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| - Les règles de Woodward–Hoffmann, d'après Robert Burns Woodward et Roald Hoffmann, sont un ensemble de règles en chimie organique pour prévoir les grandeurs des barrières d'activation aux réactions péricycliques. Ces règles sont basées sur la conservation de la symétrie orbitalaire, et peuvent servir à mieux comprendre les , les cycloadditions, (y compris les ), les transpositions sigmatropiques, et les . Les réactions sont classées comme permises si la barrière électronique est faible, et comme interdites si la barrière est élevée. Les réactions interdites peuvent avoir lieu quand même, mais elles exigent une énergie d'activation plus importante. (fr)
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| - Les règles de Woodward–Hoffmann, d'après Robert Burns Woodward et Roald Hoffmann, sont un ensemble de règles en chimie organique pour prévoir les grandeurs des barrières d'activation aux réactions péricycliques. Ces règles sont basées sur la conservation de la symétrie orbitalaire, et peuvent servir à mieux comprendre les , les cycloadditions, (y compris les ), les transpositions sigmatropiques, et les . Les réactions sont classées comme permises si la barrière électronique est faible, et comme interdites si la barrière est élevée. Les réactions interdites peuvent avoir lieu quand même, mais elles exigent une énergie d'activation plus importante. Les règles de Woodward–Hoffmann sont d'abord proposées afin d'expliquer la stéréospécificité frappante des réactions électrocycliques, sous contrôle soit thermique soit photochimique. La thermolyse du cyclobutène substitué trans-1,2,3,4-tétraméthylcyclobutène (1) ne produit qu'un seul isomère géométrique, le (E,E)-3,4-diméthyl-2,4-hexadiène (2) indiqué; les isomères géométriques (Z,Z) et (E,Z) ne sont pas trouvés comme produits de réaction. De même, la thermolyse de cis-1,2,3,4-tetramethylcyclobutene (3) ne forme que l'isomère géométrique (E,Z)(4). En raison de leur élégance et leur simplicité, les règles de Woodward–Hoffmann ont fourni aux chimistes expérimentaux un premier exemple de la puissance de la théorie de l'orbitale moléculaire. En 1981 Hoffmann reçut pour ce travail le prix Nobel de chimie, partagé avec Kenichi Fukui qui a développé un modèle semblable à l'aide de la théorie des orbitales frontières. Woodward est mort deux ans auparavant et alors n'était pas admissible à gagner ce qui aurait pu être son deuxième prix Nobel de chimie. (fr)
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