dbo:abstract
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- La prise accessoire des cétacés désigne la prise accessoire d'espèces de cétacés, capturées ou pêchées de façon accidentelle ou involontaire par la pêche industrielle. Les espèces les plus touchées sont les dauphins et les marsouins, mais certaines baleines sont également concernées. Cette tendance est en augmentation à l'image de la population humaine et de la modernisation de la pêche et de ses aires d'activités. Ces prises sont le plus souvent relâchées dans la mer, mourantes, mais il arrive qu'elles soient aussi gardées et destinées à servir de nourriture ou d'appât tant et si bien qu'elles peuvent alors d'involontaires, devenir volontaires... La plupart des prises sont dues aux filets de pêche (filets maillants, chaluts, sennes, palangres, et surtout filets dérivants) dont la longueur est souvent illégale (supérieure à 2,5 km2) et aux hameçons (pêche à la traîne). Ils sont fatals à de nombreux odontocètes. Une étude estime que les prises accessoires représentent 653 365 mammifères marins, dont 307 753 cétacés et 345 611 pinnipèdes entre 1990–1994. La pêche au thon est ainsi un grand pourvoyeur de prises accessoires car les dauphins chassent les harengs en compagnie des thons et sont pris alors dans les filets de pêche. Un agrément signé en 1999 par l' permit de réduire considérablement ces prises de 500 000 par an en 1970 à 100 000 par an en 1990 et de 3 000 par an en 1999 à 1 000 par an en 2006. (fr)
- La prise accessoire des cétacés désigne la prise accessoire d'espèces de cétacés, capturées ou pêchées de façon accidentelle ou involontaire par la pêche industrielle. Les espèces les plus touchées sont les dauphins et les marsouins, mais certaines baleines sont également concernées. Cette tendance est en augmentation à l'image de la population humaine et de la modernisation de la pêche et de ses aires d'activités. Ces prises sont le plus souvent relâchées dans la mer, mourantes, mais il arrive qu'elles soient aussi gardées et destinées à servir de nourriture ou d'appât tant et si bien qu'elles peuvent alors d'involontaires, devenir volontaires... La plupart des prises sont dues aux filets de pêche (filets maillants, chaluts, sennes, palangres, et surtout filets dérivants) dont la longueur est souvent illégale (supérieure à 2,5 km2) et aux hameçons (pêche à la traîne). Ils sont fatals à de nombreux odontocètes. Une étude estime que les prises accessoires représentent 653 365 mammifères marins, dont 307 753 cétacés et 345 611 pinnipèdes entre 1990–1994. La pêche au thon est ainsi un grand pourvoyeur de prises accessoires car les dauphins chassent les harengs en compagnie des thons et sont pris alors dans les filets de pêche. Un agrément signé en 1999 par l' permit de réduire considérablement ces prises de 500 000 par an en 1970 à 100 000 par an en 1990 et de 3 000 par an en 1999 à 1 000 par an en 2006. (fr)
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