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- Les procès de la junte grecque, en grec moderne : Οι Δίκες της Χούντας / I dikes tis xountas, sont les procès impliquant des membres de la junte militaire qui a dirigé la Grèce, du 21 avril 1967 au 23 juillet 1974. Ces procès impliquent les instigateurs du coup d'État ainsi que d'autres membres de la junte, de différents rangs, qui ont participé aux événements du soulèvement de l'Université polytechnique d'Athènes et à la torture de citoyens. Les meneurs du coup d'État militaire sont officiellement arrêtés, pendant la période du Metapolítefsi qui suit la junte, et au début du mois d'août 1975, le gouvernement de Konstantínos Karamanlís porte des accusations de haute trahison et d'insurrection contre Geórgios Papadópoulos et d'autres co-conspirateurs. Le procès de masse, décrit comme « le Nuremberg de la Grèce » et connu sous le nom de « procès des instigateurs », se déroule à la prison de Korydallós dans un environnement de haute sécurité. Les principaux dirigeants du coup d’État de 1967, Geórgios Papadópoulos, Stylianós Pattakós et Nikolaos Makarezos, sont condamnés à mort pour haute trahison, à l'issue du procès. Peu après le prononcé des sentences, celles-ci sont commuées en peines de prison à vie, par le gouvernement Karamanlís. Le procès des instigateurs est suivi d'un second procès qui enquête sur les événements entourant le soulèvement de l'Université polytechnique nationale d'Athènes, connu sous le nom de « procès de l'École polytechnique » et, enfin, d'une série de procès concernant des cas de torture connus en Grèce sous le nom de « procès des tortionnaires ». Le journaliste et auteur (en), qui a été expulsé de Grèce, par la junte, en 1968, et qui a fait un reportage en 1975, sur les procès, pour le compte de (en), écrit : « Le procès des 20 meneurs du coup d'État de 1967 est un test de la justice démocratique. Les procès ont mis en lumière la mesquinerie, les complots, la corruption et l'incompétence du régime, et ont servi à le démystifier et, par là même, à détruire le mythe de l'homme fort de la junte ». La corruption, mise au jour lors des procès, est si répandue qu'elle a même surpris les militaires. Les détails des tortures infligées aux officiers supérieurs par leurs subordonnés, révélés lors des procès, ont offensé la classe des officiers de carrière. L'invasion de Chypre est la goutte d'eau qui fait que l'armée retire son soutien à la junte et abandonne toute idée de soutenir des militaires agissant en tant que politiciens. (fr)
- Les procès de la junte grecque, en grec moderne : Οι Δίκες της Χούντας / I dikes tis xountas, sont les procès impliquant des membres de la junte militaire qui a dirigé la Grèce, du 21 avril 1967 au 23 juillet 1974. Ces procès impliquent les instigateurs du coup d'État ainsi que d'autres membres de la junte, de différents rangs, qui ont participé aux événements du soulèvement de l'Université polytechnique d'Athènes et à la torture de citoyens. Les meneurs du coup d'État militaire sont officiellement arrêtés, pendant la période du Metapolítefsi qui suit la junte, et au début du mois d'août 1975, le gouvernement de Konstantínos Karamanlís porte des accusations de haute trahison et d'insurrection contre Geórgios Papadópoulos et d'autres co-conspirateurs. Le procès de masse, décrit comme « le Nuremberg de la Grèce » et connu sous le nom de « procès des instigateurs », se déroule à la prison de Korydallós dans un environnement de haute sécurité. Les principaux dirigeants du coup d’État de 1967, Geórgios Papadópoulos, Stylianós Pattakós et Nikolaos Makarezos, sont condamnés à mort pour haute trahison, à l'issue du procès. Peu après le prononcé des sentences, celles-ci sont commuées en peines de prison à vie, par le gouvernement Karamanlís. Le procès des instigateurs est suivi d'un second procès qui enquête sur les événements entourant le soulèvement de l'Université polytechnique nationale d'Athènes, connu sous le nom de « procès de l'École polytechnique » et, enfin, d'une série de procès concernant des cas de torture connus en Grèce sous le nom de « procès des tortionnaires ». Le journaliste et auteur (en), qui a été expulsé de Grèce, par la junte, en 1968, et qui a fait un reportage en 1975, sur les procès, pour le compte de (en), écrit : « Le procès des 20 meneurs du coup d'État de 1967 est un test de la justice démocratique. Les procès ont mis en lumière la mesquinerie, les complots, la corruption et l'incompétence du régime, et ont servi à le démystifier et, par là même, à détruire le mythe de l'homme fort de la junte ». La corruption, mise au jour lors des procès, est si répandue qu'elle a même surpris les militaires. Les détails des tortures infligées aux officiers supérieurs par leurs subordonnés, révélés lors des procès, ont offensé la classe des officiers de carrière. L'invasion de Chypre est la goutte d'eau qui fait que l'armée retire son soutien à la junte et abandonne toute idée de soutenir des militaires agissant en tant que politiciens. (fr)
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