L’Association des indigènes calédoniens et loyaltiens français (AICLF) est l'une des deux formations initiées par les organisations missionnaires en Nouvelle-Calédonie pour canaliser les revendications des populations mélanésiennes après l'abolition du code de l'indigénat et la reconnaissance comme citoyens de « tous les ressortissants des territoires d'outre-mer » (Loi Lamine Guèye du 7 mai 1946), obtenir une meilleure représentation de leur part dans le monde social et économique (et finalement politique) et combattre l'influence grandissante des thèses communistes dans les tribus.