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- Maurice Schwaab, né à Paris le 12 octobre 1888, et mort à Saint-Ouen l'Aumône le 24 mars 1953, est un compositeur, pianiste et organiste français. Maurice Schwaab est né à Paris le 12 octobre 1888, fils de Charles Schwaab qui était lui-même organiste (élève de César Franck) et compositeur. Son fils, Maurice, montra de très bonne heure des dispositions pour la musique. A 9 ans il est reçu au conservatoire dans la classe de solfège de Monsieur Schwartz et en 1900 il commence ses études de piano avec Charles de Bériot. En 1903, il obtint la 3ème médaille de piano. En 1904, il est reçu dans la classe de Philipp, puis de Risler. En 1907, il obtient le 2ème accessit derrière Yves Nat, puis en 1908 1er accessit. En 1909, il entre dans la classe d’harmonie de Monsieur Taudou et commence à se faire entendre comme pianiste virtuose en public, surtout aux concerts Touche. Il donne son premier concert à la salle Gaveau en février 1912 avec l’orchestre Lamoureux sous la direction de Camille Chevillard. En 1914, toujours avec l’orchestre Lamoureux, il joue la fantaisie pour piano et orchestre de Widor sous la direction de l’auteur. Pour l’avoir écouté à la fin de sa vie et d’après les critiques de l’époque : ‘il avait un jeu très passionné et montrait une grande personnalité’. Malgré de grandes différences d’interprétation, son style pourrait être comparé à celui d’Yves Nat ou de José Iturbi. En même temps que ses concerts, il consacre une grande part de son activité artistique au professorat. Dès 1913, il donne des cours de ‘Littérature Musicale Pianistique’, sortes de concert conférence qu’il affectionnera toute sa vie. Cette année-là, pendant douze séances, il joue les œuvres des clavecinistes italiens, anglais, français, les maîtres de la fugue, de la sonate des romantiques et de ses contemporains tout en commentant l’évolution du style. De plus, il commence à faire connaître ses premières pièces pour piano et ses talents d’improvisateur sont tels que beaucoup de gens pensaient qu’il jouait de mémoire des pièces écrites à l’avance ! Avant la guerre de 1914, il a contribué à faire connaître la musique française en Allemagne, en particulier Debussy, Ravel, Duparc, Chausson. Mobilisé en 1914, la guerre 14-18 arrête brutalement sa carrière de virtuose, ce qui explique, hélas,l'absence d'enregistrements Il a également pris part aux combats de la première guerre mondiale dans plusieurs régiments d'artillerie en 1918, il succède à son père comme organiste à Notre-Dame d’Auteuil et obtint le poste de pianiste et de chef d’orchestre à la Radio de la tour Eiffel. Il continue, toujours à Paris, à donner des concerts comme pianiste avec beaucoup de succès. Voir, ci-joint, le Monde Musical du 31 mars 1920. En octobre 1925, pour des raisons de santé de son épouse et de l’un de ses enfants, il se retire à St Ouen l’Aumône. Il consacre sa vie au professorat (cours privés et à l’école St Martin de Pontoise) et mène une activité musicale sur Pontoise : création du Cercle Symphonique en 1928 et nombreux concerts. Il garde une certaine activité artistique sur Paris pendant quelques années. C’est à cette époque qu’il a Pierre Cochereau comme élève.Il fut l’organiste du grand orgue (Cavaillé-Coll) de la cathédrale St Maclou de Pontoise de 1938 à 1953. La guerre de 1939 arrêtera toutes ces activités sauf le professorat à l’école ‘St Martin’ de Pontoise, les cours particuliers et quelques rares concerts. Il continue de composer. Il est certain qu’en quittant Paris, Maurice Schwaab a brisé sa carrière de pianiste virtuose. Les dernières années de sa vie furent difficiles à la suite d'une attaque d’hémiplégie en 1950. Il décède chez lui le 24 mars 1953 d’une embolie. (fr)
