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- Didier Pineau-Valencienne (DPV), né le 21 mars 1931 dans le 16e arrondissement de Paris, est un chef d'entreprise français, dirigeant de Schneider Electric. Issu d'une famille de Vendée, Didier Pineau Valencienne fait ses études à HEC Paris, puis part aux États-Unis poursuivre ses études à la Tuck School of Business du Dartmouth College et à la Harvard Business School. Après avoir un temps travaillé au sein du groupe Gallimard, il entre au Groupe Empain où il organise le rachat d'une partie de Schneider dans les années 1960. Il prend la tête d'une des sociétés du groupe Empain proche de la faillite : Carbonisation Et Charbon Actifs (CECA), la société est réformée et parvient à faire des bénéfices. En 1969, DPV quitte le Groupe Empain pour entrer au sein de Rhône-Poulenc, où il prend la direction de filiales en difficulté avec mission de les restructurer. Il intègre ensuite la stratégie et le contrôle de gestion du groupe, il met en place des méthodes américaines de gestion et participe à la réorientation stratégique du groupe en difficulté du fait du premier choc pétrolier. Directeur des divisions industrielles polymères et pétrochimique, il est appelé par Édouard-Jean Empain à la direction du groupe Schneider. Nommé directeur général du groupe Empain-Schneider en 1980, Didier Pineau-Valencienne restructure le groupe en appliquant des méthodes managériales acquises chez Rhône-Poulenc : il instaure la stratégie et le contrôle de gestion à son arrivée. Il organise la transformation du groupe en cherchant à l'intégrer ce qui est alors un conglomérat d'entreprises non unifié. Les difficultés importantes du groupe, avec les effets des chocs pétroliers, et la crise économique conduisent cependant à redéfinir profondément la structure de l'entreprise. Après plusieurs mois de négociations infructueuses avec le gouvernement de Pierre Mauroy, et l'échec de l'intervention de l'État dans le groupe Creusot-Loire, Didier Pineau-Valencienne est contraint à la liquidation du groupe en 1984. Cette faillite a un grand retentissement. Cet échec, que Didier Pineau Valencienne analyse comme étant la conséquence d'une trop grande politisation du dossier, conduit à une forte restructuration du groupe Schneider, qui perd une grande partie de ses activités. Les années 1980 marquent cependant de grandes réussites pour Didier Pineau-Valencienne : l'intégration, ainsi que la mise en place des méthodes comptables et stratégiques permettent au groupe de se réorienter dans les domaines électriques et de devenir progressivement l'un des leaders mondiaux. Les deux OPA hostiles avec Télémécanique, et avec Square D, une société américaine sont des réussites. Ces deux acquisitions font de Schneider au début des années 1990 le leader mondial des distributeurs électriques. DPV organise l'intégration progressive du groupe, alors composée de filiales, et simplifie les montages financiers en acquérant les différentes filiales du groupe afin d'attirer les actionnaires et change le nom de l'entreprise qui devient Schneider Electric. Lors d'une de ces OPA, il est inquiété par la justice belge en 1993. Il est même mis en détention préventive à Bruxelles pendant douze jours. À cette occasion, on reparle de l'enlèvement du baron Empain en 1978, qui entraîna l'abandon par celui-ci de ses responsabilités à la tête du groupe. À l'époque des rumeurs avaient évoqué une manœuvre politico-affairiste destinée à discréditer un Belge à la tête d'une entreprise qui, au fil du temps, était devenue de plus en plus française. Le jugement de 2006 n'évoque pas ce sujet et condamne seulement Didier Pineau-Valencienne pour escroquerie. Toutefois, après douze ans de procédure, le délai raisonnable étant dépassé, aucune peine n'est prononcée. Après avoir recentré l'activité du groupe sur les domaines de l'électricité, et avoir abandonné les secteurs métallurgiques et sidérurgiques de l'ancien groupe Empain, il lance en 1995 le plan Schneider 2000 afin d'accélérer l'intégration et la rentabilité du groupe, et quitte à l'âge de 66 ans la direction du groupe Schneider en 1999. Outre la direction de Schneider, Didier Pineau-Valencienne soutient la création de l'euro, et d'une zone de libre échange. Il rend deux rapports à la demande de ministre de l'éducation Jack Lang en 1993 et François Bayrou en 1996. Dans ces rapports, il prône le développement de l'apprentissage, et l'intégration des entreprises au sein des parcours universitaires. En 1997, il devient responsable des affaires sociales et vice président du CNPF, soutenant les stages diplômants. Dans les années 2010, il se lance dans le financement des entreprises innovantes à travers le fonds de capital-investissement Sagard, mais aussi Montaigne Capital. (fr)
