About: Conscription Crisis of 1944     Goto   Sponge   NotDistinct   Permalink

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  • Кризис воинского призыва 1944 года (ru)
  • أزمة التجنيد الإلزامي لعام 1944 (ar)
  • Conscription Crisis of 1944 (en)
  • Crise de conscrição de 1944 (pt)
  • Crise de la conscription (1944) (fr)
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  • La Crise de la conscription de 1944 est une crise politique et militaire survenue au Canada durant la Deuxième Guerre mondiale. En raison d'une mauvaise gestion des soldats francophones dans l'armée canadienne, la population francophone s'est activement opposée aux menées du gouvernement canadien pour augmenter les effectifs de l'armée canadienne. Semblable à la Crise de la conscription de 1917, elle fut moins dommageable politiquement. (fr)
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  • La Crise de la conscription de 1944 est une crise politique et militaire survenue au Canada durant la Deuxième Guerre mondiale. En raison d'une mauvaise gestion des soldats francophones dans l'armée canadienne, la population francophone s'est activement opposée aux menées du gouvernement canadien pour augmenter les effectifs de l'armée canadienne. Semblable à la Crise de la conscription de 1917, elle fut moins dommageable politiquement. Tout comme pendant la Première Guerre mondiale, les jeunes Canadiens-français qui cherchent l'aventure ou à fuir l'ennui de la vie de ferme, se dirigent vers les quelques régiments traditionnels francophones de l'armée canadienne, comme le Royal 22e Régiment, et plusieurs régiments de réserve qui sont mobilisés pour la guerre. La vie dans les quartiers d'infanterie et l'entraînement se déroulaient en français. Seuls le commandement et les échanges radio étaient en anglais. Dans le reste des forces militaires, toutefois, les unités fonctionnent en anglais à cause de la prédominance de la radio, ainsi que l'instruction technique intense qui se faisait dans des centres d'entraînement exclusivement anglophones. Le gaspillage de talent des soldats, des marins et des pilotes canadiens-français est démontré par la carrière d'un des officiers francophones du Three Rivers, Jean-Victor Allard. Frustré par l'anglicisation de son unité et la marginalisation des Canadiens-Français (y compris lui-même), il mute vers l'infanterie, où il gravit rapidement les échelons pour commander un bataillon et une brigade pendant la Seconde Guerre mondiale. Les unités comme le Royal 22e Régiment, les Fusiliers Mont-Royal, le Régiment de la Chaudière et le Régiment de Maisonneuve ont tous des bilans exceptionnels durant la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, tout comme pendant la Première Guerre mondiale, la tradition militaire canadienne est quelque peu francophobe : * refuse l'usage du français pour le commandement, * fait des efforts inadéquats pour placer les recrues francophones dans les unités francophones * limite l'expansion du secteur francophone de l'armée. Certains estiment que s'ils avaient été concentrés dans la même brigade (ce que les Canadiens-Français réclamaient et a lieu maintenant dans les Forces armées canadiennes), elle aurait été un sujet de fierté pour le Canada français, encourageant l'effort de guerre et l'appui politique au Québec. Toutefois, les unités sont plutôt distribuées dans les différentes divisions anglophones de l'Armée canadienne outre-mer. Dans son livre The Generals, le Dr Jack Granatstein note que toute tentative de créer une brigade entièrement francophone se serait soldée par un échec à cause d'une pénurie d'officiers francophones de formation. La perception d'une culture militaire anti-française fait renaître les souvenirs du mauvais traitement réservé aux soldats canadiens-français pendant la guerre de 1914-1918. Au moins dans l'infanterie, on acceptait depuis le début de la Seconde Guerre mondiale des unités entièrement francophones, une différence majeure avec la guerre précédente, lorsque la création du 22e bataillon d'infanterie (canadien-français) a nécessité de grandes manifestations de la part des Canadiens-Français et une énorme pression politique, afin de venir à bout de la haine que vouait le ministre de la Défense Sam Hughes à cette idée. Cette plus grande acceptation des unités canadiennes-française sous leurs propres chefs et l'acceptation de l'usage informel de la langue ont sans doute grandement contribué à diminuer la résistance du Québec envers l'effort de guerre. En juin 1940, le gouvernement canadien adopte la conscription pour le service au pays par la Loi sur la mobilisation des ressources nationales (anglais : National Ressources Mobilization Act), qui permet au gouvernement d'enrôler hommes et femmes et de les placer dans des emplois considérés comme nécessaires à l'effort de guerre, mais n'autorise pas la conscription pour le service militaire outre-mer. (fr)
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