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| - L'Organisation politique était une petite organisation « postléniniste et postmaoïste » créée en 1985 qui tira, à la fin de l'expérience de l'Union des communistes de France marxiste-léniniste (UCFML), le bilan de l'échec des révolutions socialistes du siècle écoulé (à partir du maoïsme en France, de l'échec de la Révolution culturelle en Chine et de Solidarnosc en Pologne). Adepte de l'« action restreinte »[réf. nécessaire], l'OP se voulait un pôle politique qui cherchait à élaborer une politique à la fois fidèle à l'émancipation communiste et au temps présent[réf. nécessaire]. Elle connut un relatif rayonnement politique dans la seconde moitié des années 1990 sur la question des droits des prolétaires étrangers en situation irrégulière, notamment celui de leur régularisation par l'État, (fr)
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| - L'Organisation politique était une petite organisation « postléniniste et postmaoïste » créée en 1985 qui tira, à la fin de l'expérience de l'Union des communistes de France marxiste-léniniste (UCFML), le bilan de l'échec des révolutions socialistes du siècle écoulé (à partir du maoïsme en France, de l'échec de la Révolution culturelle en Chine et de Solidarnosc en Pologne). Adepte de l'« action restreinte »[réf. nécessaire], l'OP se voulait un pôle politique qui cherchait à élaborer une politique à la fois fidèle à l'émancipation communiste et au temps présent[réf. nécessaire]. Elle connut un relatif rayonnement politique dans la seconde moitié des années 1990 sur la question des droits des prolétaires étrangers en situation irrégulière, notamment celui de leur régularisation par l'État, avec des énoncés comme « On est ici, on est d'ici : on bouge pas » ou encore « Le travail, ça compte ; ça ouvre à des droits ». En février 1997, un meeting de l'OP fait salle comble à la Mutualité et Patrick Braouezec y prend la parole. L'OP mena aussi une campagne politique contre les 35 heures d'Aubry, mettant en lumière la flexibilité des horaires pour les ouvriers introduite par la loi. L'Organisation politique s'est engagée pour les droits des ouvriers étrangers en situation irrégulière, pour l'indépendance nationale vis-à-vis de l'OTAN et des États-Unis et pour une nouvelle « figure ouvrière » (après l'échec du socialisme et du communisme)[réf. nécessaire]. Ses membres poursuivent ce qui a été inauguré par Karl Marx, Lénine et Mao Zedong tout en se voulant, pour reprendre Arthur Rimbaud, « absolument moderne ». De fait, l'OP n'existe plus depuis mars 2007. Une partie de ses militants, dont Sylvain Lazarus, créèrent une nouvelle organisation tandis que d'autres, dont Alain Badiou, ont quitté l'organisation en rompant politiquement avec S. Lazarus sur la question du communisme notamment. (fr)
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