prop-fr:texte
| - Gugalana, ou le « Taureau du Ciel », est le premier époux d'Ereshkigal. (fr)
- La capture de Dumuzi symbolise, d'une certaine manière, les peurs des habitants face à la menace des gens de la montagne. Ces derniers, assimilés aux démons , avaient l'habitude d'attaquer et de piller les villages des plaines de basse Mésopotamie. (fr)
- Pas un de tes amants
Pas un de tes favoris,
Qui aurait échappé à tes pièges !
Viens çà, que je te récite
Le triste sort de tes amoureux !
[…]
Tammuz, le chéri de ton jeune âge,
Tu lui as assigné
Une déploration annuelle ! (fr)
- Eh bien ! je vais porter contre toi, Â.su-su-namir,
Une grande malédiction,
Et t'assigner à jamais un pénible destin ;
Désormais ta pitance
Sera celle produite par les « charrues-de-ville »,
Et ta boisson, celle tirée de caniveaux de la ville.
Tu ne stationneras.
Que dans les renfoncements des remparts
Et ne demeureras qu'au seuil des portes.
Ivrognes et soiffards te souffletteront à leur gré ! (fr)
- Annunitum est une divinité guerrière , considérée comme une hypostase d'Ishtar avant de devenir une divinité indépendante. (fr)
- Même si, chez les mésopotamiens, la royauté est associée à des épousialles avec la déesse Inanna, les rois de la Troisième dynastie d'Ur et de la période d'Isin-Larsa s'identifient plus formellement à Dumuzi. Certains d'entre-eux passent un moment dans les Enfers avant de monter au ciel dans le bateau céleste d'Inanna. (fr)
- « C'est mon unique frère :
Ne me l'arrachez pas ! »
Lorsque remontera Tammuz
Baguette bleue et Cercle rouge
remonteront avec lui!
Remonteront, pour l'escorter, ses pleureurs et pleureuses.
Même les morts remonteront
Humer la bonne odeur des fumigations. (fr)
- Elle s'équipa des Sept Pouvoirs,
Après les avoir rassemblés et tenus en main
Et les avoir tous pris, au complet, pour partir !
Elle coiffa donc le Turban, Couronne-de-la steppe ;
Se fixa au front les Accroche-cœur ;
Empoigna le Module de lazulite ;
S'ajusta au cou le Collier de lazulite ;
Disposa élégamment sur sa gorge les Perles couplées ;
Se passa aux mains les Bracelets d'or ;
Tendit sur sa poitrine le Cache-seins « Homme ! Viens ! Viens ! » ;
S'enveloppa le corps du pala, Manteau royal,
Et maquilla ses yeux du Fard « Qu'il vienne ! Qu'il vienne ! ». (fr)
- En outre, pour le chercheur Iwo Slobodzianek, le deuil qu'Inanna endosse dans ses lamentations ne signifie pas forcément qu'elle regrette son geste mais qu'il est ressenti comme un devoir auquel la déesse se plie afin de respecter les normes émotives qui sont de mise lors de la perte d'un être proche. Cependant, Bénédicte Cuperly pense que le deuil d'Inanna est pleinement ressenti par la déesse et que c'est ce deuil même qui la motive à faire revenir Dumuzi parmi les vivants pendant une moitié de l'année. (fr)
- Voilà comment la sainte Inanna
Fit de Dumuzi son substitut .
Comme il est doux de te célébrer, Auguste Éreshkigal! (fr)
- Le rapprochement avec Geshtinanna/Belili est envisagé mais peu retenu par l'historien. (fr)
- Ici, le terme nabatéen est utilisé par les auteurs musulmans pour désigner la population autochtone, parlant araméen, plus spécialement en Irak et ne se réfère aucunement aux habitants de Pétra. (fr)
- Quand elle disait : Aïe ! Mes entrailles !,
Ils lui disaient : « Ô notre souveraine dolente,
Aïe ! Tes entrailles ! »
Et quand elle disait : « Aïe ! mes membres ! »
Ils lui disaient : « Ô notre souveraine dolente,
Aïe ! tes membres ! »
Si bien qu'elle leur déclara :
« Qui que vous soyez, vous autres,
Puisque vous exprimez la douleur passant
De mes entrailles à vos entrailles,
Et de mes membres à vos membres,
Divins, je vous adresserai un salut favorable,
Humains, je vous assignerai un destin favorable ! » (fr)
- Gardien! Ouvre ta porte !
Ouvre ta porte, que j'entre, moi qui te parle !
