Les batteries d'artillerie côtières étaient l'un des éléments du mur de l'Atlantique construit par les Allemands pour empêcher un débarquement dans le nord-ouest de l'Europe. Outre les batteries côtières participant à la défense des grands ports (Brest, Cherbourg, Le Havre, etc.), ports transformés en forteresses par les Allemands, d'autres batteries de canons étaient disséminées le long du littoral de l'Atlantique, mais surtout de la Manche et de la mer du Nord. Elles se trouvaient plus ou moins en retrait du rivage, certaines à quelques kilomètres à l'intérieur des terres et sans vision sur la mer (les coordonnées de tir étaient données par un poste de tir fortifié situé plus en avant de la batterie). Les batteries étaient équipées de quelques canons à longue portée, en général 3 ou 4, c

Property Value
dbo:abstract
  • Les batteries d'artillerie côtières étaient l'un des éléments du mur de l'Atlantique construit par les Allemands pour empêcher un débarquement dans le nord-ouest de l'Europe. Outre les batteries côtières participant à la défense des grands ports (Brest, Cherbourg, Le Havre, etc.), ports transformés en forteresses par les Allemands, d'autres batteries de canons étaient disséminées le long du littoral de l'Atlantique, mais surtout de la Manche et de la mer du Nord. Elles se trouvaient plus ou moins en retrait du rivage, certaines à quelques kilomètres à l'intérieur des terres et sans vision sur la mer (les coordonnées de tir étaient données par un poste de tir fortifié situé plus en avant de la batterie). Les batteries étaient équipées de quelques canons à longue portée, en général 3 ou 4, censés empêcher l'approche des navires. Ils étaient opérés par l'armée allemande ou par la Kriegsmarine. Courant 1943, celles situées loin des grands ports passèrent sous le commandement de l'armée. Dès 1943, et régulièrement à partir du printemps 1944 (avec la maîtrise du ciel par les Alliés), les batteries allemandes subirent des bombardements aériens. Ceux-ci se déroulaient tout le long de la côte de la Manche et de la mer du Nord, le commandement allié étant soucieux de cacher jusqu'au dernier moment le lieu de débarquement choisi. Si ces bombardements ne détruisirent que peu de canons protégés par des casemates, ils ralentirent fortement la construction de nouvelles casemates, obligeant souvent la construction de nuit ou la reconstruction, et limitèrent le renforcement des protections des batteries. Les batteries les plus puissantes, les mieux armées et les mieux protégées, se trouvaient dans le Pas-de-Calais (leurs tirs pouvaient atteindre les côtes anglaises) comme la batterie Todt ou dans les forteresses portuaires. Celles situées entre les ports, souvent de construction plus récente (mi-1943-1944) étaient de niveau inégal dans leur achèvement et dans leur équipement. Ainsi certains canons étaient des prises de guerre, des canons parfois obsolètes, comme les canons Schneider français de la Première Guerre mondiale. Ces batteries étaient protégées des attaques aériennes ou terrestres par différents petits bunkers ou tranchées ainsi que par des champs de mines et par des armements, souvent là aussi pris à l'ennemi, par exemple du matériel russe capturé sur le front de l'Est. (fr)
  • Les batteries d'artillerie côtières étaient l'un des éléments du mur de l'Atlantique construit par les Allemands pour empêcher un débarquement dans le nord-ouest de l'Europe. Outre les batteries côtières participant à la défense des grands ports (Brest, Cherbourg, Le Havre, etc.), ports transformés en forteresses par les Allemands, d'autres batteries de canons étaient disséminées le long du littoral de l'Atlantique, mais surtout de la Manche et de la mer du Nord. Elles se trouvaient plus ou moins en retrait du rivage, certaines à quelques kilomètres à l'intérieur des terres et sans vision sur la mer (les coordonnées de tir étaient données par un poste de tir fortifié situé plus en avant de