- Didier Pineau-Valencienne (DPV), né le 21 mars 1931 dans le 16e arrondissement de Paris, est un chef d'entreprise français, dirigeant de Schneider Electric. Issu d'une famille de Vendée, Didier Pineau Valencienne fait ses études à HEC Paris, puis part aux États-Unis poursuivre ses études à la Tuck School of Business du Dartmouth College et à la Harvard Business School. Après avoir un temps travaillé au sein du groupe Gallimard, il entre au Groupe Empain où il organise le rachat d'une partie de Schneider dans les années 1960. Il prend la tête d'une des sociétés du groupe Empain proche de la faillite : Carbonisation Et Charbon Actifs (CECA), la société est réformée et parvient à faire des bénéfices. En 1969, DPV quitte le Groupe Empain pour entrer au sein de Rhône-Poulenc, où il prend la direction de filiales en difficulté avec mission de les restructurer. Il intègre ensuite la stratégie et le contrôle de gestion du groupe, il met en place des méthodes américaines de gestion et participe à la réorientation stratégique du groupe en difficulté du fait du premier choc pétrolier. Directeur des divisions industrielles polymères et pétrochimique, il est appelé par Édouard-Jean Empain à la direction du groupe Schneider. Nommé directeur général du groupe Empain-Schneider en 1980, Didier Pineau-Valencienne restructure le groupe en appliquant des méthodes managériales acquises chez Rhône-Poulenc : il instaure la stratégie et le contrôle de gestion à son arrivée. Il organise la transformation du groupe en cherchant à l'intégrer ce qui est alors un conglomérat d'entreprises non unifié. Les difficultés importantes du groupe, avec les effets des chocs pétroliers, et la crise économique conduisent cependant à redéfinir profondément la structure de l'entreprise. Après plusieurs mois de négociations infructueuses avec le gouvernement de Pierre Mauroy, et l'échec de l'intervention de l'État dans le groupe Creusot-Loire, Didier Pineau-Valencienne est contraint à la liquidation du groupe en 1984. Cette faillite a un grand retentissement. Cet échec, que Didier Pineau Valencienne analyse comme étant la conséquence d'une trop grande politisation du dossier, conduit à une forte restructuration du groupe Schneider, qui perd une grande partie de ses activités. Les années 1980 marquent cependant de grandes réussites pour Didier Pineau-Valencienne : l'intégration, ainsi que la mise en place des méthodes comptables et stratégiques permettent au groupe de se réorienter dans les domaines électriques et de devenir progressivement l'un des leaders mondiaux. Les deux OPA hostiles avec Télémécanique, et avec Square D, une société américaine sont des réussites. Ces deux acquisitions font de Schneider au début des années 1990 le leader mondial des distributeurs électriques. DPV organise l'intégration progressive du groupe, alors composée de filiales, et simplifie les montages financiers en acquérant les différentes filiales du groupe afin d'attirer les actionnaires et change le nom de l'entreprise qui devient Schneider Electric. Lors d'une de ces OPA, il est inquiété par la justice belge en 1993. Il est même mis en détention préventive à Bruxelles pendant douze jours. À cette occasion, on reparle de l'enlèvement du baron Empain en 1978, qui entraîna l'abandon par celui-ci de ses responsabilités à la tête du groupe. À l'époque des rumeurs avaient évoqué une manœuvre politico-affairiste destinée à discréditer un Belge à la tête d'une entreprise qui, au fil du temps, était devenue de plus en plus française. Le jugement de 2006 n'évoque pas ce sujet et condamne seulement Didier Pineau-Valencienne pour escroquerie. Toutefois, après douze ans de procédure, le délai raisonnable étant dépassé, aucune peine n'est prononcée. Après avoir recentré l'activité du groupe sur les domaines de l'électricité, et avoir abandonné les secteurs métallurgiques et sidérurgiques de l'ancien groupe Empain, il lance en 1995 le plan Schneider 2000 afin d'accélérer l'intégration et la rentabilité du groupe, et quitte à l'âge de 66 ans la direction du groupe Schneider en 1999. Outre la direction de Schneider, Didier Pineau-Valencienne soutient la création de l'euro, et d'une zone de libre échange. Il rend deux rapports à la demande de ministre de l'éducation Jack Lang en 1993 et François Bayrou en 1996. Dans ces rapports, il prône le développement de l'apprentissage, et l'intégration des entreprises au sein des parcours universitaires. En 1997, il devient responsable des affaires sociales et vice président du CNPF, soutenant les stages diplômants. Dans les années 2010, il se lance dans le financement des entreprises innovantes à travers le fonds de capital-investissement Sagard, mais aussi Montaigne Capital. (fr)
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