Fantasia est le troisième long-métrage d'animation des studios Disney, sorti à la fin de l'année 1940. Scénarisé par Joe Grantand et Dick Huemer, et réalisé par Ben Sharpsteen, il est composé comme une série de sept séquences illustrant huit morceaux de musique classique célèbres joués pour la plupart par l'orchestre de Philadelphie sous la direction de Leopold Stokowski.

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  • Fantasia est le troisième long-métrage d'animation des studios Disney, sorti à la fin de l'année 1940. Scénarisé par Joe Grantand et Dick Huemer, et réalisé par Ben Sharpsteen, il est composé comme une série de sept séquences illustrant huit morceaux de musique classique célèbres joués pour la plupart par l'orchestre de Philadelphie sous la direction de Leopold Stokowski. Fantasia se veut une véritable expérimentation artistique mettant au premier plan la musique et l'animation : le film ne comporte aucun dialogue si ce n'est les voix du conteur, incarné par le compositeur et critique musical Deems Taylor, et Mickey Mouse dont le personnage marque ici son grand retour après les Silly Symphonies de la décennie précédente. Le film est aussi un tour de force technique : la bande-son utilise un procédé novateur, le « Fantasound », qui permet pour la première fois de déployer un son stéréophonique pour un film commercial diffusé en salles de cinéma. La production de Fantasia a été lancée peu après Blanche-Neige et les Sept Nains (1937) en parallèle de Pinocchio sorti au début de l'année 1940. Bien que considéré comme l'un des « Classiques d'animation Disney » et malgré de bonnes critiques, il n'aura pas à sa sortie le succès habituel des précédentes productions faisant aussi les frais du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale lors de son arrivée sur le marché européen. Néanmoins, il ressortira, plus ou moins retravaillé, à de nombreuses reprises au cours des décennies suivantes où sa qualité sera de plus en plus reconnue. Initialement conçu par Walt Disney comme devant être le premier volet d'une série, le second volet verra le jour près de soixante ans plus tard grâce à la volonté de Roy Edward Disney, neveu de Walt, qui produira, Fantasia 2000, sorti en 1999. (fr)
  • Fantasia est le troisième long-métrage d'animation des studios Disney, sorti à la fin de l'année 1940. Scénarisé par Joe Grantand et Dick Huemer, et réalisé par Ben Sharpsteen, il est composé comme une série de sept séquences illustrant huit morceaux de musique classique célèbres joués pour la plupart par l'orchestre de Philadelphie sous la direction de Leopold Stokowski. Fantasia se veut une véritable expérimentation artistique mettant au premier plan la musique et l'animation : le film ne comporte aucun dialogue si ce n'est les voix du conteur, incarné par le compositeur et critique musical Deems Taylor, et Mickey Mouse dont le personnage marque ici son grand retour après les Silly Symphonies de la décennie précédente. Le film est aussi un tour de force technique : la bande-son utilise un procédé novateur, le « Fantasound », qui permet pour la première fois de déployer un son stéréophonique pour un film commercial diffusé en salles de cinéma. La production de Fantasia a été lancée peu après Blanche-Neige et les Sept Nains (1937) en parallèle de Pinocchio sorti au début de l'année 1940. Bien que considéré comme l'un des « Classiques d'animation Disney » et malgré de bonnes critiques, il n'aura pas à sa sortie le succès habituel des précédentes productions faisant aussi les frais du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale lors de son arrivée sur le marché européen. Néanmoins, il ressortira, plus ou moins retravaillé, à de nombreuses reprises au cours des décennies suivantes où sa qualité sera de plus en plus reconnue. Initialement conçu par Walt Disney comme devant être le premier volet d'une série, le second volet verra le jour près de soixante ans plus tard grâce à la volonté de Roy Edward Disney, neveu de Walt, qui produira, Fantasia 2000, sorti en 1999. (fr)
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  • Stokowski apparait de face sur un fond bleu puis ses animateurs et à nouveau le chef d'orchestre de dos, avant qu'une pleine lune apparaisse dans un ciel légèrement nuageux. Dans un bayou embrumé, la caméra s'avance vers un bosquet endormi par la nuit. Un héron y sommeille puis se réveille. Après quelques pas dans l'eau qui forme des cercles à la surface, l'oiseau s'envole à travers les arbres. Il se pose à côté d'une cascade formée par une racine. La lune se reflète dans l'eau, perturbée par quelques ondulations. Un autre oiseau marche dans l'eau, cherchant à se nourrir puis s'envole, alors rejoint par le premier. Les deux oiseaux s'envolent dans la nuit puis se fondent dans l'obscurité jusqu'à ce que la silhouette du chef d'orchestre réapparaisse. (fr)
