La métallurgie extractive du nickel est l’ensemble des opérations permettant la fabrication de nickel métallique à partir du minerai. Elle concerne aussi le recyclage des déchets métallurgiques recyclés contenant du nickel (40 % du nickel consommé en 2005 est recyclé). Qu'ils soient latéritiques ou sulfureux, les minerais de nickel sont exploités dès que leur richesse dépasse 1,3 % de nickel. Cette faible teneur explique la complexité et la diversité des procédés, déterminés par la nature de la gangue du minerai, ainsi que par la qualité du nickel désiré à la fin de l'extraction.

Property Value
dbo:abstract
  • La métallurgie extractive du nickel est l’ensemble des opérations permettant la fabrication de nickel métallique à partir du minerai. Elle concerne aussi le recyclage des déchets métallurgiques recyclés contenant du nickel (40 % du nickel consommé en 2005 est recyclé). Au début du XXIe siècle, le nickel est extrait de deux types de minerais : les latérites et les sulfures. Mais bien que 70 % des réserves de nickel soient des minerais latéritiques, ceux-ci ne correspondent qu'à 40 % de la production mondiale. Les minerais latéritiques sont essentiellement destinés à la production de ferronickel, les minerais sulfureux étant généralement destinés à la production de nickel très pur. Qu'ils soient latéritiques ou sulfureux, les minerais de nickel sont exploités dès que leur richesse dépasse 1,3 % de nickel. Cette faible teneur explique la complexité et la diversité des procédés, déterminés par la nature de la gangue du minerai, ainsi que par la qualité du nickel désiré à la fin de l'extraction. (fr)
  • La métallurgie extractive du nickel est l’ensemble des opérations permettant la fabrication de nickel métallique à partir du minerai. Elle concerne aussi le recyclage des déchets métallurgiques recyclés contenant du nickel (40 % du nickel consommé en 2005 est recyclé). Au début du XXIe siècle, le nickel est extrait de deux types de minerais : les latérites et les sulfures. Mais bien que 70 % des réserves de nickel soient des minerais latéritiques, ceux-ci ne correspondent qu'à 40 % de la production mondiale. Les minerais latéritiques sont essentiellement destinés à la production de ferronickel, les minerais sulfureux étant généralement destinés à la production de nickel très pur. Qu'ils soient latéritiques ou sulfureux, les minerais de nickel sont exploités dès que leur richesse dépasse 1,3 % de nickel. Cette faible teneur explique la complexité et la diversité des procédés, déterminés par la nature de la gangue du minerai, ainsi que par la qualité du nickel désiré à la fin de l'extraction. (fr)
dbo:thumbnail
dbo:wikiPageExternalLink
dbo:wikiPageID
  • 9015892 (xsd:integer)
dbo:wikiPageLength
  • 45652 (xsd:nonNegativeInteger)
dbo:wikiPageRevisionID
  • 190270395 (xsd:integer)
dbo:wikiPageWikiLink
prop-fr:alt
  • photo de l'usine (fr)
  • photo de l'usine (fr)
prop-fr:année
  • 2011 (xsd:integer)
prop-fr:colonnes
  • 3 (xsd:integer)
prop-fr:fr
  • Fletchérite (fr)
  • Valleriite (fr)
  • Fletchérite (fr)
  • Valleriite (fr)
prop-fr:group
  • note (fr)
  • note (fr)
prop-fr:groupe
  • E (fr)
  • E (fr)
prop-fr:hauteurDétail
  • 340 (xsd:integer)
prop-fr:isbn
  • 978 (xsd:integer)
prop-fr:langue
  • en (fr)
  • en (fr)
prop-fr:largeurDétail
  • 1000 (xsd:integer)
prop-fr:largeurInitiale
  • 2000 (xsd:integer)
prop-fr:lireEnLigne
prop-fr:légende
  • L'usine de la Société Le Nickel à Nouméa, archétype de la filière four rotatif - four à arc. On distingue nettement un des fours rotatifs de réduction. (fr)
  • L'usine de la Société Le Nickel à Nouméa, archétype de la filière four rotatif - four à arc. On distingue nettement un des fours rotatifs de réduction. (fr)
prop-fr:nom
  • Robinson (fr)
  • Davenport (fr)
  • Ramachandran (fr)
  • Krundwell (fr)
  • Moats (fr)
  • Robinson (fr)
  • Davenport (fr)
  • Ramachandran (fr)
  • Krundwell (fr)
  • Moats (fr)
prop-fr:pagesTotales
  • 610 (xsd:integer)
prop-fr:pointGauche
  • 450 (xsd:integer)
prop-fr:pointHaut
  • 310 (xsd:integer)
prop-fr:position
  • centre (fr)
  • centre (fr)
prop-fr:prénom
  • Michael S. (fr)
  • William G. (fr)
  • Frank K. (fr)
  • Timothy G. (fr)
  • Venkoba (fr)
  • Michael S. (fr)
  • William G. (fr)
  • Frank K. (fr)
  • Timothy G. (fr)
  • Venkoba (fr)
prop-fr:texte
  • Ces fours électriques de fusion sont alimentés par 3 grandes électrodes en graphite mesurant chacune de diamètre et de long. Chaque électrode transporte environ , la puissance d'un four variant de . (fr)
  • Cette configuration rappelle le procédé Krupp-Renn, un sidérurgique de réduction directe inventé en Allemagne dans les années 1930. Au cours du , les Japonais améliorent régulièrement ce procédé et le dédient à l'extraction du nickel. Au début du , la fonderie de Nihon Yakin Kogyo à Ōeyama, au Japon, reste la seule usine du monde à utiliser le procédé Krupp-Renn pour la production de ferronickel, avec une production mensuelle de de luppen. (fr)
