de la capitale, qui en ces années-là s’agrandissait et se modernisait rapidement. C’est aussi dans le fort que William Carr Beresford et ses troupes se replièrent lors des invasions anglaises du Río de la Plata et que les envahisseurs signèrent leur reddition le 12 août 1806. Actuellement, quelques vestiges du vieux fort, jusque-là enfouis mais récemment mis au jour lors de travaux de voirie, sont encore visibles in situ pour les visiteurs du Museo de la Casa Rosada. (fr)
  • Le fort de Buenos Aires était une place-forte destinée à défendre la ville de Buenos Aires et à servir de logis aux autorités coloniales résidant dans la ville. L’ouvrage, dont la construction commença en 1595 et se termina, après plusieurs remaniements, vers le début du XVIIIe siècle, se trouva entièrement démoli en 1882. Doté d’abord du nom de Real Fortaleza de Don Juan Baltasar de Austria, puis, au XVIIe siècle, de celui de San Miguel de Buenos Aires, le fort se dressait sur la berge du río de la Plata, laquelle à cette époque n’était éloignée que d’une centaine de mètres de l’actuelle place de Mai, et occupait l’emplacement sur lequel se trouve aujourd’hui la Casa Rosada, siège du pouvoir exécutif de la République argentine. Au fil des décennies, il vint à être renforcé d’une muraille de pierre, cerné d’un fossé l’entourant entièrement, pourvu d’un pont-levis le faisant communiquer avec la place, cantonné de bastions, armé de canons, et garni, au-dedans de son périmètre, de divers édifices. Acarette du Biscay, voyageur français, en fournit la description suivante en 1658 : « ...[la ville] possède un petit fort de terre dominant le fleuve, cerné par un fossé, doté de dix canons de fer, dont le plus gros est de calibre douze. Là réside le gouverneur, et la garnison se compose de 150 hommes seulement, répartis en trois compagnies, commandées par trois capitaines nommés par celui-là selon sa convenance... » Son but initial était d’éviter que des pirates européens, c'est-à-dire essentiellement anglais, hollandais et portugais, ne pussent s’emparer de la ville. Il fut utilisé comme lieu de résidence par les autorités coloniales espagnoles jusqu’à la révolution de Mai de 1810, puis (hormis quelques périodes durant la Confédération argentine) comme siège par les gouvernements criollos indépendants, jusqu’à la présidence de Julio Argentino Roca, qui donna l’ordre en 1882 de démolir le peu qui en subsistait ; le site, outre qu’il avait quasiment perdu toute valeur défensive, ne pouvait plus en effet, aux yeux des autorités d’alors, apparaître digne de la capitale, qui en ces années-là s’agrandissait et se modernisait rapidement. C’est aussi dans le fort que William Carr Beresford et ses troupes se replièrent lors des invasions anglaises du Río de la Plata et que les envahisseurs signèrent leur reddition le 12 août 1806. Actuellement, quelques vestiges du vieux fort, jusque-là enfouis mais récemment mis au jour lors de travaux de voirie, sont encore visibles in situ pour les visiteurs du Museo de la Casa Rosada. (fr)
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  • Edgardo José Rocca (fr)
  • Elisa Casella de Calderón (fr)
  • Julio A. Luqui Lagleyze (fr)
  • Luis Alberto Romero (fr)
  • Nicolás J. Gibelli (fr)
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  • ISSN 0327-1218 (fr)
  • ISSN 1514-8793 (fr)
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  • Sencilla Historia, La Trinidad (fr)
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  • Buenos Aires (fr)
  • Buenos Aires, historia de cuatro siglos (fr)
  • Crónica Histórica Argentina T II (fr)
  • Historia gráfica de la Casa Rosada (fr)
  • El Real Fuerte San Juan Baltasar de Austria, testigo de los acontecimientos de mayo de 1810 y las tarjetas postales (fr)
  • Parque Colon-La Aduana Nueva (fr)
  • Túneles de Buenos Aires, Historias, mitos y verdades del subsuelo porteño (fr)
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  • Sudamericana (fr)
  • CODEX (fr)
  • Historias de la Ciudad Année XI, n° 53 (fr)
  • Librerías Turísticas (fr)
  • Revue Buenos Aires nos cuenta n° 9 (fr)
  • Revue Ciencia Hoy, Vol. 20, nº 117 (fr)
  • Éditeur Abril (fr)
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  • Le fort de Buenos Aires était une place-forte destinée à défendre la ville de Buenos Aires et à servir de logis aux autorités coloniales résidant dans la ville. L’ouvrage, dont la construction commença en 1595 et se termina, après plusieurs remaniements, vers le début du XVIIIe siècle, se trouva entièrement démoli en 1882. Acarette du Biscay, voyageur français, en fournit la description suivante en 1658 : Son but initial était d’éviter que des pirates européens, c'est-à-dire essentiellement anglais, hollandais et portugais, ne pussent s’emparer de la ville. (fr)
  • Le fort de Buenos Aires était une place-forte destinée à défendre la ville de Buenos Aires et à servir de logis aux autorités coloniales résidant dans la ville. L’ouvrage, dont la construction commença en 1595 et se termina, après plusieurs remaniements, vers le début du XVIIIe siècle, se trouva entièrement démoli en 1882. Acarette du Biscay, voyageur français, en fournit la description suivante en 1658 : Son but initial était d’éviter que des pirates européens, c'est-à-dire essentiellement anglais, hollandais et portugais, ne pussent s’emparer de la ville. (fr)
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