  • Le narrateur présente alors la séquence suivante, La Symphonie Pastorale, sixième symphonie de Beethoven décrivant la vie champêtre familière du compositeur. Disney donne une vision mythologique en situant la scène sur l'Olympe des dieux grecs. Une montagne se profile à l'horizon, tandis que le soleil matinal éclaire petit à petit le paysage situé à son pied. Une horde de jeunes licornes gambadent dans un pré entre des bosquets et un temple. Des satyres jouent de leurs syrinx et dansent avec les licornes. Un pégase noir vole avec ses petits tandis que la mère blanche couve dans un arbre un jeune nouveau-né, à la robe noire et à la crinière blanche. Ce dernier cherche à imiter ses frères et sœurs qui mangent les fruits des arbres en s'élançant dans le vide, mais il tombe sur une branche. Il atterrit dans les fleurs et sa mère venue le rejoindre lui apprend à voler. Les parents s'envolent, suivis de leurs enfants pour un ballet dans les nuages qui se finit dans l'eau entre des colonnades tandis qu'un vol de pégases passe au-dessus d'eux avant de les rejoindre dans l'eau. Les jeunes s'amusent à plonger dans l'eau, tandis que le dernier né joue avec une cascade. Un satyre permet de faire une transition avec une fleur dévalant une cascade puis un torrent et une énorme chute d'eau avec à son pied un temple. Plus loin, dans les sous-bois bordés par la rivière, des jeunes femmes, du moins des centaures, prennent un bain. L'une d'elles sort de l'eau et s'ébroue. Sur la berge, une centaure se fait coiffer sa chevelure dorée par des chérubins ; une autre, allongée et à la queue tressée par trois chérubins, plonge une main dans l'eau. D'autres prennent soin de leur beauté, aidés d'autres chérubins. Un groupe d'angelots se précipite sur un piédestal pour voir à travers une trouée d'un bosquet. Ils regardent un centaure mâle, une trompe à la main et portée sur sa bouche, appeler d'autres mâles. Les chérubins finissent d'apprêter les femmes qui descendent un escalier de verdure pour se présenter aux mâles. Une rose tombée intentionnellement brise la distance et des couples se forment. Les scènes romantiques se suivent, sous l'œil bienveillant et parfois la complicité des chérubins. Un centaure mâle est esseulé mais un angelot avertit trois de ses confrères qu'une femelle l'est aussi. Les chérubins organisent alors une rencontre, attirant la femelle de leurs trompes puis le mâle avant de s'en féliciter. Le couple de centaures s'installe alors dans un petit temple tandis que les angelots ferment un voile fleur puis un rideau. Derrière le rideau liquide d'une fontaine de vin, les centaures rassemblent des raisins pour les mettre dans une énorme citerne en bois. Des satyres y foulent le raisin de leurs pieds tout en jouant de la musique. Le corpulent Dionysos, une coupe de vin à la main et juché sur une petite licorne noire aux longues oreilles, arrive escorté de centaures et de satyres. Le groupe installe le dieu titubant sur un tonneau qu'il casse et débute alors une danse. Après quelques pas éméchés avec les centaures et les satyres, un énorme nuage noir obscurcit le ciel. La pluie tombe, mettant fin aux festivités. Zeus apparait au milieu des nuages, derrière lui Héphaïstos façonne un éclair sur une enclume, foudre qu'il donne à Zeus. Ce dernier lance plusieurs éclairs sur Dionysos. Les chérubins se réfugient dans un temple. Un bébé licorne est sauvé de l'eau par une centaure tandis que dans les cieux, la pégase blanche secourt l'un des petits. Le réservoir de vin est détruit et s'écoule partout, ce qui réjouit Dionysos. Lassé, Zeus s'endort dans un lit de nuages. Sur une colline, un centaure annonce avec sa trompe le retour de l'accalmie. Iris dessine alors un arc-en-ciel, et les animaux se réjouissent, les jeunes pégases et les chérubins s'en servant de toboggan. Tous se rassemblent pour admirer le soleil dans lequel se dessine Apollon juché sur un char les saluant, la nuit tombant alors. Nyx couvre alors de sa robe noire le ciel, et tous s'endorment tandis que l'arc lunaire devient l'arme de Diane, qu'elle utilise pour lancer une comète. La silhouette de Stokowski apparaît alors dans les ténèbres de la nuit. (fr)
  • Le narrateur annonce un exemple de musique narrative avec L'Apprenti sorcier. :L'histoire est celle d'un jeune sorcier n'ayant pas réussi à maîtriser les forces magiques. Mickey, habillé d'une robe de bure rouge, porte deux seaux tellement remplis qu'ils débordent à chacun de ses pas, et se fatigue à monter sa charge. De son côté un magicien barbu, plus âgé et vêtu de bleu, transforme un nuage de fumée en un papillon multicolore puis en feuilles qui retournent vers un crâne posé sur la table devant lui. Fatigué, le sorcier part se coucher laissant son chapeau sur la table tandis que Mickey poursuit sa tâche consistant à remplir un réservoir du laboratoire souterrain grâce à l'eau d'une fontaine située dans une cour au sommet d'un escalier. Mickey profite de son départ pour enfiler le chapeau nimbé d'une auréole. Voyant un balai, il lance un sort pour lui donner la vie. Il lui donne deux bras et lui fait porter les seaux à sa place. Pendant que le seau travaille, Mickey en profite pour s'assoupir. En rêve, Mickey s'amuse avec les étoiles et les comètes, dirigeant les flots de l'océan et les nuages, provoquant des éclairs tel un chef d'orchestre des éléments. L'eau est en réalité une inondation du laboratoire provoquée par le balai magique qui continue à remplir le réservoir alors qu'il est déjà plein. Mickey tente de l'arrêter en vain. Utilisant une hache, il