Dans un espace relativement restreint et très bien documenté, le territoire français métropolitain réunit la plupart des types de formes géomorphologiques et de comportements géodynamiques; si l’on ajoute l’outre-mer, ils y sont à peu près tous. Les événements naturels dangereux y sont fréquents, mais hormis certains cyclones, ils n’y sont jamais aussi violents que ceux de même nature qui affectent le reste du monde et même nos proches voisins. À suivre : L’état de « catastrophe naturelle».

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  • Dans un espace relativement restreint et très bien documenté, le territoire français métropolitain réunit la plupart des types de formes géomorphologiques et de comportements géodynamiques; si l’on ajoute l’outre-mer, ils y sont à peu près tous. Les événements naturels dangereux y sont fréquents, mais hormis certains cyclones, ils n’y sont jamais aussi violents que ceux de même nature qui affectent le reste du monde et même nos proches voisins. Pourtant, l’éruption volcanique la plus meurtrière du XXe siècle, celle de la montagne Pelée de la Martinique en 1902 est bien française ; sa nuée ardente paroxystique du 8 mai 1902 reste célèbre pour avoir entièrement détruit Saint-Pierre, le « Paris des Isles », et pour avoir elle-même exterminé directement en quelques minutes tous ses habitants, environ 30 000 personnes. La destruction de la ville et de ses alentours était inévitable, mais pas la mort de ses habitants qui ont été les victimes effectives non de la nuée, mais d’un comportement politico-administratif aberrant, assurer le second tour d’une élection législative le 11 mai en empêchant leur départ. Elle occupe ainsi une place capitale dans l’étude du risque volcanique, et même du risque « naturel », celle du contre-exemple, de ce qu’il faut éviter de faire à tout prix devant un danger « naturel » imminent, ne pas faire évacuer la zone menacée quand cela est faisable et qu’il en est encore temps. Heureusement, un tel comportement n’est plus possible ; néanmoins, une éruption magmatique de la Soufrière à Basse-Terre, une inondation générale des vallées de la Seine et de ses affluents en l’Île-de-France, une rupture des digues du Val-de-Loire, un séisme sur la Côte d’Azur... seraient catastrophiques, mais seul ce dernier serait imprévisible ; malheureusement, bien que prévus mais mal prévenus, la plupart des cyclones outre-mer, des violentes tempêtes et des crues en métropole demeurent catastrophiques. Certaines zones de pratiquement toutes les communes françaises sont plus ou moins exposées aux effets plus ou moins dommageables d’événements naturels dangereux, pour l’essentiel violentes tempêtes, crues et inondations, mouvements de terrains, séismes en métropole, auxquels s’ajoutent cyclones et volcans outre-mer… Ceux dont l’intensité anormale entraînent d'importants dommages matériels directs « non assurables » sont décrétés « catastrophes naturelles » (Article L 125-1 du Code des assurances). À suivre : Les aléas atmosphériques… – les crues et les inondations… - les mouvements de terrain… - les séismes… - les volcans… - les tsunamis… - les chutes de météorites… – l’activité humaine… L’état de « catastrophe naturelle». (fr)
  • Dans un espace relativement restreint et très bien documenté, le territoire français métropolitain réunit la plupart des types de formes géomorphologiques et de comportements géodynamiques; si l’on ajoute l’outre-mer, ils y sont à peu près tous. Les événements naturels dangereux y sont fréquents, mais hormis certains cyclones, ils n’y sont jamais aussi violents que ceux de même nature qui affectent le reste du monde et même nos proches voisins. Pourtant, l’éruption volcanique la plus meurtrière du XXe siècle, celle de la montagne Pelée de la Martinique en 1902 est bien française ; sa nuée ardente paroxystique du 8 mai 1902 reste célèbre pour avoir entièrement détruit Saint-Pierre, le « Paris des Isles », et pour avoir elle-même exterminé directement en quelques minutes tous ses habitants, environ 30 000 personnes. La destruction de la ville et de ses alentours était inévitable, mais pas la mort de ses habitants qui ont été les victimes effectives non de la nuée, mais d’un comportement politico-administratif aberrant, assurer le second tour d’une élection législative le 11 mai en empêchant leur départ. Elle occupe ainsi une place capitale dans l’étude du risque volcanique, et même du risque « naturel », celle du contre-exemple, de ce qu’il faut éviter de faire à tout prix devant un danger « naturel » imminent, ne pas faire évacuer la zone menacée quand cela est faisable et qu’il en est encore temps. Heureusement, un tel comportement n’est plus possible ; néanmoins, une éruption magmatique de la Soufrière à Basse-Terre, une inondation générale des vallées de la Seine et de ses affluents en l’Île-de-France, une rupture des digues du Val-de-Loire, un séisme sur la Côte d’Azur... seraient catastrophiques, mais seul ce dernier serait imprévisible ; malheureusement, bien que prévus mais mal prévenus, la plupart des cyclones outre-mer, des violentes tempêtes et des crues en métropole demeurent catastrophiques. Certaines zones de pratiquement toutes les communes françaises sont plus ou moins exposées aux effets plus ou moins dommageables d’événements naturels dangereux, pour l’essentiel violentes tempêtes, crues et inondations, mouvements de terrains, séismes en métropole, auxquels s’ajoutent cyclones et volcans outre-mer… Ceux dont l’intensité anormale entraînent d'importants dommages matériels directs « non assurables » sont décrétés « catastrophes naturelles » (Article L 125-1 du Code des assurances). À suivre : Les aléas atmosphériques… – les crues et les inondations… - les mouvements de terrain… - les séismes… - les volcans… - les tsunamis… - les chutes de météorites… – l’activité humaine… L’état de « catastrophe naturelle». (fr)
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  • Dans un espace relativement restreint et très bien documenté, le territoire français métropolitain réunit la plupart des types de formes géomorphologiques et de comportements géodynamiques; si l’on ajoute l’outre-mer, ils y sont à peu près tous. Les événements naturels dangereux y sont fréquents, mais hormis certains cyclones, ils n’y sont jamais aussi violents que ceux de même nature qui affectent le reste du monde et même nos proches voisins. À suivre : L’état de « catastrophe naturelle». (fr)
  • Dans un espace relativement restreint et très bien documenté, le territoire français métropolitain réunit la plupart des types de formes géomorphologiques et de comportements géodynamiques; si l’on ajoute l’outre-mer, ils y sont à peu près tous. Les événements naturels dangereux y sont fréquents, mais hormis certains cyclones, ils n’y sont jamais aussi violents que ceux de même nature qui affectent le reste du monde et même nos proches voisins. À suivre : L’état de « catastrophe naturelle». (fr)
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  • Risques naturels en France (fr)
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