prop-fr:texte
| - D'après Plutarque, Vie de Solon, XVIII : « En second lieu, Solon voulut laisser toutes les magistratures, comme auparavant, entre les mains des riches, mais faire participer le peuple au reste de la vie politique, dont il était exclu. […] Solon ne leur donna pas le droit d’exercer la moindre magistrature ; ils ne participaient à la vie politique qu’en tant que membres de l’assemblée et des tribunaux. Ce droit sembla d’abord n’être rien, mais s’avéra très important par la suite, car la plupart des différends finissaient par être portés devant les tribunaux. […] On dit d’ailleurs que s’il avait rédigé ses lois d’une manière assez obscure et avec bien des contradictions, c’était pour renforcer le pouvoir des tribunaux. Comme on ne pouvait trancher les différends en s’appuyant sur les lois, il en résultait qu’on avait toujours besoin des juges ; on portait devant eux tous les litiges, et ils étaient, d’une certaine manière, les maîtres des lois. » (fr)
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