le découpe en morceaux mais chaque éclat devient un balai complet pourvu de bras et de seaux poursuivant leur tâche. Mickey essaye de vider le laboratoire en jetant l'eau par une fenêtre, mais les balais sont si nombreux que la fenêtre se retrouve submergée. Mickey parvient à se sauver de la noyade en utilisant un grimoire comme radeau. Il y cherche alors un sort pour annuler le désastre tandis que les balais poursuivent inlassablement leur tâche, vidant même des seaux dans le réservoir submergé sous plusieurs mètres d'eau. Pris par un courant, le livre-bateau de Mickey descend un escalier puis est happé par un tourbillon, jusqu'à l'arrivée du magicien qui tel Moïse libère l'escalier en séparant les flots. L'inondation stoppée, Mickey fautif et tout penaud rend à son maître le chapeau puis le balai, et repart avec les deux seaux poursuivre la tâche qui lui avait été assignée. La silhouette sur une estrade de Stokowski apparaît alors sur un fond rouge, puis Mickey arrive et les deux personnages se félicitent mutuellement. (fr)
  • Le narrateur déclare que le morceau suivant est un ballet intitulé La Danse des heures issu du troisième acte de l'opéra La Gioconda de Ponchielli, et que la scène se situe dans un palais d'un duc vénitien. Des portes s'ouvrent et des rideaux se lèvent, laissant apparaître une autruche assoupie habillée en danseuse d'opéra avec des ballerines roses. Elle s'éveille et réveille d'autres danseuses, en ballerines vertes qui, après quelques pas, se regroupent au pied d'un escalier pour entamer leur danse. Les danseuses passent en revue les pas et figures habituels d'un ballet, tout en mangeant les fruits d'une corne d'abondance. Poursuivant et voulant manger le raisin de la première danseuse, elles sortent dans une cour entourée par une colonnade avec en son centre un bassin. Elles y font tomber la grappe, ce qui réveille une hippopotame qui les fait fuir. Cette dernière sort de l'eau et mange les fruits. D'autres hippopotames se précipitent alors de derrière les colonnes pour lui apporter son tutu et ses accessoires de beauté, avant d'entamer elles aussi une danse. Fatiguée, la première hippopotame est alors installée sur une chaise longue. Deux éléphantes arrivent alors, suivies par d'autres. Elles mettent leurs trompes dans le bassin et font alors des bulles en dehors de l'eau, aspirées par l'hippopotame dans un bâillement. Les pachydermes dansent à leur tour, gênées par d'autres bulles. Plusieurs éléphants font une colonne de bulles qui élève la chaise de l'hippopotame dans les airs, mais un courant d'air emporte les éléphants tandis que la chaise se pose délicatement sur le sol. Dans l'ombre, des crocodiles cachés dans leurs capes descendent d'un escalier puis des colonnes s'approchant dangereusement de la première hippopotame. L'un d'eux, tel un premier danseur, enlève sa cape et tente de séduire la belle endormie qui s'enfuit une fois éveillée. Elle revient en courant vers le crocodile qui tente un porté mais se recouvre écrasé. Ils dansent alors à deux jouant à cache-cache mais la fuite de la danseuse est bloquée par les autres crocodiles. Les crocodiles mettent en fuite les autres hippopotames, éléphants et autruches tout en dansant mais le décor subit les attaques des lourdes hippopotames et pachydermes jusqu'à ce que les deux portes se ferment de travers. (fr)
  • L'ouverture du film, Toccata et fugue en ré mineur, est du dernier genre, celui de la musique absolue. La silhouette du chef d'orchestre apparaît alors, dirigeant les artistes avec des éclairages colorés mettant en exergue les silhouettes des musiciens. Des silhouettes rouges, vertes, orange, jaunes, bleues se superposent jusqu'à former un ciel nuageux. Les cordes et archets deviennent éclairs, pluies ; puis le ciel s'éclaircit et les archets deviennent oiseaux, les cordes évoquent des chemins ou des vagues. Les bois, représentés par des points lumineux puis des cercles de couleurs, alternent dans une danse avec les cordes-archets au rythme de la musique. Le climat devient plus froid, les cuivres et les graves se font plus intenses. D'énormes nuages orange puis blancs apparaissent, tandis que le mouvement de caméra évoque une ascension vers l'espace. Une pluie de nuages colorée tombe, avant qu'un rayon lumineux transperce le ciel et provoque des étincelles sur un ciel rouge puis, sous un soleil resplendissant au travers des nuages, la silhouette du chef d'orchestre apparaît alors dans un cercle rouge pour le final. (fr)