la batterie). Les batteries étaient équipées de quelques canons à longue portée, en général 3 ou 4, censés empêcher l'approche des navires. Ils étaient opérés par l'armée allemande ou par la Kriegsmarine. Courant 1943, celles situées loin des grands ports passèrent sous le commandement de l'armée. Dès 1943, et régulièrement à partir du printemps 1944 (avec la maîtrise du ciel par les Alliés), les batteries allemandes subirent des bombardements aériens. Ceux-ci se déroulaient tout le long de la côte de la Manche et de la mer du Nord, le commandement allié étant soucieux de cacher jusqu'au dernier moment le lieu de débarquement choisi. Si ces bombardements ne détruisirent que peu de canons protégés par des casemates, ils ralentirent fortement la construction de nouvelles casemates, obligeant souvent la construction de nuit ou la reconstruction, et limitèrent le renforcement des protections des batteries. Les batteries les plus puissantes, les mieux armées et les mieux protégées, se trouvaient dans le Pas-de-Calais (leurs tirs pouvaient atteindre les côtes anglaises) comme la batterie Todt ou dans les forteresses portuaires. Celles situées entre les ports, souvent de construction plus récente (mi-1943-1944) étaient de niveau inégal dans leur achèvement et dans leur équipement. Ainsi certains canons étaient des prises de guerre, des canons parfois obsolètes, comme les canons Schneider français de la Première Guerre mondiale. Ces batteries étaient protégées des attaques aériennes ou terrestres par différents petits bunkers ou tranchées ainsi que par des champs de mines et par des armements, souvent là aussi pris à l'ennemi, par exemple du matériel russe capturé sur le front de l'Est. (fr)
dbo:thumbnail
dbo:wikiPageExternalLink
dbo:wikiPageID
  • 1007141 (xsd:integer)
dbo:wikiPageLength
  • 5678 (xsd:nonNegativeInteger)
dbo:wikiPageRevisionID
  • 164338223 (xsd:integer)
dbo:wikiPageWikiLink
prop-fr:wikiPageUsesTemplate
dct:subject
rdfs:comment
  • Les batteries d'artillerie côtières étaient l'un des éléments du mur de l'Atlantique construit par les Allemands pour empêcher un débarquement dans le nord-ouest de l'Europe. Outre les batteries côtières participant à la défense des grands ports (Brest, Cherbourg, Le Havre, etc.), ports transformés en forteresses par les Allemands, d'autres batteries de canons étaient disséminées le long du littoral de l'Atlantique, mais surtout de la Manche et de la mer du Nord. Elles se trouvaient plus ou moins en retrait du rivage, certaines à quelques kilomètres à l'intérieur des terres et sans vision sur la mer (les coordonnées de tir étaient données par un poste de tir fortifié situé plus en avant de la batterie). Les batteries étaient équipées de quelques canons à longue portée, en général 3 ou 4, c (fr)
  • Les batteries d'artillerie côtières étaient l'un des éléments du mur de l'Atlantique construit par les Allemands pour empêcher un débarquement dans le nord-ouest de l'Europe. Outre les batteries côtières participant à la défense des grands ports (Brest, Cherbourg, Le Havre, etc.), ports transformés en forteresses par les Allemands, d'autres batteries de canons étaient disséminées le long du littoral de l'Atlantique, mais surtout de la Manche et de la mer du Nord. Elles se trouvaient plus ou moins en retrait du rivage, certaines à quelques kilomètres à l'intérieur des terres et sans vision sur la mer (les coordonnées de tir étaient données par un poste de tir fortifié situé plus en avant de la batterie). Les batteries étaient équipées de quelques canons à longue portée, en général 3 ou 4, c (fr)
rdfs:label
  • Batteries d'artillerie côtières du mur de l'Atlantique (fr)
  • Batteries d'artillerie côtières du mur de l'Atlantique (fr)
owl:sameAs
prov:wasDerivedFrom
foaf:depiction
foaf:isPrimaryTopicOf
is dbo:mainArticleForCategory of
is dbo:wikiPageRedirects of
is dbo:wikiPageWikiLink of
is prop-fr:type of
is oa:hasTarget of
is foaf:primaryTopic of