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- Le Dialogue des morts (en fait, plusieurs dialogues) est un ouvrage de Fontenelle publié en 1683. Il s'inspire dans son principe de l'ouvrage homonyme de Lucien de Samosate. Fontenelle y fait se rencontrer aux enfers des couples qui furent contemporains ou non, anciens ou modernes, parfois très inattendus : William Harvey et Érasistrate, Homère et Ésope, Socrate et Montaigne, Candaule et Gygès, Charles Quint et Érasme ; il y fait également se retrouver Hernán Cortés et Moctezuma : le second remet en perspective les idées reçues du premier, et même l'idée généralement admise de rationalité grecque, dans une analyse qui évoque déjà avec trois siècles d'avance Lévi-Strauss. Les femmes ne sont pas oubliées pour autant, Agnès Sorel et Roxelane dissertant par exemple tant de politique que des moyens d'amener un homme au mariage. Le ton de ces dialogues est celui d'un scepticisme ironique avec un « accent mis sur la permanence et l’universalité de la nature humaine », précise en 2007 l'académicienne Hélène Carrère d'Encausse. Elle en cite un passage significatif : À Montaigne qui lui demande s’il est des siècles mieux dotés en hommes de raison que d’autres, Socrate répond : « L’ordre général de la nature a l’air bien constant » (fr)
- Le Dialogue des morts (en fait, plusieurs dialogues) est un ouvrage de Fontenelle publié en 1683. Il s'inspire dans son principe de l'ouvrage homonyme de Lucien de Samosate. Fontenelle y fait se rencontrer aux enfers des couples qui furent contemporains ou non, anciens ou modernes, parfois très inattendus : William Harvey et Érasistrate, Homère et Ésope, Socrate et Montaigne, Candaule et Gygès, Charles Quint et Érasme ; il y fait également se retrouver Hernán Cortés et Moctezuma : le second remet en perspective les idées reçues du premier, et même l'idée généralement admise de rationalité grecque, dans une analyse qui évoque déjà avec trois siècles d'avance Lévi-Strauss. Les femmes ne sont pas oubliées pour autant, Agnès Sorel et Roxelane dissertant par exemple tant de politique que des moyens d'amener un homme au mariage. Le ton de ces dialogues est celui d'un scepticisme ironique avec un « accent mis sur la permanence et l’universalité de la nature humaine », précise en 2007 l'académicienne Hélène Carrère d'Encausse. Elle en cite un passage significatif : À Montaigne qui lui demande s’il est des siècles mieux dotés en hommes de raison que d’autres, Socrate répond : « L’ordre général de la nature a l’air bien constant » (fr)
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- Le Dialogue des morts (en fait, plusieurs dialogues) est un ouvrage de Fontenelle publié en 1683. Il s'inspire dans son principe de l'ouvrage homonyme de Lucien de Samosate. Fontenelle y fait se rencontrer aux enfers des couples qui furent contemporains ou non, anciens ou modernes, parfois très inattendus : William Harvey et Érasistrate, Homère et Ésope, Socrate et Montaigne, Candaule et Gygès, Charles Quint et Érasme ; il y fait également se retrouver Hernán Cortés et Moctezuma : le second remet en perspective les idées reçues du premier, et même l'idée généralement admise de rationalité grecque, dans une analyse qui évoque déjà avec trois siècles d'avance Lévi-Strauss. (fr)
- Le Dialogue des morts (en fait, plusieurs dialogues) est un ouvrage de Fontenelle publié en 1683. Il s'inspire dans son principe de l'ouvrage homonyme de Lucien de Samosate. Fontenelle y fait se rencontrer aux enfers des couples qui furent contemporains ou non, anciens ou modernes, parfois très inattendus : William Harvey et Érasistrate, Homère et Ésope, Socrate et Montaigne, Candaule et Gygès, Charles Quint et Érasme ; il y fait également se retrouver Hernán Cortés et Moctezuma : le second remet en perspective les idées reçues du premier, et même l'idée généralement admise de rationalité grecque, dans une analyse qui évoque déjà avec trois siècles d'avance Lévi-Strauss. (fr)
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