  • Le narrateur, sur une vue des contrebasses, annonce Le Sacre du printemps, qui était pour Stravinsky une évocation de la vie primitive, thème repris par l'équipe de Disney. Mais au lieu d'illustrer cet événement par des danses tribales, les artistes de Disney évoquent l'apparition de la vie. Un écran noir s'illumine au fur et à mesure que l'on se rapproche d'une galaxie puis du système solaire et enfin de la Terre. Après avoir traversé des nuages rouges, des montagnes se profilent, puis des volcans crachant de la lave et des cendres. La nature est déchaînée, des explosions de magma incandescent se succèdent à un rythme effréné. Un lac de lave au sommet d'une caldeira déborde, recouvre les alentours dans un tumulte emportant les rochers et éclaboussant à chaque obstacle. La lave rejoint un océan, l'eau et le magma s'affrontent avec forte évaporation. Mais l'eau semble gagner. Dans les profondeurs de l'océan, des êtres vivants au corps semi-transparent et aux formes étranges apparaissent puis se diversifient, se colorent, et créent une faune et une flore grouillantes. La caméra suit un poisson qui, semblant dire au revoir à l'un de ses congénères et évitant une algue carnivore, utilise ses nageoires comme embryons de pattes pour atteindre la surface. La vue change pour passer sur la terre ferme. Au loin, des dinosaures au long cou évoluent près d'une île-montagne, tandis qu'au premier plan une tortue primitive sort de l'eau. Au sommet d'une falaise, des dinosaures volants semblent utiliser la paroi comme nichoir. Quelques-uns se détachent et prennent leur envol, utilisant leur bec pour pêcher, mais d'autres animaux marins les mangent. Dans une forêt, des dinosaures terrestres dorment. Un triceratops apparait, puis un dinosaure carnivore tente de manger un archéoptéryx qui s'envole vers des brachiosaures broutant des algues. Un groupe de cœlurosaures boit l'eau d'une flaque, puis un stégosaure surgit. La scène évolue vers un couple de triceratops et leurs deux petits et d'autres sauriens dont des iguanodons et des brontosaures se nourrissant lorsque la pluie tombe et un tyrannosaure apparaît, effrayant les autres et les poursuivant pour les manger. Sous le regard des autres, le stégosaure et le tyrannosaure s'affrontent jusqu'à la victoire du carnivore. La caméra grimpe alors vers le ciel. Un soleil rouge apparaît et un décor désertique montre des dinosaures cherchant en vain de la nourriture ou de l'eau entre la poussière et la roche. Des flaques de boue deviennent des pièges mortels. Des ossements restent alors seules traces de vie dans le désert, tandis qu'une éclipse masque le soleil. Le sol gronde, se fissure, des montagnes se forment puis un raz de marée submerge tout avant de s'apaiser. Une éclipse annulaire se forme et la caméra s'éloigne de la Terre. Les silhouettes des musiciens apparaissent alors. (fr)
  • Pour le final, le narrateur annonce deux œuvres qui s'opposent tellement qu'elles se mettent en valeur, Une nuit sur le mont Chauve et l'Ave Maria. Une nuit, au pied d'une montagne abrupte se trouve un village. La caméra s'avance vers le sommet. Un monstre, Chernabog, déploie ses ailes et tend ses mains vers le village. Leurs ombres provoquent l'apparition de revenants qui volent vers le monstre. Des ruines du château, des cavaliers et des soldats morts s'envolent tandis que dans le cimetière, les âmes des défunts sortent des tombes. Les esprits s'envolent vers le sommet et rejoignent des monstres sortis des crevasses. Chernabog prend ces derniers et les jette dans la lave enflammée. Il attrape de la fumée brûlante et la pose dans sa main droite. La fumée-feu forme alors trois femmes dansant, puis d'un mouvement de sa main gauche Chernabog les transforme en un cochon, un loup et une chèvre. Après un sourire du monstre, tel un sort, cinq esprits d'animaux monstrueux apparaissent dans une fumée noire. Les monstres deviennent des diables anthropomorphes après que Chernabog ferme puis rouvre sa main. Dans les crevasses enflammées du mont, d'autres monstres dansent puis se jettent dans les flammes, parfois secourus par des sirènes ailées, plus exactement des stryges. Chernabog met un terme à tout cela en faisant jaillir une immense flamme qu'il étouffe ensuite. Il cherche à rallumer la flamme mais des cloches sonnent ; les monstres semblent apeurés et partent se cacher dans les profondeurs du mont. Les fantômes retournent d'où ils sont venus, château, cimetières et autres. Chernabog referme alors ses ailes comme pour s'endormir. Un jour brumeux semble se lever et lAve Maria débute. Une procession de flambeaux longe une berge, traverse un pont aux arches gothiques avant de pénétrer dans une forêt dont les arbres aux longs troncs sont comme les piliers d'une nef gigantesque. La forêt-cathédrale s'assombrit, mais dans les hauteurs, des rayons de lumière percent la canopée. Une trouée permet d'arriver lentement à une clairière, plutôt la campagne alentour. Le temps est clair et de derrière une colline, les rayons du soleil apparaissent. Alors que le générique défile, les musiciens s'en vont puis le rideau se ferme. (fr)
  • Le narrateur évoque ensuite l'insatisfaction de certains musiciens pour leurs œuvres, à l'image de Tchaïkovski n'appréciant pas sa plus célèbre composition, Casse-noisette. Après une vue rapprochée de Stokowski s'estompant dans le noir, un cercle mouvant de lucioles aux couleurs différentes apparaît dans un sous-bois. Les lucioles sont des fées réveillant les fleurs une par une tout entier, donnant coups de baguette et poussières de fées les uns après les autres de la couleur à la nature comme des gouttes de rosée un matin de printemps. Après la vision d'une toile d'araignée, la scène se concentre sur un groupe de champignons anthropomorphes qui illustrent des instruments aigus et évoquent des asiatiques avec leurs grands couvre-chefs rouges, les deux traits formant des yeux plissés, leurs pieds faisant