Économie de la Thaïlande
Economy of Thailand
泰國經濟
Economia de Tailàndia
Economie van Thailand
Економіка Таїланду
Economia de Tailàndia
L'économie de la Thaïlande est selon le FMI une économie de pays émergent, fortement dépendante de ses exportations qui représentent plus de la moitié du PIB, qui est en 2015, en PPA, de 654 milliards de dollars. À cette date, la Thaïlande est la seconde plus grande économie de l'Asie du Sud-Est, après l'Indonésie mais devant la Malaisie.
2.9
Tourisme, Textile, Biens issus de l'agriculture, Boissons, Tabac, Ciment, Biens manufacturés légers , Informatique et pièces détachées, Circuits imprimés, Meubles, Plastiques, Automobiles et pièces d'automobiles, Tungstène, Fer blanc
2.2
6.54E11
39380000
8.091E10
263879
190834478
17929
Thaïlande
200
25
4.009E11
45.9
0.75
2.254E11
2.19E11
Japon 20%, Chine 14.9%, Émirats arabes unis 6.3%, Malaisie 5.3%, USA 5.3%
856750000
Chine 11.7%, Japon 10.2%, USA 9.9%, Hong Kong 5.7%, Malaisie 5.4%, Indonésie 4.9%, Singapour 4.7%, Australie 4.3%
9900.0
L'économie de la Thaïlande est selon le FMI une économie de pays émergent, fortement dépendante de ses exportations qui représentent plus de la moitié du PIB, qui est en 2015, en PPA, de 654 milliards de dollars. À cette date, la Thaïlande est la seconde plus grande économie de l'Asie du Sud-Est, après l'Indonésie mais devant la Malaisie. Le redressement de la Thaïlande depuis la crise économique asiatique de 1997, s'exprime notamment par une spécialisation dans certains secteurs exportateurs comme la construction automobile, l'industrie agroalimentaire, l'électronique ou qui permettent de faire rentrer d'importantes quantités de devises comme le tourisme. La croissance du PIB de la Thaïlande tourne depuis le début du XXIe siècle entre -2 % et 8 %, avec une forte volatilité, notamment à cause des conséquences des tensions dans le Sud de la Thaïlande, du tsunami de 2004 et l'instabilité politique lié aux chemises rouges et aux , ainsi que de la crise de 2008. Les bénéfices de la croissance et de l’industrialisation de ces dernières décennies ont été essentiellement captés par l’aristocratie traditionnelle et les nouvelles élites économiques et financières. Selon le rapport du Crédit suisse de 2018 sur la répartition de la richesse mondiale, 1 % de la population détient 66,9 % de la richesse du pays. Les stratégies de bas salaires/hauts profits ainsi que le désinvestissement de l’État envers les campagnes a conduit à une fracture rurale-urbaine et à l’exclusion de pans entiers de la société confrontés à l’exode, à la massification du secteur informel, à l’absence de protection sociale ou aux difficultés d’accès à l’éducation et aux services de base.