Collégiale Saint-Martin d'Étampes
La collégiale Saint-Martind'Étampes est une ancienne collégiale de confession catholique, dédiée à saint Martin de Tours, située dans la commune française d'Étampes et le département de l'Essonne. Saint-Martin abrite l'un des trois autels paroissiaux primitifs de la ville. Ses origines se perdent dans le temps, et certains auteurs prétendent que son fondateur soit Clovis lui-même.
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Collégiale Saint-Martin
Église Saint-Martin
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Nuit des temps
Cahiers du patrimoine
Category:Église Saint-Martin d'Étampes
Église Saint-Martin d'Étampes
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Eugène Lefèvre-Pontalis
La Pierre-Qui-Vire
Besançon
Fontainebleau
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Paris
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Legrand
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Lefèvre-Pontalis
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Église de Saint-Martin
Saint-Martin d'Étampes
gothique primitif, gothique flamboyant
La collégiale Saint-Martin d'Étampes et ses pierres tombales
La paroisse de Saint-Martin d'Étampes
Le Déambulatoire champenois de Saint-Martin d’Etampes
À l'aube de l'architecture gothique
Recherches sur les premiers arcs-boutants, un jalon
Étampes un canton entre Beauce et Hurepoix
Île-de-France romane
Guide archéologique du congrès de Paris en 1919
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début ; 1537 ; 1761
Église Saint-Martin
Collégiale Saint-Martin
Église
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La collégiale Saint-Martind'Étampes est une ancienne collégiale de confession catholique, dédiée à saint Martin de Tours, située dans la commune française d'Étampes et le département de l'Essonne. Saint-Martin abrite l'un des trois autels paroissiaux primitifs de la ville. Ses origines se perdent dans le temps, et certains auteurs prétendent que son fondateur soit Clovis lui-même. La collégiale est d'une importance considérable au XIe siècle, quand son chapitre ne compte pas moins de douze chanoines, un doyen et un chantre. En 1106, le roi Philippe 1er la donne à l'abbaye de Morigny. Dès lors, plus aucun chanoine n'est nommé. Des différends entre l'abbaye et le chapitre conduisent à l'expulsion des derniers chanoines en 1142. L'abbaye établit dès lors un prieuré près de l'église, et entreprend son remplacement par un édifice plus vaste. Les parties basses de son chevet, avec déambulatoire et trois chapelles rayonnantes très profondes, surprennent par un plan évoquant le XIe siècle, et sont encore plus romanes que gothiques, mais le voûtement d'ogives est présent dès le départ. Grâce à des contacts avec l'abbaye de Saint-Denis, l'innovation des arcs-boutants trouve l'une de ses premières applications au chevet de la collégiale Saint-Martin. Le chantier progresse rapidement. Les élévations du vaisseau central s'organisent sur trois niveaux, et s'inspirent de la cathédrale Saint-Étienne de Sens. Au-dessus des grandes arcades, des galeries sont ouvertes sur les combles. La collégiale devient l'un des édifices-clés de la première période gothique. Son achèvement se situe vers 1170, mais une travée supplémentaire est ajoutée après 1213. Enfin, un nouveau clocher est édifié au cours des années 1530 devant la façade. Un tassement de terrain provoque une inclinaison vers l'ouest avant qu'il ne soit terminé, ce qui vaut à l'église d'être parfois appelée la Pise du Nord. Au XVIIIe siècle, les voûtes des trois dernières travées de la nef s'effondrent et sont remplacées par de fausses voûtes en bois. Le prieuré n'est alors plus qu'un simple bénéfice et est supprimé définitivement en 1781. L'église devient exclusivement paroissiale. Elle est dans un état préoccupant au milieu du XIXe siècle, et la première travée notamment est en grande partie démontée, puis reconstruite entre 1872 et 1876. Les travaux de restauration ne sont pas menés en accord avec le service des Monuments historiques. L'ancienne collégiale est néanmoins classée aux monuments historiques par arrêté du 14 juin 1909. Les messes dominicales y sont actuellement célébrées chaque dimanche soir.