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- Le cycle de westerns d'Anthony Mann avec James Stewart est composé de cinq films réalisés par Anthony Mann avec l'acteur James Stewart. La série commence en 1950 avec un film produit par Universal-International Winchester '73, suivit des Affameurs (1952), L'Appât (1953), Je suis un aventurier (1954) et pour clôturer le cycle L'Homme de la plaine en 1955. Le film Le Survivant des monts lointains aurait pu faire partie du cycle. En effet après la sortie de L'Homme de la plaine, James Stewart est classé dans le top dix des acteurs hollywoodiens. Aaron Rosenberg, le producteur d'Universal-International propose à Mann de réaliser le film. Mais trouvant l'histoire incohérente Mann décline la proposition. Dans une interview pour les Cahiers du cinéma, Mann note que Stewart lui en « a toujours gardé rancune », car le film fut un échec. La collaboration entre le réalisateur et l'acteur s'arrête au film L'Homme de la plaine. L'acteur et le réalisateur ont également participé ensemble à trois autres films. La première collaboration hors western est pour le film Le Port des passions (1953), suivi par Romance inachevée (1954) et Strategic Air Command (1955). Ces westerns, qui mélangent plusieurs genres dont celui du film noir, devinrent cultes et furent admirés des cinéphiles, Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon déclarant à leur sujet : « C'est un classique. On l'a toujours senti, certes, mais jamais aussi clairement qu'aujourd'hui où le recul et la comparaison confirment la série de westerns avec James Stewart comme ce que le genre a donné de plus parfait et de plus pur. Les grand westerns échappent en général à l'idée archétypale qu'à tort ou à raison nous nous faisons du genre : ceux de Mann y correspondent au point qu'on se demande s'ils n'ont pas contribué à la former […]. Classique, il l'est par la rigueur linéaire de ses intrigues, la clarté et la simplicité fonctionnelles de sa mise en scène, son refus du pittoresque, du baroque, de l'insolite. Ses personnages ne sont pas des héros légendaires : ni justiciers ni brigands bien aimés, ils ne songent qu'à faire leur travail. Au bout de l'aventure, qui les prend comme par surprise, il y a pour eux des rêves simples et quotidiens. Ils vivent comme des hommes, à égale et juste distance des héros traditionnels, qui n'existaient que par l'action, et de leurs remplaçants modernes, empêtrés dans des problèmes moraux, voire sentimentaux. Mann, homme d'extérieur, sait admirablement les placer et les diriger dans des paysages qui ne sont jamais simple toile de fond, mais participent à l'action, la topographie jouant un grand rôle dans ses films, et la mise en scène se plaisant à insister sur les rapports, tous pratiques, mais parfois aussi affectifs, entre l'homme et la nature. Un film de Mann progresse au rythme de la vie. lentement, avec des accélérations soudaines, explosions de violence rapides, concises et extrêmement efficaces (l'attaque et l'extermination des Indiens dans Naked Spur). C'est dans de telles scènes qu'on apprécie le mieux l'économie de moyens et la puissance expressive de Mann, cet art de montrer une action rapide et complexe en quelques plans parfaitement choisis et montés. Il est sans doute faux et naïf de prétendre qu'il existe une seule bonne manière de filmer une scène donnée, mais Mann nous donne toujours l'impression que sa manière est la bonne. » (fr)
- Le cycle de westerns d'Anthony Mann avec James Stewart est composé de cinq films réalisés par Anthony Mann avec l'acteur James Stewart. La série commence en 1950 avec un film produit par Universal-International Winchester '73, suivit des Affameurs (1952), L'Appât (1953), Je suis un aventurier (1954) et pour clôturer le cycle L'Homme de la plaine en 1955. Le film Le Survivant des monts lointains aurait pu faire partie du cycle. En effet après la sortie de L'Homme de la plaine, James Stewart est classé dans le top dix des acteurs hollywoodiens. Aaron Rosenberg, le producteur d'Universal-International propose à Mann de réaliser le film. Mais trouvant l'histoire incohérente Mann décline la proposition. Dans une interview pour les Cahiers du cinéma, Mann note que Stewart lui en « a toujours gardé rancune », car le film fut un