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- Les biwa hōshi (琵琶法師), aussi connus sous le nom « prêtres au luth », sont des musiciens itinérants actifs au cours de l'histoire du Japon précédant l'ère Meiji. Ils gagnent leur vie en récitant de la littérature orale sur un accompagnement musical de biwa. Souvent aveugles, ils adoptent les têtes rasées et les habits communs aux bhikkhu (moines bouddhistes). Cette profession est probablement originaire de Chine et d'Inde où les prêtres laïques bouddhistes interprètes aveugles étaient autrefois communs. Leur style musical est appelé heikyoku (平曲) qui signifie littéralement « musique Heike ». Quoique ces artistes existent depuis bien avant les événements qu'ils rapportent, ils finissent par devenir célèbres pour leurs narrations. Avant que les biwa hōshi ne chantent le heikyoku, ils sont artistes et interprètes de rituels. Ils endossent un large éventail de rôles dont ceux de poètes et chanteurs, participent à la prévention de la peste et à la purification spirituelle. En fait, c'est probablement en raison de leurs fonctions rituelles qu'ils sont devenus les gardiens du Heike monogatari (平家物語). Les biwa hōshi sont considérés comme les premiers interprètes du Heike monogatari qui est l'une des plus célèbres épopées du Japon. Ce texte détaille les combats entre deux puissants clans, les Minamoto et les Taira vers le XIIe siècle. Les Taira sont finalement anéantis par les Minamoto (parfois appelés les Genji) qui tuent systématiquement chaque descendant mâle des Taira. À cette époque, la religion au Japon intègre de nombreuses croyances animistes indigènes (voir shintoïsme) dans son cadre théologique bouddhiste, conduisant de nombreux nobles de la cour et les chefs religieux à se soucier des esprits en colère des Taira qui perturbent la paix. Le grand tremblement de terre vers 1185 contribue à ce sentiment. Comme leurs rituels comprennent l'apaisement des esprits et la prévention des fléaux, la musique Heike devient un véhicule pour apaiser le ressentiment durable des esprits Heike. La musique heikyoku et les biwa hōshi deviennent immensément populaires pendant les siècles suivants. (fr)
- Les biwa hōshi (琵琶法師), aussi connus sous le nom « prêtres au luth », sont des musiciens itinérants actifs au cours de l'histoire du Japon précédant l'ère Meiji. Ils gagnent leur vie en récitant de la littérature orale sur un accompagnement musical de biwa. Souvent aveugles, ils adoptent les têtes rasées et les habits communs aux bhikkhu (moines bouddhistes). Cette profession est probablement originaire de Chine et d'Inde où les prêtres laïques bouddhistes interprètes aveugles étaient autrefois communs. Leur style musical est appelé heikyoku (平曲) qui signifie littéralement « musique Heike ». Quoique ces artistes existent depuis bien avant les événements qu'ils rapportent, ils finissent par devenir célèbres pour leurs narrations. Avant que les biwa hōshi ne chantent le heikyoku, ils sont artistes et interprètes de rituels. Ils endossent un large éventail de rôles dont ceux de poètes et chanteurs, participent à la prévention de la peste et à la purification spirituelle. En fait, c'est probablement en raison de leurs fonctions rituelles qu'ils sont devenus les gardiens du Heike monogatari (平家物語). Les biwa hōshi sont considérés comme les premiers interprètes du Heike monogatari qui est l'une des plus célèbres épopées du Japon. Ce texte détaille les combats entre deux puissants clans, les Minamoto et les Taira vers le XIIe siècle. Les Taira sont finalement anéantis par les Minamoto (parfois appelés les Genji) qui tuent systématiquement chaque descendant mâle des Taira. À cette époque, la religion au Japon intègre de nombreuses croyances animistes indigènes (voir shintoïsme) dans son cadre théologique bouddhiste, conduisant de nombreux nobles de la cour et les chefs religieux à se soucier des esprits en colère des Taira qui perturbent la paix. Le grand tremblement de terre vers 1185 contribue à ce sentiment. Comme leurs rituels comprennent l'apaisement des esprits et la prévention des fléaux, la musique Heike devient un véhicule pour apaiser le ressentiment durable des esprits Heike. La musique heikyoku et les biwa hōshi deviennent immensément populaires pendant les siècles suivants. (fr)
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- Les biwa hōshi (琵琶法師), aussi connus sous le nom « prêtres au luth », sont des musiciens itinérants actifs au cours de l'histoire du Japon précédant l'ère Meiji. Ils gagnent leur vie en récitant de la littérature orale sur un accompagnement musical de biwa. Souvent aveugles, ils adoptent les têtes rasées et les habits communs aux bhikkhu (moines bouddhistes). Cette profession est probablement originaire de Chine et d'Inde où les prêtres laïques bouddhistes interprètes aveugles étaient autrefois communs. (fr)
- Les biwa hōshi (琵琶法師), aussi connus sous le nom « prêtres au luth », sont des musiciens itinérants actifs au cours de l'histoire du Japon précédant l'ère Meiji. Ils gagnent leur vie en récitant de la littérature orale sur un accompagnement musical de biwa. Souvent aveugles, ils adoptent les têtes rasées et les habits communs aux bhikkhu (moines bouddhistes). Cette profession est probablement originaire de Chine et d'Inde où les prêtres laïques bouddhistes interprètes aveugles étaient autrefois communs. (fr)
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