comme une robe longue cachant les jambes et dont les deux manches sont jointes devant le corps. Le plus petit champignon, plus clair, semble découvrir la danse faite par ses aînés et ajoute un élément comique. Des gouttes forment ensuite des cercles sur une surface aquatique, des pétales de fleurs de différentes couleurs viennent se déposer sur l'eau puis entament un ballet comme des danseuses en robe ; la première danseuse est en blanc, les autres en rouge, rose, orange et bleu. Leurs pointes les amènent à tomber dans une chute. Sous l'eau, un poisson se cache tandis que d'autres fuient à l'arrivée de la caméra. Les poissons rouges, comme des jeunes filles, ont de longues nageoires caudales transparentes et dansent derrière des coraux puis utilisent leur queue comme voile, dans une atmosphère arabisante. Un groupe se forme et laisse sortir un poisson presque blanc mais plus lumineux, à l'image d'une première favorite. Une bulle fait remonter le spectateur sur terre et des rangées de chardons évoquent les danseurs masculins d'une danse cosaque, tandis que des orchidées sont les pendants féminins. Au milieu de la forêt, sur des feuilles, des fées se réveillent puis volent dans les arbres et le lierre, le peignant en orange, ocre et brun. Les feuilles tombent, emportées par les vents et le rythme de la musique ; les doux chatons et les pollens rejoignent les feuilles tels des danseuses en robe. Les fées du givre apparaissent et déposent de la glace partout, patinant sur l'eau gelée, suivies par la neige et ses flocons. La vue rapprochée de Stokowski ramène alors le spectateur au théâtre. (fr)
  • Stokowski apparait de face sur un fond bleu puis ses animateurs et à nouveau le chef d'orchestre de dos, avant qu'une pleine lune apparaisse dans un ciel légèrement nuageux. Dans un bayou embrumé, la caméra s'avance vers un bosquet endormi par la nuit. Un héron y sommeille puis se réveille. Après quelques pas dans l'eau qui forme des cercles à la surface, l'oiseau s'envole à travers les arbres. Il se pose à côté d'une cascade formée par une racine. La lune se reflète dans l'eau, perturbée par quelques ondulations. Un autre oiseau marche dans l'eau, cherchant à se nourrir puis s'envole, alors rejoint par le premier. Les deux oiseaux s'envolent dans la nuit puis se fondent dans l'obscurité jusqu'à ce que la silhouette du chef d'orchestre réapparaisse. (fr)
  • Le narrateur présente alors la séquence suivante, La Symphonie Pastorale, sixième symphonie de Beethoven décrivant la vie champêtre familière du compositeur. Disney donne une vision mythologique en situant la scène sur l'Olympe des dieux grecs. Une montagne se profile à l'horizon, tandis que le soleil matinal éclaire petit à petit le paysage situé à son pied. Une horde de jeunes licornes gambadent dans un pré entre des bosquets et un temple. Des satyres jouent de leurs syrinx et dansent avec les licornes. Un pégase noir vole avec ses petits tandis que la mère blanche couve dans un arbre un jeune nouveau-né, à la robe noire et à la crinière blanche. Ce dernier cherche à imiter ses frères et sœurs qui mangent les fruits des arbres en s'élançant dans le vide, mais il tombe sur une branche. Il atterrit dans les fleurs et sa mère venue le rejoindre lui apprend à voler. Les parents s'envolent, suivis de leurs enfants pour un ballet dans les nuages qui se finit dans l'eau entre des colonnades tandis qu'un vol de pégases passe au-dessus d'eux avant de les rejoindre dans l'eau. Les jeunes s'amusent à plonger dans l'eau, tandis que le dernier né joue avec une cascade. Un satyre permet de faire une transition avec une fleur dévalant une cascade puis un torrent et une énorme chute d'eau avec à son pied un temple. Plus loin, dans les sous-bois bordés par la rivière, des jeunes femmes, du moins des centaures, prennent un bain. L'une d'elles sort de l'eau et s'ébroue. Sur la berge, une centaure se fait coiffer sa chevelure dorée par des chérubins ; une autre, allongée et à la queue tressée par trois chérubins, plonge une main dans l'eau. D'autres prennent soin de leur beauté, aidés d'autres chérubins. Un groupe d'angelots se précipite sur un piédestal pour voir à travers une trouée d'un bosquet. Ils regardent un centaure mâle, une trompe à la main et portée sur sa bouche, appeler d'autres mâles. Les chérubins finissent d'apprêter les femmes qui descendent un escalier de verdure pour se présenter aux mâles. Une rose tombée intentionnellement brise la distance et des couples se forment. Les scènes romantiques se suivent, sous l'œil bienveillant et parfois la complicité des chérubins. Un centaure mâle est esseulé mais un angelot avertit trois de ses confrères qu'une femelle l'est aussi. Les chérubins organisent alors une rencontre, attirant la femelle de leurs trompes puis le mâle avant de s'en féliciter. Le couple de centaures s'installe alors dans un petit temple tandis que les angelots ferment un voile fleur puis un rideau. Derrière le rideau liquide d'une fontaine de vin, les centaures rassemblent des raisins pour les mettre dans une énorme citerne en bois. Des satyres y foulent le raisin de leurs pieds tout en jouant de la musique. Le corpulent Dionysos, une coupe de vin à la main et juché sur