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- La philosophie de l'histoire est la branche de la philosophie traitant du sens et des finalités du devenir historique. Elle regroupe l'ensemble des approches, se succédant de l'Antiquité à l'époque contemporaine, tendant à affirmer que l'histoire n'est pas le fruit du hasard, de l'imprévu, voire du chaos, mais qu'elle obéit à un dessein en suivant un parcours (cyclique ou linéaire). Dans une perspective chronologique, on peut globalement distinguer cinq étapes. De l'Antiquité au XVIIe siècle, on estime d'abord que le sens de l'histoire est fixé « de l'extérieur », notamment par une providence. Puis, au XVIIIe siècle et en raison d'une certaine sécularisation, des philosophes tels Vico en Italie ou Kant en Allemagne sont convaincus que la finalité de l'histoire est immanente à celle-ci : le sens de l'histoire est alors déterminé par les hommes eux-mêmes, guidés par leur seule raison et selon des objectifs qu'ils s'assignent eux-mêmes. La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen en France inaugure une nouvelle conception, progressivement laïque, de la réalité : on mentionne ainsi « l'Homme », « l'Histoire » ou « l'État » selon une optique universaliste au temps dit des Lumières. Ensuite, au XIXe siècle se développent des philosophies de l'histoire formalisées en un ensemble de doctrines : l'idéalisme de Hegel, le matérialisme historique de Marx, le positivisme de Comte, le darwinisme social d'Herbert Spencer. À la fin du XIXe siècle, ces doctrines sont vivement critiquées, principalement par Nietzsche. Au XXe siècle, la variété des approches est encore plus grande. Les sciences humaines et sociales, après les « sciences de l'esprit » (allemand : Geisteswissenschaften) de Dilthey, indiquent chercher à comprendre les faits historiques plutôt qu'à les expliquer. Les tentent de mettre en résonance les doctrines de Hegel, Marx et Comte avec celles qui les ont précédées. Les penseurs marxistes se divisent alors entre réformistes et révolutionnaires. Durant la seconde moitié du siècle, des prennent des positions opposées sur la question du progrès technique et de sa possible réfutation. Le concept de « postmodernité », popularisé après 1979, ambitionne de mettre un terme à la philosophie de l'histoire. Enfin, au début du XXIe siècle, les débats ne portent plus tant sur les capacités des humains à « penser l'histoire » que sur celles de leur « intelligence naturelle » dans son ensemble. (fr)
- La philosophie de l'histoire est la branche de la philosophie traitant du sens et des finalités du devenir historique. Elle regroupe l'ensemble des approches, se succédant de l'Antiquité à l'époque contemporaine, tendant à affirmer que l'histoire n'est pas le fruit du hasard, de l'imprévu, voire du chaos, mais qu'elle obéit à un dessein en suivant un parcours (cyclique ou linéaire). Dans une perspective chronologique, on peut globalement distinguer cinq étapes. De l'Antiquité au XVIIe siècle, on estime d'abord que le sens de l'histoire est fixé « de l'extérieur », notamment par une providence. Puis, au XVIIIe siècle et en raison d'une certaine sécularisation, des philosophes tels Vico en Italie ou Kant en Allemagne sont convaincus que la finalité de l'histoire est immanente à celle-ci : le sens de l'histoire est alors déterminé par les hommes eux-mêmes, guidés par leur seule raison et selon des objectifs qu'ils s'assignent eux-mêmes. La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen en France inaugure une nouvelle conception, progressivement laïque, de la réalité : on mentionne ainsi « l'Homme », « l'Histoire » ou « l'État » selon une optique universaliste au temps dit des Lumières. Ensuite, au XIXe siècle se développent des philosophies de l'histoire formalisées en un ensemble de doctrines : l'idéalisme de Hegel, le matérialisme historique de Marx, le positivisme de Comte, le darwinisme social d'Herbert Spencer. À la fin du XIXe siècle, ces doctrines sont vivement critiquées, principalement par Nietzsche. Au XXe siècle, la variété des approches est encore plus grande. Les sciences humaines et sociales, après les « sciences de l'esprit » (allemand : Geisteswissenschaften) de Dilthey, indiquent chercher à comprendre les faits historiques plutôt qu'à les expliquer. Les tentent de mettre en résonance les doctrines de Hegel, Marx et Comte avec celles qui les ont précédées. Les penseurs marxistes se divisent alors entre réformistes et révolutionnaires. Durant la seconde moitié du siècle, des prennent des positions opposées sur la question du progrès technique et de sa possible réfutation. Le concept de « postmodernité », popularisé après 1979, ambitionne de mettre un terme à la philosophie de l'histoire. Enfin, au début du XXIe siècle, les débats ne portent plus tant sur les capacités des humains à « penser l'histoire » que sur celles de leur « intelligence naturelle » dans son ensemble. (fr)
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- La philosophie de l'histoire est la branche de la philosophie traitant du sens et des finalités du devenir historique. Elle regroupe l'ensemble des approches, se succédant de l'Antiquité à l'époque contemporaine, tendant à affirmer que l'histoire n'est pas le fruit du hasard, de l'imprévu, voire du chaos, mais qu'elle obéit à un dessein en suivant un parcours (cyclique ou linéaire). Dans une perspective chronologique, on peut globalement distinguer cinq étapes. De l'Antiquité au XVIIe siècle, on estime d'abord que le sens de l'histoire est fixé « de l'extérieur », notamment par une providence. (fr)
- La philosophie de l'histoire est la branche de la philosophie traitant du sens et des finalités du devenir historique. Elle regroupe l'ensemble des approches, se succédant de l'Antiquité à l'époque contemporaine, tendant à affirmer que l'histoire n'est pas le fruit du hasard, de l'imprévu, voire du chaos, mais qu'elle obéit à un dessein en suivant un parcours (cyclique ou linéaire). Dans une perspective chronologique, on peut globalement distinguer cinq étapes. De l'Antiquité au XVIIe siècle, on estime d'abord que le sens de l'histoire est fixé « de l'extérieur », notamment par une providence. (fr)
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