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- On nomme esprit de corps la loyauté que l'on donne à ses pairs par rapport à la société, à la nation, ou aux croyances. Concrètement, il faut pour cela avoir vécu des expériences communes (positives ou négatives) qui donnent le sentiment d'être « à part ». Par la suite, lorsque la survie, ou simplement les intérêts du groupe sont menacés, ses membres se mobiliseront mieux en sa faveur : ils « font bloc ». Dans son sens positif, l'esprit de corps permet par exemple à une armée de vétérans d'avoir une meilleure discipline et une confiance accrue, ou à une équipe sportive de mieux résister aux revers (il se rapproche alors de l'esprit d'équipe, mais à un niveau plus profond). Dans son sens négatif, l'esprit de corps pousse ses tenants à se coopter dans un cercle fermé, à tolérer voire couvrir les abus de leurs camarades, à tricher dans le sens de leurs intérêts, ou à « se faire justice eux-mêmes ». C'est souvent ainsi qu'on le perçoit de l'extérieur et qu'on le stigmatise, puisque son autre forme est relativement banalisée. L'esprit de corps ne doit pas être confondu avec la simple loyauté (ou alors une loyauté exacerbée et refermée sur elle-même). La loyauté est un penchant individuel, avec parfois des effets plus larges, et peut s'appliquer à un objet extérieur (le roi, un dictateur idolâtré, la Nation, etc.) ; l'esprit de corps est par nature un phénomène collectif, qui ne peut s'appliquer qu'au groupe lui-même. Ce n'est pas non plus la simple discipline, qui se limite au respect des ordres et peut s'obtenir par la contrainte, alors que l'esprit de corps naît de l'expérience et peut pousser à la désobéissance. (fr)
- On nomme esprit de corps la loyauté que l'on donne à ses pairs par rapport à la société, à la nation, ou aux croyances. Concrètement, il faut pour cela avoir vécu des expériences communes (positives ou négatives) qui donnent le sentiment d'être « à part ». Par la suite, lorsque la survie, ou simplement les intérêts du groupe sont menacés, ses membres se mobiliseront mieux en sa faveur : ils « font bloc ». Dans son sens positif, l'esprit de corps permet par exemple à une armée de vétérans d'avoir une meilleure discipline et une confiance accrue, ou à une équipe sportive de mieux résister aux revers (il se rapproche alors de l'esprit d'équipe, mais à un niveau plus profond). Dans son sens négatif, l'esprit de corps pousse ses tenants à se coopter dans un cercle fermé, à tolérer voire couvrir les abus de leurs camarades, à tricher dans le sens de leurs intérêts, ou à « se faire justice eux-mêmes ». C'est souvent ainsi qu'on le perçoit de l'extérieur et qu'on le stigmatise, puisque son autre forme est relativement banalisée. L'esprit de corps ne doit pas être confondu avec la simple loyauté (ou alors une loyauté exacerbée et refermée sur elle-même). La loyauté est un penchant individuel, avec parfois des effets plus larges, et peut s'appliquer à un objet extérieur (le roi, un dictateur idolâtré, la Nation, etc.) ; l'esprit de corps est par nature un phénomène collectif, qui ne peut s'appliquer qu'au groupe lui-même. Ce n'est pas non plus la simple discipline, qui se limite au respect des ordres et peut s'obtenir par la contrainte, alors que l'esprit de corps naît de l'expérience et peut pousser à la désobéissance. (fr)
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- On nomme esprit de corps la loyauté que l'on donne à ses pairs par rapport à la société, à la nation, ou aux croyances. Concrètement, il faut pour cela avoir vécu des expériences communes (positives ou négatives) qui donnent le sentiment d'être « à part ». Par la suite, lorsque la survie, ou simplement les intérêts du groupe sont menacés, ses membres se mobiliseront mieux en sa faveur : ils « font bloc ». (fr)
- On nomme esprit de corps la loyauté que l'on donne à ses pairs par rapport à la société, à la nation, ou aux croyances. Concrètement, il faut pour cela avoir vécu des expériences communes (positives ou négatives) qui donnent le sentiment d'être « à part ». Par la suite, lorsque la survie, ou simplement les intérêts du groupe sont menacés, ses membres se mobiliseront mieux en sa faveur : ils « font bloc ». (fr)
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