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| - Pierre-André Albertini est un ancien coopérant français en Afrique du Sud. Originaire d'Évreux (Eure), il fit des études de littérature à Paris, en classe préparatoire à l'ENS, puis à la Sorbonne. Il fut admissible à l'École supérieure d'études cinématographiques (ESEC). Il vit aujourd'hui à Ajaccio (Corse-du-Sud). L'affaire fit alors grand bruit en France. Le parti communiste français dont étaient proches les parents d'Albertini fit alors campagne pour sa libération, relayé par Jacques Gaillot, évêque d'Évreux où la mère d'Albertini était conseillère municipale communiste. (fr)
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| - L'Afrique du Sud, ses voisins, leur mutation (fr)
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- Un Français en apartheid (fr)
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| - Pierre-André Albertini est un ancien coopérant français en Afrique du Sud. Originaire d'Évreux (Eure), il fit des études de littérature à Paris, en classe préparatoire à l'ENS, puis à la Sorbonne. Il fut admissible à l'École supérieure d'études cinématographiques (ESEC). Il vit aujourd'hui à Ajaccio (Corse-du-Sud). Coopérant français affecté au département de français de l'université de Fort Hare dans le bantoustan du Ciskei, il fut incarcéré à partir d'octobre 1986 dans les prisons du Ciskei, pour avoir transporté des armes pour le compte de l'ANC. Il est alors accusé par les autorités judiciaires du Ciskei d'être un « porteur de valise » et est condamné à 4 ans de prison pour refus de témoignage. L'affaire fit alors grand bruit en France. Le parti communiste français dont étaient proches les parents d'Albertini fit alors campagne pour sa libération, relayé par Jacques Gaillot, évêque d'Évreux où la mère d'Albertini était conseillère municipale communiste. Dans un premier temps, l'Afrique du Sud s'en tient à un rôle de médiateur. Le Ciskei est pour elle un État souverain quoique non reconnu par l'ONU et par la totalité des gouvernements étrangers. Prenant prétexte de l'affaire Albertini, le président français François Mitterrand refusa les lettres de créance du nouvel ambassadeur sud-africain en France. Un ambassadeur ad hoc, Jean-Yves Ollivier, qui avait été envoyé dans la région par le gouvernement de Jacques Chirac pour travailler sur un vaste échange de prisonniers fut chargé d'intervenir dans ce dossier. En août 1987, Albertini est inclus dans le projet. Ainsi, Albertini et un néerlandais, Klaas de Jonge, sont intégrés aux groupes de soldats cubains emprisonnés en Afrique du sud échangés contre les corps de soldats sud-africains tombés en Angola et le major Wynand du Toit. Le nouvel ambassadeur sud-africain en France fut accrédité, une fois Albertini libéré. L'ambassadeur français fut récompensé de la plus haute distinction civile en Afrique du Sud. Albertini a raconté son aventure dans un ouvrage autobiographique. (fr)
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