Si tu ne me laisses pas entrer,
Je martèlerai la porte, à en briser les verrous ;
J'en secouerai les montants, à en démolir les vantaux,
Et je ferai remonter les morts,
Qui dévoreront les vivants,
Tant et si bien que les morts
Dépasseront en nombre les vivants ! (fr)
- Dina Katz souligne que la Descente D’Inanna aux Enfers est un mythe créé à l’aide de phénomènes bien connus : la première partie qui raconte la descente d'Inanna se réfère essentiellement au cycle de la planète Vénus alors que la mort de Dumuzi se réfère au cycle des saisons. (fr)
- La sainte Inanna dit alors à Ninshubur :
« Viens çà ! Ma fidèle assistante de l'Éanna,
Mon assistante aux paroles habiles,
Ma messagère aux discours efficaces :
Me voici qui m'en vais dans le monde d'En-bas !
Lorsque j'y serai parvenue,
Élève en ma faveur une lamentation de catastrophe :
Bats le tambour au siège de l'Assemblée ;
Visite tour à tour les résidences des dieux :
Lacère-toi les yeux ; lacère-toi la bouche,
Lacère-toi la croupe provocante ,
Et, telle une pauvresse, ne te vêts que d'un pan d'étoffe ! (fr)
- « Et n'oublie pas ce que je t'ordonne!
Tire le verrou des Sept-portes du monde d'En-bas :
Ouvre l'une après l'autre
Les portes du palais de Ganzer, … » (fr)
- Inanna porta sur lui un regard : un regard meurtrier
Elle prononça contre lui une parole : une parole furibonde
Elle jeta contre lui un cri : un cri de damnation !
« C'est lui ! Emmenez-le. » (fr)
- En la Demeure où les arrivants
Sont privés de lumière,
Ne subsistant plus que d'humus, alimentés de terre,
Affalés dans les ténèbres, sans jamais voir le jour,
Revêtus, comme des oiseaux, d'un accoutrement de plumage. (fr)
- Elle [Ereshkigal] porta sur Inanna un regard : un regard meurtrier !
Elle prononça contre elle une parole ; une parole furibonde !
Elle jeta contre elle un cri : un cri de damnation !
La Femme, ainsi maltraitée, fut changée en cadavre,
Et le cadavre suspendu à un clou ! (fr)
- Mais, alors qu'elle se préparait
À remonter du monde d'En-bas,
Les Anunna la retinrent :
« Qui donc, descendu au monde d'En-bas,
En est jamais ressorti quitte ?
Si donc Inanna veut remonter du monde d'En-bas,
Elle doit nous remettre un substitut ! » (fr)
- Dans la croyance des mésopotamiens, avant de descendre dans les Enfers, le mort se sépare en deux : son cadavre rituellement enterré et son . L’ correspond à la part divine de l'homme. Insufflée par Enki à l'aide la chair du dieu Wé dans le récit de l’Atrahasis, cette part divine permet à l'homme de travailler pour les dieux. Elle est également sa part immortelle, celle qui survit à la mort de sa partie constituée d'argile. (fr)
- Comme [Innana] pleurait à cause de son époux, :
« Mon homme ! Après que tu fus emmené parmi les esprits errants,
À présent, hélas, [je vais fixer ta destinée ?] :
Toi : la moitié de l’année ; ta sœur : la moitié de l’année.
Le jour où on te fait venir : ce jour-là, que tu résides […]
Le jour où on la fera venir : ce jour-là, qu’elle […]. » (fr)
- Malgré les différences entre la Descente d'Inanna aux Enfers et Inanna et Enki où le dieu Enki est hostile envers la déesse, l'historien Bendt Alster voit, entre les deux mythes, des « invariances » significatives comme la conquête de nouveaux pouvoirs par Inanna et un voyage de la déesse dont le retour est assuré par la magie du dieu. (fr)
- Voici que nul taureau ne montait plus de vache,
Nul baudet ne fécondait plus d'ânesse,
Nul homme n'engrossait plus de femme, à son gré :
Chacun dormait seul en sa chambre
Et chacune s'en allait coucher à part ! (fr)
- Pour ce qui est de Tammuz, l’époux de son premier amour,
Fais-le se laver d’eau claire, se frotter de parfum,
Se revêtir d’une tenue d’éclat :
Qu’il batte de la Baguette bleue
Et que des filles de joie lui animent le cœur ! (fr)
- De même que le fait qu'un personnage passe de la nudité à l’habillement signifie un passage vers la civilisation. Ainsi, dans l'Épopée de Gilgamesh, Enkidu, l'homme-animal est socialisé par une prêtresse d'Ishtar et est habillé avant d'entrer dans la ville d'Uruk. (fr)
- Une autre source parle d'un nettoyage des statues de Tammuz et d'Ishtar pendant le mois de Tammuz . (fr)
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