  • En 2011, il existe 9 fours de fusion flash dans le monde : 7 fours de type Outotec assurant 70 % de la fusion flash de nickel, et 2 fours de type Inco assurant les 30 % restants. (fr)
  • Il existe encore le procédé de l'entreprise « Le Nickel » : au lieu d'ajouter le soufre dans le four rotatif de réduction directe, il est injecté plus tard, dans le convertisseur Peirce-Smith, au moment où celui-ci souffle le ferronickel en fusion. (fr)
  • Le fer est donc évacué sous forme d'oxyde par les scories, dont la composition est typiquement : 25 % de , 53 % de FeO et moins de 0,6 % de nickel. (fr)
  • Au-delà de , le nickel et le fer se combinent avec la silice et forment des silicates peu réactifs. (fr)
  • Un quart du nickel est sous la forme métallique, le reste est encore oxydé. Le fer, qui représente 15 % du poids de cette poudre, n'est réduit en métal qu'à hauteur de 5 %, 95 % étant du FeO. Enfin, on y trouve 40 % de , 25 % de MgO, 2 % de charbon imbrûlé et 1 % d’. (fr)
  • La composition des scories de four électrique est, typiquement : 40 à 55 % de , 20 à 30 % de MgO, 5 à 20 % de FeO , 1 à 7 % de CaO, 1 à 2 % d' et moins de 0,2 % de nickel . La production de scories est importante : un gros four électrique transforme quotidiennement de poudre calcinée en de ferronickel brut et de scories. (fr)
  • Ces fours électriques de fusion sont alimentés par 3 grandes électrodes en graphite mesurant chacune de diamètre et de long. Chaque électrode transporte environ , la puissance d'un four variant de . (fr)
  • Cette configuration rappelle le procédé Krupp-Renn, un sidérurgique de réduction directe inventé en Allemagne dans les années 1930. Au cours du , les Japonais améliorent régulièrement ce procédé et le dédient à l'extraction du nickel. Au début du , la fonderie de Nihon Yakin Kogyo à Ōeyama, au Japon, reste la seule usine du monde à utiliser le procédé Krupp-Renn pour la production de ferronickel, avec une production mensuelle de de luppen. (fr)
  • En 2011, il existe 9 fours de fusion flash dans le monde : 7 fours de type Outotec assurant 70 % de la fusion flash de nickel, et 2 fours de type Inco assurant les 30 % restants. (fr)
  • Il existe encore le procédé de l'entreprise « Le Nickel » : au lieu d'ajouter le soufre dans le four rotatif de réduction directe, il est injecté plus tard, dans le convertisseur Peirce-Smith, au moment où celui-ci souffle le ferronickel en fusion. (fr)
  • Le fer est donc évacué sous forme d'oxyde par les scories, dont la composition est typiquement : 25 % de , 53 % de FeO et moins de 0,6 % de nickel. (fr)
  • Au-delà de , le nickel et le fer se combinent avec la silice et forment des silicates peu réactifs. (fr)
  • Un quart du nickel est sous la forme métallique, le reste est encore oxydé. Le fer, qui représente 15 % du poids de cette poudre, n'est réduit en métal qu'à hauteur de 5 %, 95 % étant du FeO. Enfin, on y trouve 40 % de , 25 % de MgO, 2 % de charbon imbrûlé et 1 % d’. (fr)
  • La composition des scories de four électrique est, typiquement : 40 à 55 % de , 20 à 30 % de MgO, 5 à 20 % de FeO , 1 à 7 % de CaO, 1 à 2 % d' et moins de 0,2 % de nickel . La production de scories est importante : un gros four électrique transforme quotidiennement de poudre calcinée en de ferronickel brut et de scories. (fr)
prop-fr:titre
  • Extractive Metallurgy of Nickel, Cobalt and Platinum Group Metals (fr)
  • Extractive Metallurgy of Nickel, Cobalt and Platinum Group Metals (fr)
prop-fr:trad
  • Fletcherite (fr)
  • Fletcherite (fr)
prop-fr:wikiPageUsesTemplate
prop-fr:éditeur
dct:subject
rdfs:comment
  • La métallurgie extractive du nickel est l’ensemble des opérations permettant la fabrication de nickel métallique à partir du minerai. Elle concerne aussi le recyclage des déchets métallurgiques recyclés contenant du nickel (40 % du nickel consommé en 2005 est recyclé). Qu'ils soient latéritiques ou sulfureux, les minerais de nickel sont exploités dès que leur richesse dépasse 1,3 % de nickel. Cette faible teneur explique la complexité et la diversité des procédés, déterminés par la nature de la gangue du minerai, ainsi que par la qualité du nickel désiré à la fin de l'extraction. (fr)
  • La métallurgie extractive du nickel est l’ensemble des opérations permettant la fabrication de nickel métallique à partir du minerai. Elle concerne aussi le recyclage des déchets métallurgiques recyclés contenant du nickel (40 % du nickel consommé en 2005 est recyclé). Qu'ils soient latéritiques ou sulfureux, les minerais de nickel sont exploités dès que leur richesse dépasse 1,3 % de nickel. Cette faible teneur explique la complexité et la diversité des procédés, déterminés par la nature de la gangue du minerai, ainsi que par la qualité du nickel désiré à la fin de l'extraction. (fr)
rdfs:label
  • Extraction du nickel (fr)
  • Extraction du nickel (fr)
owl:sameAs
prov:wasDerivedFrom
foaf:depiction
foaf:isPrimaryTopicOf
is dbo:wikiPageRedirects of
is dbo:wikiPageWikiLink of
is oa:hasTarget of
is foaf:primaryTopic of