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- Ci-dessous figure une liste des pays par taux d'homicide volontaire par an pour 100 000 habitants. La fiabilité des données concernant les homicides peut varier selon les pays et selon leur définition d'homicide volontaire qui peut inclure ou non l'euthanasie, l'infanticide ou les violences ayant entraîné la mort sans l'intention de la donner. Ces statistiques doivent être corrigées par le fait que :
* les chiffres peuvent être sous-estimés, volontairement par un organisme ou un gouvernement pour des raisons politiques, ou par l'effet de la sous-administration.
* de même il peut y avoir une imprécision dans les chiffres pour des raisons inversées : certains décès liés à une guerre civile étant qualifiés d'homicide relevant de la loi pénale.
* le niveau général de médicalisation et surtout par l'efficacité des services hospitaliers d'urgence du pays considéré : les victimes meurent moins et le nombre d'homicides décroit mais le nombre des délits de coups et blessures augmente. Dès lors, et il est relativement important de le souligner, le taux d'homicide volontaire ne reflète pas forcément le niveau de violence de la société d'un pays. En effet, et il s'agit là du point le plus important, certains pays ayant un taux d'homicide en apparence élevé peuvent être paradoxalement moins dangereux que d'autres qui, à l'inverse, détiennent un taux inférieur. Ainsi, bien que les pays d'Amérique latine possèdent un moyen voire parfois fort taux d'homicide, il semble que certains d'entre eux soient pourtant moins risqués que des zones situées au Moyen-Orient (ou autres) frappées par les guerres civiles mais qui, pour plusieurs raisons, présentent des taux moins élevés. Cela s'explique notamment par le fait que la plupart des homicides en Amérique latine sont généralement liés à la drogue et au grand banditisme. En conséquence, les meurtres perpétrés par les habitants de la population "lambda" ne représentent pas la majorité de ces crimes. Il est donc nécessaire de noter que le taux d'homicide, même s'il n'est pas négligeable, peut, dans certains cas, ne pas être représentatif de la dangerosité et/ou du risque réellement encourus dans les pays concernés. Toutefois, cela ne signifie pas que tous les pays du classement se trouvant hors des zones de guerres sont sûrs. Cela signifie seulement que ces chiffres, en raison des multiples paramètres qu'ils comportent, doivent être traités avec beaucoup de précautions. Enfin, ce classement ne prend pas en compte les homicides causés par les conflits militaires. De fait, il est également possible que les chiffres qui y sont énoncés ne reflètent pas la réalité interne de chaque pays. C'est le cas par exemple de la Syrie. Les chiffres dont ce classement fait mention en ce qui concerne la situation dans ce pays sont en fait très différents de la réalité : ainsi, en comptant les meurtres liés à la guerre, ce n'est non pas 463 mais bien plus de 73 600 homicides qui ont été commis en Syrie en 2013. Cette statistique porte la Syrie au rang du pays avec le plus fort taux d'homicide. (fr)
- Ci-dessous figure une liste des pays par taux d'homicide volontaire par an pour 100 000 habitants. La fiabilité des données concernant les homicides peut varier selon les pays et selon leur définition d'homicide volontaire qui peut inclure ou non l'euthanasie, l'infanticide ou les violences ayant entraîné la mort sans l'intention de la donner. Ces statistiques doivent être corrigées par le fait que :
* les chiffres peuvent être sous-estimés, volontairement par un organisme ou un gouvernement pour des raisons politiques, ou par l'effet de la sous-administration.
* de même il peut y avoir une imprécision dans les chiffres pour des raisons inversées : certains décès liés à une guerre civile étant qualifiés d'homicide relevant de la loi pénale.
* le niveau général de médicalisation et surtout par l'efficacité des services hospitaliers d'urgence du pays considéré : les victimes meurent moins et le nombre d'homicides décroit mais le nombre des délits de coups et blessures augmente. Dès lors, et il est relativement important de le souligner, le taux d'homicide volontaire ne reflète pas forcément le niveau de violence de la société d'un pays. En effet, et il s'agit là du point le plus important, certains pays ayant un taux d'homicide en apparence élevé peuvent être paradoxalement moins dangereux que d'autres qui, à l'inverse, détiennent un taux inférieur. Ainsi, bien que les pays d'Amérique latine possèdent un moyen voire parfois fort taux d'homicide, il semble que certains d'entre eux soient pourtant moins risqués que des zones situées au Moyen-Orient (ou autres) frappées par les guerres civiles mais qui, pour plusieurs raisons, présentent des taux moins élevés. Cela s'explique notamment par le fait que la plupart des homicides en Amérique latine sont généralement liés à la drogue et au grand banditisme. En conséquence, les meurtres perpétrés par les habitants de la population "lambda" ne représentent pas la majorité de ces crimes. Il est donc nécessaire de noter que le taux d'homicide, même s'il n'est pas négligeable, peut, dans certains cas, ne pas être représentatif de la dangerosité et/ou du risque réellement encourus dans les pays concernés. Toutefois, cela ne signifie pas que tous les pays du classement se trouvant hors des zones de guerres sont sûrs. Cela signifie seulement que ces chiffres, en raison des multiples paramètres qu'ils comportent, doivent être traités avec beaucoup de précautions. Enfin, ce classement ne prend pas en compte les homicides causés par les conflits militaires. De fait, il est également possible que les chiffres qui y sont énoncés ne reflètent pas la réalité interne de chaque pays. C'est le cas par exemple de la Syrie. Les chiffres dont ce classement fait mention en ce qui concerne la situation dans ce pays sont en fait très différents de la réalité : ainsi, en comptant les meurtres liés à la guerre, ce n'est non pas 463 mais bien plus de 73 600 homicides qui ont été commis en Syrie en 2013. Cette statistique porte la Syrie au rang du pays avec le plus fort taux d'homicide. (fr)
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