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- Le Parti progressiste-conservateur de la Saskatchewan est un parti politique de centre-droite dans la province canadienne de la Saskatchewan. Avant 1942, il s'appelait Parti conservateur de la Saskatchewan. Ses membres se font communément appeler les tories. Le parti a mis des candidats en nomination pour la première fois à l'élection de 1912, sept ans après la formation de la province. Le parti émerge du Provincial Rights Party après la retraite du chef de ce parti, . La meilleure performance du Parti conservateur dans la première moitié du XXe siècle est lors de l'élection de 1929, remportant 36 % des suffrages et 24 des 63 sièges à l'Assemblée législative de la Saskatchewan. Bien qu'ils détiennent moins de sièges que les libéraux, les conservateurs réussisent à former un gouvernement de coalition avec le Parti progressiste et des députés indépendants. Le chef conservateur James T.M. Anderson devient premier ministre. Les tories sont soupçonnés d'être de mèche avec le Ku Klux Klan, qui était une force puissante dans la province à l'époque et pestait contre les catholiques et les Canadiens français. Le gouvernement Anderson introduit des ammendements à la Loi sur les écoles, interdisant le français comme langue d'enseignement ainsi que les symboles religieux dans les écoles catholiques. Le « gouvernement coopératif », comme on l'appelait, est défait aux élections de 1934, et le Parti conservateur perd tous ses sièges à législature. Cette défaite peut être attribuée à plusieurs facteurs :
* la controverse entourant la Loi sur les écoles ;
* l'incapacité du gouvernement de traiter avec le Dust Bowl, qui a anéanti l'économie agricole de la province durant la Grande Dépression ; et
* l'impopularité du gouvernement conservateur fédéral de R.B. Bennett. Avec la montée de la Co-operative Commonwealth Federation, la politique de la province se polarise entre les libéraux et la CCF. La CCF devient le Nouveau Parti démocratique en 1961. Les conservateurs sont exclus de la législature provinciale pendant des décennies. Aucun député conservateur n'est élu à l'Assemblée législative pendant trente ans, quand le parti remporte un seul siège à l'élection de 1964. Il perd ce pied-à-terre trois ans plus tard, dans l'élection de 1967. Les tories reviennent à la législature en 1975. Les progressistes-conservateurs remportent 7 sièges, contre 15 pour les libéraux et 39 pour le NPD. Dans l'élection de 1978, les libéraux sont balayés de la carte, et les tories deviennent l'Opposition officielle avec 17 sièges face aux 44 du NPD. Dans l'élection de 1982, les progressistes-conservateurs sous Grant Devine forment un gouvernement majoritaire pour la première fois. Ils sont réélus en 1986, mais défaits en 1991 à cause de l'échec de leurs politiques économiques, de larges déficits budgétaires et un scandale de corruption croissant. Dans les années suivant leur défaite, 14 députés conservateurs à la législature et deux employés du caucus sont déclarés coupables de fraude et abus de confiance pour avoir illégalement détourné des centaines de milliers de dollars de fonds gouvernementaux. Le parti est anéanti par ce scandale, remportant seulement 5 sièges dans l'élection de 1995, derrière les néo-démocrates et les libéraux. Bien que la plupart des anciens membres et partisans se joignent au Parti saskatchewanais en 1997, on croit que les tories détiennent toujours une somme d'argent considérable, que le parti devrait rendre au gouvernement provincial si jamais il n'était plus enregistré. Parce que le parti doit présenter au moins 10 candidats dans chaque élection provinciale pour demeurer enregistré, un groupe sélectif garde le parti techniquement en vie et ont présenté des candidats-papier dans les deux dernières élections provinciales pour s'assurer de garder leur statut de parti enregistré. Dans l'élection du 16 septembre 1999, le parti présente 14 candidats, qui remportent à eux tous 1609 voix, 0,4 % du total provincial. Dans l'élection provinciale du 5 novembre 2003, le parti met en nomination 11 candidats, récoltant un total de 665 votes, ou 0,16 % du total provincial. En juin 2005, le parti annonce qu'il accepte maintenant des adhésions de nouveaux membres, et qu'il convoquerait une réunion des membres pour décider de l'avenir du parti. Si le parti demeure en veille, des modifications aux lois provinciales ont été proposées à la législature qui réduiraient le nombre de candidats que le parti doit présenter aux élections de 10 à 2. (fr)
