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- Dès la conversion de Constantin Ier au christianisme au IVe siècle se pose le problème des relations entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel : il s'agit de savoir qui dirige au nom de Dieu, le pape ou l'empereur. L'effacement du pouvoir impérial a dans un premier temps permis au pape d'affirmer son indépendance. Mais, à partir de 962, l'empereur du Saint-Empire romain prend le contrôle de l'élection pontificale et nomme lui-même les évêques de l'Empire, affirmant la prééminence de son pouvoir sur celui de l'Église. Cependant la mainmise des laïcs sur le clergé est telle qu'elle finit par susciter une réaction de l'Église. Commence alors au milieu du XIe siècle la réforme grégorienne. En 1059, le pape Nicolas II réserve l'élection du pape au collège des cardinaux. Puis, en 1075, Grégoire VII affirme dans le dictatus papae qu'il est le seul à posséder un pouvoir universel, supérieur à celui des souverains et leur retire la nomination des évêques. Commence alors une lutte féroce entre la papauté et l'empereur que les historiens ont appelé la « querelle des Investitures ». L'épisode le plus fameux en est l'excommunication d'Henri IV et sa pénitence de Canossa pour obtenir le pardon pontifical. À l'issue de ce conflit, le pape parvient à se soustraire à la tutelle impériale. En 1122, par le concordat de Worms, l'empereur accepte la libre élection des évêques, se réservant le droit de donner aux prélats l'investiture temporelle. Ce compromis marque la défaite de l'Empire. Le conflit rebondit sous le règne de Frédéric Barberousse avec la lutte du sacerdoce et de l'Empire. Il prend un tour particulièrement violent sous son règne et celui de Frédéric II. Le Saint-Empire romain en sort très affaibli. Toutefois, la papauté ne parvient pas plus à imposer sa vision d'une théocratie mondiale. (fr)
- Dès la conversion de Constantin Ier au christianisme au IVe siècle se pose le problème des relations entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel : il s'agit de savoir qui dirige au nom de Dieu, le pape ou l'empereur. L'effacement du pouvoir impérial a dans un premier temps permis au pape d'affirmer son indépendance. Mais, à partir de 962, l'empereur du Saint-Empire romain prend le contrôle de l'élection pontificale et nomme lui-même les évêques de l'Empire, affirmant la prééminence de son pouvoir sur celui de l'Église. Cependant la mainmise des laïcs sur le clergé est telle qu'elle finit par susciter une réaction de l'Église. Commence alors au milieu du XIe siècle la réforme grégorienne. En 1059, le pape Nicolas II réserve l'élection du pape au collège des cardinaux. Puis, en 1075, Grégoire VII affirme dans le dictatus papae qu'il est le seul à posséder un pouvoir universel, supérieur à celui des souverains et leur retire la nomination des évêques. Commence alors une lutte féroce entre la papauté et l'empereur que les historiens ont appelé la « querelle des Investitures ». L'épisode le plus fameux en est l'excommunication d'Henri IV et sa pénitence de Canossa pour obtenir le pardon pontifical. À l'issue de ce conflit, le pape parvient à se soustraire à la tutelle impériale. En 1122, par le concordat de Worms, l'empereur accepte la libre élection des évêques, se réservant le droit de donner aux prélats l'investiture temporelle. Ce compromis marque la défaite de l'Empire. Le conflit rebondit sous le règne de Frédéric Barberousse avec la lutte du sacerdoce et de l'Empire. Il prend un tour particulièrement violent sous son règne et celui de Frédéric II. Le Saint-Empire romain en sort très affaibli. Toutefois, la papauté ne parvient pas plus à imposer sa vision d'une théocratie mondiale. (fr)
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- Dès la conversion de Constantin Ier au christianisme au IVe siècle se pose le problème des relations entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel : il s'agit de savoir qui dirige au nom de Dieu, le pape ou l'empereur. L'effacement du pouvoir impérial a dans un premier temps permis au pape d'affirmer son indépendance. Mais, à partir de 962, l'empereur du Saint-Empire romain prend le contrôle de l'élection pontificale et nomme lui-même les évêques de l'Empire, affirmant la prééminence de son pouvoir sur celui de l'Église. Cependant la mainmise des laïcs sur le clergé est telle qu'elle finit par susciter une réaction de l'Église. Commence alors au milieu du XIe siècle la réforme grégorienne. En 1059, le pape Nicolas II réserve l'élection du pape au collège des cardinaux. Puis, en 1075, G (fr)
- Dès la conversion de Constantin Ier au christianisme au IVe siècle se pose le problème des relations entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel : il s'agit de savoir qui dirige au nom de Dieu, le pape ou l'empereur. L'effacement du pouvoir impérial a dans un premier temps permis au pape d'affirmer son indépendance. Mais, à partir de 962, l'empereur du Saint-Empire romain prend le contrôle de l'élection pontificale et nomme lui-même les évêques de l'Empire, affirmant la prééminence de son pouvoir sur celui de l'Église. Cependant la mainmise des laïcs sur le clergé est telle qu'elle finit par susciter une réaction de l'Église. Commence alors au milieu du XIe siècle la réforme grégorienne. En 1059, le pape Nicolas II réserve l'élection du pape au collège des cardinaux. Puis, en 1075, G (fr)
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