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- Stardust (en français, « Poussière d'étoile ») est une mission interplanétaire de l'agence spatiale américaine, la NASA. La sonde spatiale développée a pour objectif de ramener sur Terre des échantillons de la queue de la comète 81P/Wild ainsi que des poussières interstellaires. La sonde est lancée le 7 février 1999 par une fusée Delta II puis a recours à l'assistance gravitationnelle de la Terre pour rejoindre sa cible. Le 24 janvier 2004, Stardust traverse la queue de la comète en passant à moins de 236 km de son noyau et capture plusieurs milliers de particules dans un collecteur rempli d'aérogel. Ces échantillons reviennent sur Terre dans une capsule qui, après s'être détachée de la sonde, effectue une rentrée atmosphérique avant d'atterrir en douceur le 15 janvier 2006 dans le désert de l'Utah aux États-Unis. Stardust est la première mission à ramener un échantillon d'un corps céleste autre que la Lune. Stardust est un petit engin spatial de moins de 400 kg conçu et réalisé très rapidement dans le cadre du programme Discovery en application du mot d'ordre « faster, better, cheaper » appliqué par la NASA dans les années 1990 avec plus ou moins de réussite. Sa charge utile principale est constituée d'un système destiné à collecter des échantillons de la comète et d'une capsule d'échantillon chargée de ramener le prélèvement sur Terre. Une caméra, un spectromètre de masse et un détecteur de particules viennent compléter cet ensemble. Pour traverser sans dégât majeur la queue de la comète, la sonde spatiale met en œuvre des boucliers Whipple. Les échantillons collectés dans la queue de la comète font, depuis leur retour sur Terre, l'objet d'analyses par des scientifiques du monde entier. En contradiction avec les théories dominantes sur la formation des comètes, les particules recueillies ne sont pas faites du matériau primordial à l'origine du système solaire, mais sont le résultat d'un mélange de particules aux caractéristiques très différentes dont certaines se sont formées à proximité immédiate du proto-Soleil. Par ailleurs, un acide aminé, la glycine, a été trouvé, confortant la théorie selon laquelle les comètes auraient pu contribuer à l'apparition de la vie sur Terre en fournissant les briques élémentaires nécessaires. Les 72 photos de la comète 81P/Wild prises par Stardust montrent un relief beaucoup plus tourmenté que ce qui était attendu. Plusieurs particules de poussière interstellaire, dont l'origine reste toutefois à confirmer en 2014, ont été identifiées et présentent une composition en partie différente de ce que prévoient les modèles en vigueur. En juillet 2007, la NASA décide d'assigner à la sonde spatiale une seconde mission : Stardust doit effectuer un survol de la comète Tempel 1 qui avait été percutée volontairement par l'impacteur de Deep Impact. La NASA espère tirer de ces observations des informations sur l'évolution des comètes en comparant les données fournies par ce survol avec celles obtenues par la sonde Deep Impact. Stardust passe le 15 février 2011 à moins de 191 km de la comète. Peu après, la NASA met fin à la mission de Stardust qui a épuisé le carburant lui permettant de contrôler son orientation. (fr)
- Stardust (en français, « Poussière d'étoile ») est une mission interplanétaire de l'agence spatiale américaine, la NASA. La sonde spatiale développée a pour objectif de ramener sur Terre des échantillons de la queue de la comète 81P/Wild ainsi que des poussières interstellaires. La sonde est lancée le 7 février 1999 par une fusée Delta II puis a recours à l'assistance gravitationnelle de la Terre pour rejoindre sa cible. Le 24 janvier 2004, Stardust traverse la queue de la comète en passant à moins de 236 km de son noyau et capture plusieurs milliers de particules dans un collecteur rempli d'aérogel. Ces échantillons reviennent sur Terre dans une capsule qui, après s'être détachée de la sonde, effectue une rentrée atmosphérique avant d'atterrir en douceur le 15 janvier 2006 dans le désert de l'Utah aux États-Unis. Stardust