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- Ricardo Balbín (Buenos Aires, 1904 — La Plata, 1981) était un homme politique et avocat argentin, l’une des figures sans doute les plus notables de l’Union civique radicale (UCR), parti politique dont il présida le comité national de 1959 jusqu’à sa mort en septembre 1981, et sous l’étiquette duquel il fut par quatre fois candidat à la présidence de la république argentine, en 1951, en 1958, et lors des deux élections de 1973. Fils d’un employé des chemins de fer, il s’engagea de bonne heure dans le radicalisme et eut une certaine part dans la victoire du radical Yrigoyen en 1928. Après le renversement de celui-ci par le coup d’État de 1930, prélude au régime corrompu de la Décennie infâme, il mena une opposition inlassable et intransigeante, renonçant même à son siège de député provincial de Buenos Aires lorsque l’ampleur de la fraude électorale vint à être connue. Après le coup d’État de 1943, il déclina l’offre de collaboration faite par Perón, lequel était occupé à construire une base de pouvoir fondée sur les syndicats et la classe ouvrière, et élabora, avec d’autres personnalités radicales, la Déclaration d’Avellaneda, qui prévoyait de faire jouer à l’État un rôle majeur dans le développement de l’Argentine. Le scrutin de février 1946 (démocratique et exempt de fraude) vit la victoire de Perón, aux dépens des radicaux, qui se regroupèrent avec d’autres fractions dans un bloc d’opposition présidé par Balbín, lequel fera sous le péronisme plusieurs brefs séjours en prison. À la chute de Péron en 1955, le radicalisme appuya la junte militaire issue du putsch, mais éclata en deux factions rivales, l’une emmenée par Balbín, l’autre par Frondizi. Ce dernier emporta les élections de 1958, Balbín lui faisant désormais une âpre opposition. Le radical Illia, soutenu par Balbín, succédera à Frondizi en 1963, mais, sans appuis dans la société argentine, sera renversé par un coup d’État militaire. Les élections faisant suite à la restauration démocratique en 1973 verront derechef s’affronter Balbín et son vieil adversaire Perón, qui sortit grand vainqueur du scrutin. Après le coup d’État militaire de mars 1976, qui mit fin à une situation chaotique, Balbín adopta une attitude d’adhésion tacite, fort critiquée par les opposants à la dictature. (fr)
- Ricardo Balbín (Buenos Aires, 1904 — La Plata, 1981) était un homme politique et avocat argentin, l’une des figures sans doute les plus notables de l’Union civique radicale (UCR), parti politique dont il présida le comité national de 1959 jusqu’à sa mort en septembre 1981, et sous l’étiquette duquel il fut par quatre fois candidat à la présidence de la république argentine, en 1951, en 1958, et lors des deux élections de 1973. Fils d’un employé des chemins de fer, il s’engagea de bonne heure dans le radicalisme et eut une certaine part dans la victoire du radical Yrigoyen en 1928. Après le renversement de celui-ci par le coup d’État de 1930, prélude au régime corrompu de la Décennie infâme, il mena une opposition inlassable et intransigeante, renonçant même à son siège de député provincial de Buenos Aires lorsque l’ampleur de la fraude électorale vint à être connue. Après le coup d’État de 1943, il déclina l’offre de collaboration faite par Perón, lequel était occupé à construire une base de pouvoir fondée sur les syndicats et la classe ouvrière, et élabora, avec d’autres personnalités radicales, la Déclaration d’Avellaneda, qui prévoyait de faire jouer à l’État un rôle majeur dans le développement de l’Argentine. Le scrutin de février 1946 (démocratique et exempt de fraude) vit la victoire de Perón, aux dépens des radicaux, qui se regroupèrent avec d’autres fractions dans un bloc d’opposition présidé par Balbín, lequel fera sous le péronisme plusieurs brefs séjours en prison. À la chute de Péron en 1955, le radicalisme appuya la junte militaire issue du putsch, mais éclata en deux factions rivales, l’une emmenée par Balbín, l’autre par Frondizi. Ce dernier emporta les élections de 1958, Balbín lui faisant désormais une âpre opposition. Le radical Illia, soutenu par Balbín, succédera à Frondizi en 1963, mais, sans appuis dans la société argentine, sera renversé par un coup d’État militaire. Les élections faisant suite à la restauration démocratique en 1973 verront derechef s’affronter Balbín et son vieil adversaire Perón, qui sortit grand vainqueur du scrutin. Après le coup d’État militaire de mars 1976, qui mit fin à une situation chaotique, Balbín adopta une attitude d’adhésion tacite, fort critiquée par les opposants à la dictature. (fr)
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- Ricardo Balbín (Buenos Aires, 1904 — La Plata, 1981) était un homme politique et avocat argentin, l’une des figures sans doute les plus notables de l’Union civique radicale (UCR), parti politique dont il présida le comité national de 1959 jusqu’à sa mort en septembre 1981, et sous l’étiquette duquel il fut par quatre fois candidat à la présidence de la république argentine, en 1951, en 1958, et lors des deux élections de 1973. (fr)
- Ricardo Balbín (Buenos Aires, 1904 — La Plata, 1981) était un homme politique et avocat argentin, l’une des figures sans doute les plus notables de l’Union civique radicale (UCR), parti politique dont il présida le comité national de 1959 jusqu’à sa mort en septembre 1981, et sous l’étiquette duquel il fut par quatre fois candidat à la présidence de la république argentine, en 1951, en 1958, et lors des deux élections de 1973. (fr)
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