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- Abū Zayd Ḥasan al-Sīrāfī (en arabe : أبو زيد حسن السيرافي) est un écrivain et grammairien arabe. Il est l'auteur vers 910 de la seconde partie de la Relation de la Chine et de l'Inde, ouvrage qui compile les informations connues des Persans et des Arabes au Xe siècle. Peut-être né en 893, on sait peu sur sa vie, sinon qu'il était probablement d'origine iranienne et, selon Massoudi, qu'un de ses grands-oncles (ou lui-même ?) avait été gouverneur de Siraf : « Abou-Zeïd Mohammed, fils de Iezid, originaire de Siraf, cousin de Mezid Mohammed, fils d'Ebred, fils de Bestacha, gouverneur de cette même ville, homme d'expérience et de discernement, causant avec moi, Maçoudi, à Basrah où il était venu se fixer l'an 303 (916)… ». Grammairien célèbre pour son commentaire du livre de Sîbawayh, il est l'un des deux protagonistes, avec le philosophe Abu Bishr Matta ibn Yunus, d'un débat philosophique littéraire apocryphe rapporté par Yakout, censé se dérouler à Bagdad en 932 en présence du (en), sur la valeur du formalisme logique des Grecs et sa capacité à s'adapter à la langue arabe, dans lequel, sous couvert d'arguties linguistiques, il tient (ou on lui fait tenir) le rôle d'un agressif contempteur de la philosophie des Grecs, allant jusqu'à prétendre que ce peuple et sa langue ont disparu. (fr)
- Abū Zayd Ḥasan al-Sīrāfī (en arabe : أبو زيد حسن السيرافي) est un écrivain et grammairien arabe. Il est l'auteur vers 910 de la seconde partie de la Relation de la Chine et de l'Inde, ouvrage qui compile les informations connues des Persans et des Arabes au Xe siècle. Peut-être né en 893, on sait peu sur sa vie, sinon qu'il était probablement d'origine iranienne et, selon Massoudi, qu'un de ses grands-oncles (ou lui-même ?) avait été gouverneur de Siraf : « Abou-Zeïd Mohammed, fils de Iezid, originaire de Siraf, cousin de Mezid Mohammed, fils d'Ebred, fils de Bestacha, gouverneur de cette même ville, homme d'expérience et de discernement, causant avec moi, Maçoudi, à Basrah où il était venu se fixer l'an 303 (916)… ». Grammairien célèbre pour son commentaire du livre de Sîbawayh, il est l'un des deux protagonistes, avec le philosophe Abu Bishr Matta ibn Yunus, d'un débat philosophique littéraire apocryphe rapporté par Yakout, censé se dérouler à Bagdad en 932 en présence du (en), sur la valeur du formalisme logique des Grecs et sa capacité à s'adapter à la langue arabe, dans lequel, sous couvert d'arguties linguistiques, il tient (ou on lui fait tenir) le rôle d'un agressif contempteur de la philosophie des Grecs, allant jusqu'à prétendre que ce peuple et sa langue ont disparu. (fr)
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