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| - L'impact économique du recours à l'un ou l'autre des quatre processus privés du financement de la croissance a différé selon les époques et les secteurs industriels, en fonction de la fiscalité, des priorités patrimoniales de court terme des actionnaires, des perspectives de croissance de la demande finale, ou encore du degré d'avancement de la culture de la Bourse et du capital-risque. L'intériorisation des bénéfices et les augmentations de capital, stratégies audacieuses basées sur la projection dans l'avenir, ont eu tendance à progresser aux mêmes époques et dans les mêmes secteurs industriels, sur fond de forte croissance ou même de bouleversement technologique. L'autofinancement et l'endettement correspondent au contraire au même désir de conserver le contrôle du capital d'une société, ou de ne pas diluer sa rentabilité par la création de nouvelles actions. Leur logique répond à une stratégie patrimoniale plus axée sur le court terme. L'autofinancement limite les capitaux propres de l'entreprise et donc sa capacité d'endettement, car les banquiers ne prêtent qu'en fonction des capitaux propres. Il peut cependant s'avérer un garde-fou aux excès d'endettement, par exemple pour une entreprise familiale, dont les héritiers sont plus soucieux d'éviter le risque de faillite, pour des raisons affectives, que les simples investisseurs extérieurs. (fr)
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