une petite licorne noire aux longues oreilles, arrive escorté de centaures et de satyres. Le groupe installe le dieu titubant sur un tonneau qu'il casse et débute alors une danse. Après quelques pas éméchés avec les centaures et les satyres, un énorme nuage noir obscurcit le ciel. La pluie tombe, mettant fin aux festivités. Zeus apparait au milieu des nuages, derrière lui Héphaïstos façonne un éclair sur une enclume, foudre qu'il donne à Zeus. Ce dernier lance plusieurs éclairs sur Dionysos. Les chérubins se réfugient dans un temple. Un bébé licorne est sauvé de l'eau par une centaure tandis que dans les cieux, la pégase blanche secourt l'un des petits. Le réservoir de vin est détruit et s'écoule partout, ce qui réjouit Dionysos. Lassé, Zeus s'endort dans un lit de nuages. Sur une colline, un centaure annonce avec sa trompe le retour de l'accalmie. Iris dessine alors un arc-en-ciel, et les animaux se réjouissent, les jeunes pégases et les chérubins s'en servant de toboggan. Tous se rassemblent pour admirer le soleil dans lequel se dessine Apollon juché sur un char les saluant, la nuit tombant alors. Nyx couvre alors de sa robe noire le ciel, et tous s'endorment tandis que l'arc lunaire devient l'arme de Diane, qu'elle utilise pour lancer une comète. La silhouette de Stokowski apparaît alors dans les ténèbres de la nuit. (fr)
  • Le narrateur annonce un exemple de musique narrative avec L'Apprenti sorcier. :L'histoire est celle d'un jeune sorcier n'ayant pas réussi à maîtriser les forces magiques. Mickey, habillé d'une robe de bure rouge, porte deux seaux tellement remplis qu'ils débordent à chacun de ses pas, et se fatigue à monter sa charge. De son côté un magicien barbu, plus âgé et vêtu de bleu, transforme un nuage de fumée en un papillon multicolore puis en feuilles qui retournent vers un crâne posé sur la table devant lui. Fatigué, le sorcier part se coucher laissant son chapeau sur la table tandis que Mickey poursuit sa tâche consistant à remplir un réservoir du laboratoire souterrain grâce à l'eau d'une fontaine située dans une cour au sommet d'un escalier. Mickey profite de son départ pour enfiler le chapeau nimbé d'une auréole. Voyant un balai, il lance un sort pour lui donner la vie. Il lui donne deux bras et lui fait porter les seaux à sa place. Pendant que le seau travaille, Mickey en profite pour s'assoupir. En rêve, Mickey s'amuse avec les étoiles et les comètes, dirigeant les flots de l'océan et les nuages, provoquant des éclairs tel un chef d'orchestre des éléments. L'eau est en réalité une inondation du laboratoire provoquée par le balai magique qui continue à remplir le réservoir alors qu'il est déjà plein. Mickey tente de l'arrêter en vain. Utilisant une hache, il le découpe en morceaux mais chaque éclat devient un balai complet pourvu de bras et de seaux poursuivant leur tâche. Mickey essaye de vider le laboratoire en jetant l'eau par une fenêtre, mais les balais sont si nombreux que la fenêtre se retrouve submergée. Mickey parvient à se sauver de la noyade en utilisant un grimoire comme radeau. Il y cherche alors un sort pour annuler le désastre tandis que les balais poursuivent inlassablement leur tâche, vidant même des seaux dans le réservoir submergé sous plusieurs mètres d'eau. Pris par un courant, le livre-bateau de Mickey descend un escalier puis est happé par un tourbillon, jusqu'à l'arrivée du magicien qui tel Moïse libère l'escalier en séparant les flots. L'inondation stoppée, Mickey fautif et tout penaud rend à son maître le chapeau puis le balai, et repart avec les deux seaux poursuivre la tâche qui lui avait été assignée. La silhouette sur une estrade de Stokowski apparaît alors sur un fond rouge, puis Mickey arrive et les deux personnages se félicitent mutuellement. (fr)
  • Le narrateur déclare que le morceau suivant est un ballet intitulé La Danse des heures issu du troisième acte de l'opéra La Gioconda de Ponchielli, et que la scène se situe dans un palais d'un duc vénitien. Des portes s'ouvrent et des rideaux se lèvent, laissant apparaître une autruche assoupie habillée en danseuse d'opéra avec des ballerines roses. Elle s'éveille et réveille d'autres danseuses, en ballerines vertes qui, après quelques pas, se regroupent au pied d'un escalier pour entamer leur danse. Les danseuses passent en revue les pas et figures habituels d'un ballet, tout en mangeant les fruits d'une corne d'abondance. Poursuivant et voulant manger le raisin de la première danseuse, elles sortent dans une cour entourée par une colonnade avec en son centre un bassin. Elles y font tomber la grappe, ce qui réveille une hippopotame qui les fait fuir. Cette dernière sort de l'eau et mange les fruits. D'autres hippopotames se précipitent alors de derrière les colonnes pour lui apporter son tutu et ses accessoires de beauté, avant d'entamer elles aussi une danse. Fatiguée, la première hippopotame est alors installée sur une chaise longue. Deux éléphantes arrivent alors, suivies par d'autres. Elles mettent leurs trompes dans le bassin et font alors des bulles en dehors de l'eau, aspirées par l'hippopotame dans un bâillement. Les pachydermes dansent à leur tour, gênées par d'autres bulles. Plusieurs éléphants font une