- Le Parti progressiste-conservateur de la Saskatchewan est un parti politique de centre-droite dans la province canadienne de la Saskatchewan. Avant 1942, il s'appelait Parti conservateur de la Saskatchewan. Ses membres se font communément appeler les tories. Le parti a mis des candidats en nomination pour la première fois à l'élection de 1912, sept ans après la formation de la province. Le parti émerge du Provincial Rights Party après la retraite du chef de ce parti, . La meilleure performance du Parti conservateur dans la première moitié du XXe siècle est lors de l'élection de 1929, remportant 36 % des suffrages et 24 des 63 sièges à l'Assemblée législative de la Saskatchewan. Bien qu'ils détiennent moins de sièges que les libéraux, les conservateurs réussisent à former un gouvernement de coalition avec le Parti progressiste et des députés indépendants. Le chef conservateur James T.M. Anderson devient premier ministre. Les tories sont soupçonnés d'être de mèche avec le Ku Klux Klan, qui était une force puissante dans la province à l'époque et pestait contre les catholiques et les Canadiens français. Le gouvernement Anderson introduit des ammendements à la Loi sur les écoles, interdisant le français comme langue d'enseignement ainsi que les symboles religieux dans les écoles catholiques. Le « gouvernement coopératif », comme on l'appelait, est défait aux élections de 1934, et le Parti conservateur perd tous ses sièges à législature. Cette défaite peut être attribuée à plusieurs facteurs :
* la controverse entourant la Loi sur les écoles ;
* l'incapacité du gouvernement de traiter avec le Dust Bowl, qui a anéanti l'économie agricole de la province durant la Grande Dépression ; et
* l'impopularité du gouvernement conservateur fédéral de R.B. Bennett. Avec la montée de la Co-operative Commonwealth Federation, la politique de la province se polarise entre les libéraux et la CCF. La CCF devient le Nouveau Parti démocratique en 1961. Les conservateurs sont exclus de la législature provinciale pendant des décennies. Aucun député conservateur n'est élu à l'Assemblée législative pendant trente ans, quand le parti remporte un seul siège à l'élection de 1964. Il perd ce pied-à-terre trois ans plus tard, dans l'élection de 1967. Les tories reviennent à la législature en 1975. Les progressistes-conservateurs remportent 7 sièges, contre 15 pour les libéraux et 39 pour le NPD. Dans l'élection de 1978, les libéraux sont balayés de la carte, et les tories deviennent l'Opposition officielle avec 17 sièges face aux 44 du NPD. Dans l'élection de 1982, les progressistes-conservateurs sous Grant Devine forment un gouvernement majoritaire pour la première fois. Ils sont réélus en 1986, mais défaits en 1991 à cause de l'échec de leurs politiques économiques, de larges déficits budgétaires et un scandale de corruption croissant. Dans les années suivant leur défaite, 14 députés conservateurs à la législature et deux employés du caucus sont déclarés coupables de fraude et abus de confiance pour avoir illégalement détourné des centaines de milliers de dollars de fonds gouvernementaux. Le parti est anéanti par ce scandale, remportant seulement 5 sièges dans l'élection de 1995, derrière les néo-démocrates et les libéraux. Bien que la plupart des anciens membres et partisans se joignent au Parti saskatchewanais en 1997, on croit que les tories détiennent toujours une somme d'argent considérable, que le parti devrait rendre au gouvernement provincial si jamais il n'était plus enregistré. Parce que le parti doit présenter au moins 10 candidats dans chaque élection provinciale pour demeurer enregistré, un groupe sélectif garde le parti techniquement en vie et ont présenté des candidats-papier dans les deux dernières élections provinciales pour s'assurer de garder leur statut de parti enregistré. Dans l'élection du 16 septembre 1999, le parti présente 14 candidats, qui remportent à eux tous 1609 voix, 0,4 % du total provincial. Dans l'élection provinciale du 5 novembre 2003, le parti met en nomination 11 candidats, récoltant un total de 665 votes, ou 0,16 % du total provincial. En juin 2005, le parti annonce qu'il accepte maintenant des adhésions de nouveaux membres, et qu'il convoquerait une réunion des membres pour décider de l'avenir du parti. Si le parti demeure en veille, des modifications aux lois provinciales ont été proposées à la législature qui réduiraient le nombre de candidats que le parti doit présenter aux élections de 10 à 2. (fr)
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