échec. La collaboration entre le réalisateur et l'acteur s'arrête au film L'Homme de la plaine. L'acteur et le réalisateur ont également participé ensemble à trois autres films. La première collaboration hors western est pour le film Le Port des passions (1953), suivi par Romance inachevée (1954) et Strategic Air Command (1955). Ces westerns, qui mélangent plusieurs genres dont celui du film noir, devinrent cultes et furent admirés des cinéphiles, Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon déclarant à leur sujet : « C'est un classique. On l'a toujours senti, certes, mais jamais aussi clairement qu'aujourd'hui où le recul et la comparaison confirment la série de westerns avec James Stewart comme ce que le genre a donné de plus parfait et de plus pur. Les grand westerns échappent en général à l'idée archétypale qu'à tort ou à raison nous nous faisons du genre : ceux de Mann y correspondent au point qu'on se demande s'ils n'ont pas contribué à la former […]. Classique, il l'est par la rigueur linéaire de ses intrigues, la clarté et la simplicité fonctionnelles de sa mise en scène, son refus du pittoresque, du baroque, de l'insolite. Ses personnages ne sont pas des héros légendaires : ni justiciers ni brigands bien aimés, ils ne songent qu'à faire leur travail. Au bout de l'aventure, qui les prend comme par surprise, il y a pour eux des rêves simples et quotidiens. Ils vivent comme des hommes, à égale et juste distance des héros traditionnels, qui n'existaient que par l'action, et de leurs remplaçants modernes, empêtrés dans des problèmes moraux, voire sentimentaux. Mann, homme d'extérieur, sait admirablement les placer et les diriger dans des paysages qui ne sont jamais simple toile de fond, mais participent à l'action, la topographie jouant un grand rôle dans ses films, et la mise en scène se plaisant à insister sur les rapports, tous pratiques, mais parfois aussi affectifs, entre l'homme et la nature. Un film de Mann progresse au rythme de la vie. lentement, avec des accélérations soudaines, explosions de violence rapides, concises et extrêmement efficaces (l'attaque et l'extermination des Indiens dans Naked Spur). C'est dans de telles scènes qu'on apprécie le mieux l'économie de moyens et la puissance expressive de Mann, cet art de montrer une action rapide et complexe en quelques plans parfaitement choisis et montés. Il est sans doute faux et naïf de prétendre qu'il existe une seule bonne manière de filmer une scène donnée, mais Mann nous donne toujours l'impression que sa manière est la bonne. » (fr)
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- Le cycle de westerns d'Anthony Mann avec James Stewart est composé de cinq films réalisés par Anthony Mann avec l'acteur James Stewart. La série commence en 1950 avec un film produit par Universal-International Winchester '73, suivit des Affameurs (1952), L'Appât (1953), Je suis un aventurier (1954) et pour clôturer le cycle L'Homme de la plaine en 1955. Le film Le Survivant des monts lointains aurait pu faire partie du cycle. En effet après la sortie de L'Homme de la plaine, James Stewart est classé dans le top dix des acteurs hollywoodiens. Aaron Rosenberg, le producteur d'Universal-International propose à Mann de réaliser le film. Mais trouvant l'histoire incohérente Mann décline la proposition. Dans une interview pour les Cahiers du cinéma, Mann note que Stewart lui en « a toujours gar (fr)
- Le cycle de westerns d'Anthony Mann avec James Stewart est composé de cinq films réalisés par Anthony Mann avec l'acteur James Stewart. La série commence en 1950 avec un film produit par Universal-International Winchester '73, suivit des Affameurs (1952), L'Appât (1953), Je suis un aventurier (1954) et pour clôturer le cycle L'Homme de la plaine en 1955. Le film Le Survivant des monts lointains aurait pu faire partie du cycle. En effet après la sortie de L'Homme de la plaine, James Stewart est classé dans le top dix des acteurs hollywoodiens. Aaron Rosenberg, le producteur d'Universal-International propose à Mann de réaliser le film. Mais trouvant l'histoire incohérente Mann décline la proposition. Dans une interview pour les Cahiers du cinéma, Mann note que Stewart lui en « a toujours gar (fr)
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