colonne de bulles qui élève la chaise de l'hippopotame dans les airs, mais un courant d'air emporte les éléphants tandis que la chaise se pose délicatement sur le sol. Dans l'ombre, des crocodiles cachés dans leurs capes descendent d'un escalier puis des colonnes s'approchant dangereusement de la première hippopotame. L'un d'eux, tel un premier danseur, enlève sa cape et tente de séduire la belle endormie qui s'enfuit une fois éveillée. Elle revient en courant vers le crocodile qui tente un porté mais se recouvre écrasé. Ils dansent alors à deux jouant à cache-cache mais la fuite de la danseuse est bloquée par les autres crocodiles. Les crocodiles mettent en fuite les autres hippopotames, éléphants et autruches tout en dansant mais le décor subit les attaques des lourdes hippopotames et pachydermes jusqu'à ce que les deux portes se ferment de travers. (fr)
  • L'ouverture du film, Toccata et fugue en ré mineur, est du dernier genre, celui de la musique absolue. La silhouette du chef d'orchestre apparaît alors, dirigeant les artistes avec des éclairages colorés mettant en exergue les silhouettes des musiciens. Des silhouettes rouges, vertes, orange, jaunes, bleues se superposent jusqu'à former un ciel nuageux. Les cordes et archets deviennent éclairs, pluies ; puis le ciel s'éclaircit et les archets deviennent oiseaux, les cordes évoquent des chemins ou des vagues. Les bois, représentés par des points lumineux puis des cercles de couleurs, alternent dans une danse avec les cordes-archets au rythme de la musique. Le climat devient plus froid, les cuivres et les graves se font plus intenses. D'énormes nuages orange puis blancs apparaissent, tandis que le mouvement de caméra évoque une ascension vers l'espace. Une pluie de nuages colorée tombe, avant qu'un rayon lumineux transperce le ciel et provoque des étincelles sur un ciel rouge puis, sous un soleil resplendissant au travers des nuages, la silhouette du chef d'orchestre apparaît alors dans un cercle rouge pour le final. (fr)
  • Le narrateur, sur une vue des contrebasses, annonce Le Sacre du printemps, qui était pour Stravinsky une évocation de la vie primitive, thème repris par l'équipe de Disney. Mais au lieu d'illustrer cet événement par des danses tribales, les artistes de Disney évoquent l'apparition de la vie. Un écran noir s'illumine au fur et à mesure que l'on se rapproche d'une galaxie puis du système solaire et enfin de la Terre. Après avoir traversé des nuages rouges, des montagnes se profilent, puis des volcans crachant de la lave et des cendres. La nature est déchaînée, des explosions de magma incandescent se succèdent à un rythme effréné. Un lac de lave au sommet d'une caldeira déborde, recouvre les alentours dans un tumulte emportant les rochers et éclaboussant à chaque obstacle. La lave rejoint un océan, l'eau et le magma s'affrontent avec forte évaporation. Mais l'eau semble gagner. Dans les profondeurs de l'océan, des êtres vivants au corps semi-transparent et aux formes étranges apparaissent puis se diversifient, se colorent, et créent une faune et une flore grouillantes. La caméra suit un poisson qui, semblant dire au revoir à l'un de ses congénères et évitant une algue carnivore, utilise ses nageoires comme embryons de pattes pour atteindre la surface. La vue change pour passer sur la terre ferme. Au loin, des dinosaures au long cou évoluent près d'une île-montagne, tandis qu'au premier plan une tortue primitive sort de l'eau. Au sommet d'une falaise, des dinosaures volants semblent utiliser la paroi comme nichoir. Quelques-uns se détachent et prennent leur envol, utilisant leur bec pour pêcher, mais d'autres animaux marins les mangent. Dans une forêt, des dinosaures terrestres dorment. Un triceratops apparait, puis un dinosaure carnivore tente de manger un archéoptéryx qui s'envole vers des brachiosaures broutant des algues. Un groupe de cœlurosaures boit l'eau d'une flaque, puis un stégosaure surgit. La scène évolue vers un couple de triceratops et leurs deux petits et d'autres sauriens dont des iguanodons et des brontosaures se nourrissant lorsque la pluie tombe et un tyrannosaure apparaît, effrayant les autres et les poursuivant pour les manger. Sous le regard des autres, le stégosaure et le tyrannosaure s'affrontent jusqu'à la victoire du carnivore. La caméra grimpe alors vers le ciel. Un soleil rouge apparaît et un décor désertique montre des dinosaures cherchant en vain de la nourriture ou de l'eau entre la poussière et la roche. Des flaques de boue deviennent des pièges mortels. Des ossements restent alors seules traces de vie dans le désert, tandis qu'une éclipse masque le soleil. Le sol gronde, se fissure, des montagnes se forment puis un raz de marée submerge tout avant de s'apaiser. Une éclipse annulaire se forme et la caméra s'éloigne de la Terre. Les silhouettes des musiciens apparaissent alors. (fr)