- Maurice Schwaab, né à Paris le 12 octobre 1888, et mort à Saint-Ouen l'Aumône le 24 mars 1953, est un compositeur, pianiste et organiste français. Maurice Schwaab est né à Paris le 12 octobre 1888, fils de Charles Schwaab qui était lui-même organiste (élève de César Franck) et compositeur. Son fils, Maurice, montra de très bonne heure des dispositions pour la musique. A 9 ans il est reçu au conservatoire dans la classe de solfège de Monsieur Schwartz et en 1900 il commence ses études de piano avec Charles de Bériot. En 1903, il obtint la 3ème médaille de piano. En 1904, il est reçu dans la classe de Philipp, puis de Risler. En 1907, il obtient le 2ème accessit derrière Yves Nat, puis en 1908 1er accessit. En 1909, il entre dans la classe d’harmonie de Monsieur Taudou et commence à se faire entendre comme pianiste virtuose en public, surtout aux concerts Touche. Il donne son premier concert à la salle Gaveau en février 1912 avec l’orchestre Lamoureux sous la direction de Camille Chevillard. En 1914, toujours avec l’orchestre Lamoureux, il joue la fantaisie pour piano et orchestre de Widor sous la direction de l’auteur. Pour l’avoir écouté à la fin de sa vie et d’après les critiques de l’époque : ‘il avait un jeu très passionné et montrait une grande personnalité’. Malgré de grandes différences d’interprétation, son style pourrait être comparé à celui d’Yves Nat ou de José Iturbi. En même temps que ses concerts, il consacre une grande part de son activité artistique au professorat. Dès 1913, il donne des cours de ‘Littérature Musicale Pianistique’, sortes de concert conférence qu’il affectionnera toute sa vie. Cette année-là, pendant douze séances, il joue les œuvres des clavecinistes italiens, anglais, français, les maîtres de la fugue, de la sonate des romantiques et de ses contemporains tout en commentant l’évolution du style. De plus, il commence à faire connaître ses premières pièces pour piano et ses talents d’improvisateur sont tels que beaucoup de gens pensaient qu’il jouait de mémoire des pièces écrites à l’avance ! Avant la guerre de 1914, il a contribué à faire connaître la musique française en Allemagne, en particulier Debussy, Ravel, Duparc, Chausson. Mobilisé en 1914, la guerre 14-18 arrête brutalement sa carrière de virtuose, ce qui explique, hélas,l'absence d'enregistrements Il a également pris part aux combats de la première guerre mondiale dans plusieurs régiments d'artillerie en 1918, il succède à son père comme organiste à Notre-Dame d’Auteuil et obtint le poste de pianiste et de chef d’orchestre à la Radio de la tour Eiffel. Il continue, toujours à Paris, à donner des concerts comme pianiste avec beaucoup de succès. Voir, ci-joint, le Monde Musical du 31 mars 1920. En octobre 1925, pour des raisons de santé de son épouse et de l’un de ses enfants, il se retire à St Ouen l’Aumône. Il consacre sa vie au professorat (cours privés et à l’école St Martin de Pontoise) et mène une activité musicale sur Pontoise : création du Cercle Symphonique en 1928 et nombreux concerts. Il garde une certaine activité artistique sur Paris pendant quelques années. C’est à cette époque qu’il a Pierre Cochereau comme élève.Il fut l’organiste du grand orgue (Cavaillé-Coll) de la cathédrale St Maclou de Pontoise de 1938 à 1953. La guerre de 1939 arrêtera toutes ces activités sauf le professorat à l’école ‘St Martin’ de Pontoise, les cours particuliers et quelques rares concerts. Il continue de composer. Il est certain qu’en quittant Paris, Maurice Schwaab a brisé sa carrière de pianiste virtuose. Les dernières années de sa vie furent difficiles à la suite d'une attaque d’hémiplégie en 1950. Il décède chez lui le 24 mars 1953 d’une embolie. (fr)
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- Maurice Schwaab, né à Paris le 12 octobre 1888, et mort à Saint-Ouen l'Aumône le 24 mars 1953, est un compositeur, pianiste et organiste français. Maurice Schwaab est né à Paris le 12 octobre 1888, fils de Charles Schwaab qui était lui-même organiste (élève de César Franck) et compositeur. Son fils, Maurice, montra de très bonne heure des dispositions pour la musique. A 9 ans il est reçu au conservatoire dans la classe de solfège de Monsieur Schwartz et en 1900 il commence ses études de piano avec Charles de Bériot. En 1903, il obtint la 3ème médaille de piano. (fr)
- Maurice Schwaab, né à Paris le 12 octobre 1888, et mort à Saint-Ouen l'Aumône le 24 mars 1953, est un compositeur, pianiste et organiste français. Maurice Schwaab est né à Paris le 12 octobre 1888, fils de Charles Schwaab qui était lui-même organiste (élève de César Franck) et compositeur. Son fils, Maurice, montra de très bonne heure des dispositions pour la musique. A 9 ans il est reçu au conservatoire dans la classe de solfège de Monsieur Schwartz et en 1900 il commence ses études de piano avec Charles de Bériot. En 1903, il obtint la 3ème médaille de piano. (fr)
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