est la première mission à ramener un échantillon d'un corps céleste autre que la Lune. Stardust est un petit engin spatial de moins de 400 kg conçu et réalisé très rapidement dans le cadre du programme Discovery en application du mot d'ordre « faster, better, cheaper » appliqué par la NASA dans les années 1990 avec plus ou moins de réussite. Sa charge utile principale est constituée d'un système destiné à collecter des échantillons de la comète et d'une capsule d'échantillon chargée de ramener le prélèvement sur Terre. Une caméra, un spectromètre de masse et un détecteur de particules viennent compléter cet ensemble. Pour traverser sans dégât majeur la queue de la comète, la sonde spatiale met en œuvre des boucliers Whipple. Les échantillons collectés dans la queue de la comète font, depuis leur retour sur Terre, l'objet d'analyses par des scientifiques du monde entier. En contradiction avec les théories dominantes sur la formation des comètes, les particules recueillies ne sont pas faites du matériau primordial à l'origine du système solaire, mais sont le résultat d'un mélange de particules aux caractéristiques très différentes dont certaines se sont formées à proximité immédiate du proto-Soleil. Par ailleurs, un acide aminé, la glycine, a été trouvé, confortant la théorie selon laquelle les comètes auraient pu contribuer à l'apparition de la vie sur Terre en fournissant les briques élémentaires nécessaires. Les 72 photos de la comète 81P/Wild prises par Stardust montrent un relief beaucoup plus tourmenté que ce qui était attendu. Plusieurs particules de poussière interstellaire, dont l'origine reste toutefois à confirmer en 2014, ont été identifiées et présentent une composition en partie différente de ce que prévoient les modèles en vigueur. En juillet 2007, la NASA décide d'assigner à la sonde spatiale une seconde mission : Stardust doit effectuer un survol de la comète Tempel 1 qui avait été percutée volontairement par l'impacteur de Deep Impact. La NASA espère tirer de ces observations des informations sur l'évolution des comètes en comparant les données fournies par ce survol avec celles obtenues par la sonde Deep Impact. Stardust passe le 15 février 2011 à moins de 191 km de la comète. Peu après, la NASA met fin à la mission de Stardust qui a épuisé le carburant lui permettant de contrôler son orientation. (fr)
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- Stardust (en français, « Poussière d'étoile ») est une mission interplanétaire de l'agence spatiale américaine, la NASA. La sonde spatiale développée a pour objectif de ramener sur Terre des échantillons de la queue de la comète 81P/Wild ainsi que des poussières interstellaires. La sonde est lancée le 7 février 1999 par une fusée Delta II puis a recours à l'assistance gravitationnelle de la Terre pour rejoindre sa cible. Le 24 janvier 2004, Stardust traverse la queue de la comète en passant à moins de 236 km de son noyau et capture plusieurs milliers de particules dans un collecteur rempli d'aérogel. Ces échantillons reviennent sur Terre dans une capsule qui, après s'être détachée de la sonde, effectue une rentrée atmosphérique avant d'atterrir en douceur le 15 janvier 2006 dans le désert (fr)
- Stardust (en français, « Poussière d'étoile ») est une mission interplanétaire de l'agence spatiale américaine, la NASA. La sonde spatiale développée a pour objectif de ramener sur Terre des échantillons de la queue de la comète 81P/Wild ainsi que des poussières interstellaires. La sonde est lancée le 7 février 1999 par une fusée Delta II puis a recours à l'assistance gravitationnelle de la Terre pour rejoindre sa cible. Le 24 janvier 2004, Stardust traverse la queue de la comète en passant à moins de 236 km de son noyau et capture plusieurs milliers de particules dans un collecteur rempli d'aérogel. Ces échantillons reviennent sur Terre dans une capsule qui, après s'être détachée de la sonde, effectue une rentrée atmosphérique avant d'atterrir en douceur le 15 janvier 2006 dans le désert (fr)
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