  • Pour le final, le narrateur annonce deux œuvres qui s'opposent tellement qu'elles se mettent en valeur, Une nuit sur le mont Chauve et l'Ave Maria. Une nuit, au pied d'une montagne abrupte se trouve un village. La caméra s'avance vers le sommet. Un monstre, Chernabog, déploie ses ailes et tend ses mains vers le village. Leurs ombres provoquent l'apparition de revenants qui volent vers le monstre. Des ruines du château, des cavaliers et des soldats morts s'envolent tandis que dans le cimetière, les âmes des défunts sortent des tombes. Les esprits s'envolent vers le sommet et rejoignent des monstres sortis des crevasses. Chernabog prend ces derniers et les jette dans la lave enflammée. Il attrape de la fumée brûlante et la pose dans sa main droite. La fumée-feu forme alors trois femmes dansant, puis d'un mouvement de sa main gauche Chernabog les transforme en un cochon, un loup et une chèvre. Après un sourire du monstre, tel un sort, cinq esprits d'animaux monstrueux apparaissent dans une fumée noire. Les monstres deviennent des diables anthropomorphes après que Chernabog ferme puis rouvre sa main. Dans les crevasses enflammées du mont, d'autres monstres dansent puis se jettent dans les flammes, parfois secourus par des sirènes ailées, plus exactement des stryges. Chernabog met un terme à tout cela en faisant jaillir une immense flamme qu'il étouffe ensuite. Il cherche à rallumer la flamme mais des cloches sonnent ; les monstres semblent apeurés et partent se cacher dans les profondeurs du mont. Les fantômes retournent d'où ils sont venus, château, cimetières et autres. Chernabog referme alors ses ailes comme pour s'endormir. Un jour brumeux semble se lever et lAve Maria débute. Une procession de flambeaux longe une berge, traverse un pont aux arches gothiques avant de pénétrer dans une forêt dont les arbres aux longs troncs sont comme les piliers d'une nef gigantesque. La forêt-cathédrale s'assombrit, mais dans les hauteurs, des rayons de lumière percent la canopée. Une trouée permet d'arriver lentement à une clairière, plutôt la campagne alentour. Le temps est clair et de derrière une colline, les rayons du soleil apparaissent. Alors que le générique défile, les musiciens s'en vont puis le rideau se ferme. (fr)
  • Le narrateur évoque ensuite l'insatisfaction de certains musiciens pour leurs œuvres, à l'image de Tchaïkovski n'appréciant pas sa plus célèbre composition, Casse-noisette. Après une vue rapprochée de Stokowski s'estompant dans le noir, un cercle mouvant de lucioles aux couleurs différentes apparaît dans un sous-bois. Les lucioles sont des fées réveillant les fleurs une par une tout entier, donnant coups de baguette et poussières de fées les uns après les autres de la couleur à la nature comme des gouttes de rosée un matin de printemps. Après la vision d'une toile d'araignée, la scène se concentre sur un groupe de champignons anthropomorphes qui illustrent des instruments aigus et évoquent des asiatiques avec leurs grands couvre-chefs rouges, les deux traits formant des yeux plissés, leurs pieds faisant comme une robe longue cachant les jambes et dont les deux manches sont jointes devant le corps. Le plus petit champignon, plus clair, semble découvrir la danse faite par ses aînés et ajoute un élément comique. Des gouttes forment ensuite des cercles sur une surface aquatique, des pétales de fleurs de différentes couleurs viennent se déposer sur l'eau puis entament un ballet comme des danseuses en robe ; la première danseuse est en blanc, les autres en rouge, rose, orange et bleu. Leurs pointes les amènent à tomber dans une chute. Sous l'eau, un poisson se cache tandis que d'autres fuient à l'arrivée de la caméra. Les poissons rouges, comme des jeunes filles, ont de longues nageoires caudales transparentes et dansent derrière des coraux puis utilisent leur queue comme voile, dans une atmosphère arabisante. Un groupe se forme et laisse sortir un poisson presque blanc mais plus lumineux, à l'image d'une première favorite. Une bulle fait remonter le spectateur sur terre et des rangées de chardons évoquent les danseurs masculins d'une danse cosaque, tandis que des orchidées sont les pendants féminins. Au milieu de la forêt, sur des feuilles, des fées se réveillent puis volent dans les arbres et le lierre, le peignant en orange, ocre et brun. Les feuilles tombent, emportées par les vents et le rythme de la musique ; les doux chatons et les pollens rejoignent les feuilles tels des danseuses en robe. Les fées du givre apparaissent et déposent de la glace partout, patinant sur l'eau gelée, suivies par la neige et ses flocons. La vue rapprochée de Stokowski ramène alors le spectateur au théâtre. (fr)
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  • Fantasia est le troisième long-métrage d'animation des studios Disney, sorti à la fin de l'année 1940. Scénarisé par Joe Grantand et Dick Huemer, et réalisé par Ben Sharpsteen, il est composé comme une série de sept séquences illustrant huit morceaux de musique classique célèbres joués pour la plupart par l'orchestre de Philadelphie sous la direction de Leopold Stokowski. (fr)
  • Fantasia est le troisième long-métrage d'animation des studios Disney, sorti à la fin de l'année 1940. Scénarisé par Joe Grantand et Dick Huemer, et réalisé par Ben Sharpsteen, il est composé comme une série de sept séquences illustrant huit morceaux de musique classique célèbres joués pour la plupart par l'orchestre de Philadelphie sous la direction de Leopold Stokowski. (fr)
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